Petit repos pour la Licorne après un week-end de spectacle !

Si certaines ou certains commencent à me connaître, ils savent que je m'occupe avec ma moitié de notre bébé : Une troupe de théâtre amateur "La compagnie de la Licorne" (Licorne !!! Vous aurez fait le rapprochement avec mon pseudo !) Après avoir joué plusieurs années, j'assure maintenant la mise en scène, ce qui permet à mon imagination de s'exprimer … C'est délicieux ! mais sous le plaisir se cache beaucoup de travail et d'implication et de fatigue !….
Ah oui ! les deux originalités de la troupe c'est que nous écrivons nos pièces nous-mêmes et que vous y trouverez des scènes d'escrime artistique avec ou sans costumes d'époque selon le sujet de la pièce.

Le synopsis de la pièce de cette année

"François rejoint son correspondant anglais à Londres. En quête d’aventures et de sensations fortes, ils décident de partir quelques jours dans le vieux manoir abandonné de la famille Mc Gregor, 
en plein coeur des Highlands. 
Un séjour qui va s’avérer plein de rebondissements, 

de surprises et d’esprits farceurs, l’Écosse est fidèle à sa tradition ! 

... Et quand tout ce petit monde se met à la recherche d’un trésor légendaire, certains par goût de l’aventure, et d’autres pour le repos de leur âme, il faut avoir les nerfs bien solides pour ne pas mourir de peur et surtout de rire ! "

Quelques photos pour vous mettre en appétit… Le montage ... 3 jours

Séances photos pour les comédiens en herbe ! Après la répétition générale ...

Alceste à bicyclette de Philippe Le Guay

Au sommet de sa carrière d’acteur, Serge Tanneur a quitté une fois pour toutes le monde du spectacle. Trop de colère, trop de lassitude. La fatigue d’un métier où tout le monde trahit tout le monde. Désormais, Serge vit en ermite dans une maison délabrée sur l’Île de Ré… Trois ans plus tard, Gauthier Valence, un acteur de télévision adulé des foules, abonné aux rôles de héros au grand cœur, débarque sur l’île. Il vient retrouver Serge pour lui proposer de jouer «Le Misanthrope» de Molière. Serge n’est-il pas devenu une pure incarnation du personnage d’Alceste ? Serge refuse tout net et confirme qu’il ne reviendra jamais sur scène. Pourtant, quelque chose en lui ne demande qu’à céder. Il propose à Gauthier de répéter la grande scène 1 de l’Acte 1, entre Philinte et Alceste. Au bout de cinq jours de répétition, il saura s’il a envie de le faire ou non. Les répétitions commencent : les deux acteurs se mesurent et se défient tour à tour, partagés entre le plaisir de jouer ensemble et l’envie brutale d’en découdre. La bienveillance de Gauthier est souvent mise à l’épreuve par le ressentiment de Serge. Autour d’eux, il y a le microcosme de l’Île de Ré, figée dans la morte saison : un agent immobilier, la patronne de l’hôtel local, une italienne divorcée venue vendre une maison. Et l’on peut se prendre à croire que Serge va réellement remonter sur les planches… (repris sur Allociné)

Genèse de ce film (AlloCiné)

Quand le metteur en scène, Philippe Le Guay a proposé à Fabrice Luchini de jouer dans "Les femmes du 6e étage" (excellent film aussi entre parenthèse) alors qu’ils se trouvaient sur l’Ile de Ré, les deux hommes ont discuté ensemble de la pièce "Le Misanthrope". L’acteur a alors fait part au réalisateur de son amour pour les deux personnages principaux que sont Alceste et Philinte. C’est à partir de cet échange qu’est née l’idée de tourner "Alceste à bicyclette" et que les bases du scénario ont été posées, l’intrigue se déroulant sur… l’Ile de Ré.

Je suis obligée de vous parler de ce film que j'ai adoré... Outre le jeu d'acteur de ces deux messieurs, tout amène à sourire, rire et pleurer... Ce film est fort en émotion, et donne à Luchini, la possibilité de nous montrer tout son talent. Lambert Wilson n'est pas en reste, et en plus de sa musculature impressionnante ( Si, si ... on le voit bien dans le film) il est également un acteur de haut vol ... Quand on sait en plus que certaines scènes ont été improvisés, c'est bluffant... La puissance de ce film tient aussi dans la simplicité des situations qui peuvent évoquer des moments vécus par tout le monde. Le visage décomposé de Luchini lors de son passage éclair à l'hôpital est éloquent de drôlerie ! et j'en passe... les balades à vélo sur l'île de ré sont toutes aussi comiques et parfois grisantes de bonheur ! Ce film est un régal et je vous le conseille sans aucune modération, j'y retourne moi-même y amener des amis ! C'est un bonheur d'entendre vibrer ces phrases en alexandrins !

