Présentation de l'éditeur ( Robert Laffont) - Aventures
Traduit par Cécile Arnaud
En 1924, la course pour parvenir au plus haut sommet du monde s'interrompt brutalement suite à la terrible disparition des célèbres alpinistes George Mallory et Sandy Irvine. L'année suivante, trois hommes – un poète britannique vétéran de la Grande Guerre, un guide de montagne français et un jeune idéaliste américain – tentent à leur tour leur chance. Mais quelqu'un, ou quelque chose, les poursuit, et, à 8 500 mètres d'altitude, alors que l'oxygène vient à manquer, l'expédition vire bientôt au cauchemar. Qui est à leurs trousses ? Et quelle vérité se cache derrière les disparitions de 1924 ? Tandis qu'ils poursuivent leur ascension jusqu'au sommet du monde, les trois aventuriers vont découvrir un secret plus abominable encore que toutes les créatures mythiques jamais imaginées.
Traduit par Cécile Arnaud
En 1924, la course pour parvenir au plus haut sommet du monde s'interrompt brutalement suite à la terrible disparition des célèbres alpinistes George Mallory et Sandy Irvine. L'année suivante, trois hommes – un poète britannique vétéran de la Grande Guerre, un guide de montagne français et un jeune idéaliste américain – tentent à leur tour leur chance. Mais quelqu'un, ou quelque chose, les poursuit, et, à 8 500 mètres d'altitude, alors que l'oxygène vient à manquer, l'expédition vire bientôt au cauchemar. Qui est à leurs trousses ? Et quelle vérité se cache derrière les disparitions de 1924 ? Tandis qu'ils poursuivent leur ascension jusqu'au sommet du monde, les trois aventuriers vont découvrir un secret plus abominable encore que toutes les créatures mythiques jamais imaginées.
Je viens de refermer ce livre et je risque d'être encore longtemps habitée par l'aventure périlleuse qui a secoué les protagonistes de cette histoire, et moi par la même occasion.
La virtuosité de Dan Simmons réside d'abord dans sa faculté à nous faire découvrir de nouveaux espaces, de nouvelles sensations, et de nous amener avec une intensité crescendo vers des "sommets" exaltants, et quel sommet ici, c'est le toit du monde, l'Everest !. Son autre atout est son âme de conteur et de tisseur qui vient broder et ajuster à des événements réels, une explication tirée de son imaginaire, c'est tellement subtil et bien ressenti qu'on pourrait tout à fait y croire et penser que l'histoire a pu se dérouler ainsi. Il mêle et comble avec brio un pan de l'histoire de l'Alpinisme et enchevêtre l'histoire de ces héros avec un contexte historique particulier, celui de la montée du nazisme, de l'espionnage et du contre-espionnage. Tout un programme où il ajoute la petite touche légendaire du Yéti ...
J'ai vraiment été sous l'emprise de cette lecture, malgré quelques passages plus techniques, je n'ai ressenti aucune lourdeur, tout est important, il pose les bases, et donne de l'ampleur à l'ascension finale en nous montrant dans le détail, les préparatifs d'une telle expédition. Au début du 20e, c'était vraiment une aventure de chaque instant, et une prise de risque maximum pour grimper ; les technicités et la modernité de nos équipements actuels n'ayant pas grand chose à voir avec ceux de l'époque. On comprend mieux, le courage qu'il fallait pour tenter de tels défis. L'auteur a fait un énorme travail de recherche pour aider le lecteur à s'immerger dans ce challenge, j'ai appris un tas de choses sur les progrès techniques lié à l'Alpinisme, une activité que je connaissais à peine.
La solidarité et la confiance liant les hommes et femmes de l'histoire nous rappellent que nous sommes peu de chose par rapport à cette nature hyper présente et constituant quasiment un personnage à elle seule. Des portraits attachants qui nous font vivre leurs plus grandes peurs et une certaine forme de bonheur à braver l'immensité de ces sommets, c'est souvent poignant et parfois révoltant, on passe par un paquet d'émotions.... Et puis, il y a ce froid intense et on frissonne tout au long de ce pavé ! Mais au bout du compte, quelle magie aussi de vivre avec eux comme un alpiniste, suivant leurs péripéties et manquant souvent d'oxygène, eux par l'altitude et nous, par la tension des derniers chapitres.
Bref, le coup de coeur est là, il est net et catégorique ! un sacré roman d'aventure et je ne peux m'empêcher de faire un retour sur "Terreur" un livre de ce même auteur que j'ai adoré et dont j'ai retrouvé ici l'ambiance et l'univers sans pitié, celui du froid, des travers de l'humanité et des glaces.
Pour conclure avec un vilain jeux de mots, je dirai qu'il a atteint des sommets de perfection dans ce livre pour moi ! et comme je sens que je ne tarirai pas d'éloge à ce sujet, je vais m'arrêter là et vous envoyer la corde pour débuter à votre tour cette terrible ascension ...
L'EVEREST, des sommets d'exception... LA CONQUETE DE L'HIMALAYA
Quand le livre rejoint l'histoire ...
Lors de l'expédition britannique à la conquête de l'Everest en 1922, alors que Mallory dirige une expédition en contrebas du col Nord, une avalanche emporte le groupe, tuant sept sherpas.
Mallory fait à nouveau partie de l'expédition britannique en 1924. Le groupe est composé d'une douzaine de Britanniques et de porteurs tibétains et sherpas. Le 8 juin 1924, George Mallory et Andrew Irvine essaient d'atteindre le sommet de l'Everest par la voie passant par le col Nord. Leur compagnon d'expédition Noël Odell a rapporté les avoir vus à 12 h 50 dans l'ascension d'un des ressauts de la crête nord, et progressant fortement vers le sommet, mais aucune preuve n'a montré qu'ils ont effectivement atteint le sommet. Ils n'ont jamais rejoint le camp avancé et sont morts quelque part dans la montagne.
En 1933, Percy Wyn-Harris découvre, à 8 460 mètres d'altitude, un piolet qui aurait appartenu à Mallory ou Irvine. Le 1er mai 1999, une expédition américaine en partie commanditée par la BBC et Nova (une émission télévisée scientifique), organisée et dirigée par Eric Simonson, retrouve le corps de George Mallory, 75 ans après sa disparition, à l'altitude de 8 290 mètres sur la face nord de l'Everest. Sa dépouille, congelée et momifiée, est très bien conservée. Un altimètre en cuivre, un couteau et des lunettes de neige intactes sont également retrouvées. Avant de quitter le site, l'expédition réalise une cérémonie anglicane pour l'alpiniste et laisse le corps sur place, le recouvrant avec des pierres.
Mallory fait à nouveau partie de l'expédition britannique en 1924. Le groupe est composé d'une douzaine de Britanniques et de porteurs tibétains et sherpas. Le 8 juin 1924, George Mallory et Andrew Irvine essaient d'atteindre le sommet de l'Everest par la voie passant par le col Nord. Leur compagnon d'expédition Noël Odell a rapporté les avoir vus à 12 h 50 dans l'ascension d'un des ressauts de la crête nord, et progressant fortement vers le sommet, mais aucune preuve n'a montré qu'ils ont effectivement atteint le sommet. Ils n'ont jamais rejoint le camp avancé et sont morts quelque part dans la montagne.
En 1933, Percy Wyn-Harris découvre, à 8 460 mètres d'altitude, un piolet qui aurait appartenu à Mallory ou Irvine. Le 1er mai 1999, une expédition américaine en partie commanditée par la BBC et Nova (une émission télévisée scientifique), organisée et dirigée par Eric Simonson, retrouve le corps de George Mallory, 75 ans après sa disparition, à l'altitude de 8 290 mètres sur la face nord de l'Everest. Sa dépouille, congelée et momifiée, est très bien conservée. Un altimètre en cuivre, un couteau et des lunettes de neige intactes sont également retrouvées. Avant de quitter le site, l'expédition réalise une cérémonie anglicane pour l'alpiniste et laisse le corps sur place, le recouvrant avec des pierres.
Il n'en fallait pas moins à Dan Simmons pour boucher, à sa façon,
les trous de cette fabuleuse histoire. Il l'a fait de main de maître
En haut à gauche , les deux personnages sont Mallory et Irvine
George Mallory , photos en haut, et en bas, en compagnie d'Andrew Irvine