"Le Hobbit" de Peter Jackson contre "Bingo le posstit" de A.R.R.R Roberts

Dans UN VOYAGE INATTENDU, Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d'Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu'il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n'est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes

 et des Sorciers…

Bien qu'ils se destinent à mettre le cap sur l'Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d'abord échapper aux tunnels des Gobelins, 

où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum.

C'est là qu'avec Gollum, sur les rives d'un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d'un courage et d'une intelligence inattendus, mais parvient à mettre la main sur le "précieux" anneau de Gollum qui recèle des pouvoirs cachés… Ce simple anneau d'or est lié au sort de la Terre du Milieu, sans que Bilbon s'en doute encore..

Bien sûr… Comment ne pas penser au Seigneur des Anneaux ! la conception même du film est assez identique, la troupe des nains (un peu paillarde) se réunit chez notre bon Bilbon et après un départ laborieux, une rencontre (assez comique) avec des trolls, un arrêt chez Elrond que l'on prend plaisir à revoir ainsi que son domaine, les voilà partis reconquérir le royaume d'Erebor… 

Les péripéties commencent sur la longue route, on les retrouve à la queueleuleu, sur des alpages, puis le long des falaises… des batailles infernales dans les cavernes des gobelins, des folles courses poursuites, la rencontre avec Gollum et … STOP, le reste de l'aventure sera pour l'année prochaine. Il a le don pour nous mettre les nerfs en pelote …on a pas envie d'attendre, nous ! 

On s'installe dans ce film comme on mettrait des petits chaussons bien fourrés…Et même si tout cela à un petit goût de déjà vu …. J'en redemande… L'univers et les décors sont magnifiques et Jackson sait nous transporter immédiatement dans le monde de Tolkien, qu'il a magnifiquement bien perçu, ce film est une préquelle au "Seigneur des Anneaux", et en ce sens, il diverge un peu du livre, et perd, ici, son côté enfantin. 

Et pour clore le tout, une "bande son" toujours aussi enlevée qui accompagne parfaitement les mouvements du film, on notera "le chant des nains" au début qui vous met les petits poils tous debouts ! 

Entre le charisme de Dame Galadriel (qui plus que jamais est magnifique),  la naïveté de Bilbon qui est égale à sa gentillesse, et, Gandalf, plus jeune et très dynamique, puis, Thorin aux yeux bleus perçants, courageux comme pas deux... Bref, vous l'aurez compris, j'ai été conquise !

Je l'ai été un peu moins par le petit livre que j'ai lu dernièrement, une parodie du livre "Bilbo le Hobbit"

"Bon, tout le monde la connaît l'histoire du pauvre type obligé de se farcir un circuit mal fléché pour se débarrasser d?un anneau pourri dont il a hérité ? encore merci, cousin !Arrivé là, y a pas de raison pour que vous échappiez au récit des origines ô combien passionnantes de tout ça ? si, si, j'insiste ? avec le fameux Bingo le Posstit encore jeunot.On vous fera la totale : les pieds poilus dégoûtants, le magicien bien chargé, les Nains (ou les nains d?ailleurs, allez savoir pour la majuscule), un pur dragon de compet ?, l?inévitable trésor (c'est inclus dans le forfait), et comme promis, la babiole super magique (donc forcément appeau à embrouilles).Moi j'dis, y a de quoi en faire trois films !"

Une quatrième de couverture qui donne bien envie de se plonger dans ce récit, ayant lu "Bilbo le Hobbit" dans ma prime jeunesse, il m'en restait quelques souvenirs... Alors pourquoi ne pas tenter une lecture divertissante pour se remettre en tête l'histoire... Après quelques phrases lues au hasard, un coup d'oeil sur la carte des Terres des milieux qui me fait bien rire.... Hop ! dans mon escarcelle...

L'histoire originale est assez respectée, on trouve des notes de bas de page assez drôles car l'auteur nous prend à partie, et nous renseigne sur des informations loufoques et sans grand intérêt mais c'est souvent insolite et ça fait rire, je garde toujours bien à l'esprit que c'est une parodie… Certaines trouvailles dans les jeux de mots ou dans les échanges entre personnages sont bien trouvées, d'autres sont plus hasardeuses, mais dans l'ensemble ça se lit bien et on sourit souvent. L'écriture est classique sans prétention, et parfois, les ficelles pour déclencher le rire sont un peu basiques… elles reviennent trop souvent sur le même principe, et peuvent finir par lasser un peu. Ces calembours répétitifs engluent l'histoire que l'on a du mal à suivre sur la fin...

La parodie n'est pas un jeu facile, et s'attaquer à Tolkien relève d'un certain courage …alors les grands amateurs y trouveront là un puits de débilité profonde… Moi, je l'ai lu avec en tête de rigoler un peu, et de laisser mon cerveau de côté… et dans ces conditions ça passe mieux. Je ne cache pas que j'ai eu un peu de mal à finir…mais il y a de bonnes choses. 

Voilà à vous de vous faire votre opinion… Ah! juste un truc ! vous survivrez si vous ne le lisez pas … je le concède volontiers ! Ce n'est pas de saison, mais c'est le type même de la bonne lecture de plage !

Pour résumer, vous n'êtes pas obligé de lire le livre, mais courez voir le film !!!!

Le 13 et 14 octobre à la Beaujoire de Nantes - Festival Fous d'Histoire

Le Festival du Spectacle Historique rassemble une large sélection de professionnels du spectacle historique. Le public pourra ainsi assister à de nombreuses animations et représentations tout au long de la journée (musique, spectacles, combats, démonstrations artisanales…), se restaurer à l’ancienne, jouer en famille, acheter des accessoires artisanaux de décoration et/ou de costume… 

Le Marché de l’Histoire accueillera une centaine d’exposants qui seront répartis selon trois espaces : un espace artisanal, un espace multimédia et un espace gastronomie. 

A retenir : 100 exposants, 30 troupes artistiques, 12 nationalités. 

Périodes couvertes : Préhistoire, Antiquité Celte et Romaine, Moyen Age, Renaissance, Empire, Belle Epoque 

OYE ! A NE PAS MANQUER !  Ma visite l'année dernière dans ce salon m'avait enchanté, et nous retournons y traîner nos guêtres cette année encore, il n'est pas question de lecture ici mais de spectacle et d'histoire, une plaisante journée pour tous ceux qui aiment ces deux genres. L'escrime artistique que je pratique est largement représentée avec brio, et vous pourrez voir des combats réglés au millimètres… (Si c'est comme l'année dernière) ….

Le site pour plus d'information

Séance Cinéma - Rebelle

Rebelle - Titre original : Brave 

Réalisé par Mark Andrews et Brenda Chapman 

Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction. 

A voir sans modération, on rit, on pleure, on s'indigne...

on est touché par les rapports mères-filles
qui constituent la petite "dose psychologique" du film. 

C'est émouvant, et beaucoup de mères vont se retrouver en Elinor… 

Les paysages d'Ecosse sont à couper le souffle et la Bande Son est remarquable !
Un très bon divertissement, avec une palme d'or aux 3 frères de Mérida,
des petites boules de rires ambulantes ...

Au théâtre ce soir...

Comme je suis très amatrice de théâtre, puisque j'ai moi-même ma petite troupe dans ma petite ville... je suis toujours au fait des troupes professionnelles qui passent dans le coin.

La compagnie Écla - Les Fourberies de Scapin de Molière

Cette jeune compagnie nous à présenté hier soir un programme délicieux et sympathique. 

Du classique revisité... Ils ont réussi à allier respect pour le texte et une liberté joyeuse et inventive. C'est burlesque et très humain, un cocktail savoureux qui fait honneur à Molière, et nous rappelle pourquoi un classique est un classique : tellement universel, et tellement actuel. Si cette troupe passe par chez vous, n'hésitez pas, on passe un excellent moment avec un grand classique, et c'est tellement innovant qu'on a l'impression de voir une nouvelle pièce de Molière. Voyez plutôt, nous sommes embarqués sur une île avec un petit goût de piraterie et d'exotisme dans l'air...

"Mon théâtre" à l'honneur !

Mon goût et mon amour de la lecture m'ont conduit à aimer également le théâtre, ma deuxième passion. Il y a 5 cinq, ma moitié et moi-même avons crée une compagnie amateur dans notre bourg. Les deux prochains week-end, nous nous produisons sur scène en jouant une pièce écrite par nos soins, nous faisons aussi nos décors. C'est ce qui fait notre originalité et notre "petit" succés. Notre amour pour la lecture et les histoires bien faites nous ont permis de mettre par écrit nos envies, et comme nous pratiquons aussi l'escrime artistique, nous y insérons des combats d'escrime souvent en costumes d'époque, les gens en raffolent.... L'année dernière, je me suis lancée à mon tour dans l'écriture, et j'ai "pondu" une comédie policière genre Agatha Christie "Le mystère du sarcophage", inspiré de notre voyage en Egypte. Evidemment, il y a une affreuse histoire de momie, des courses poursuites dans une pyramide et de beaux combats aux sabres... Cette année, c'est une pièce qui se passe dans une abbaye "Ô mon dieu, mon dieu !" dont j'assure la mise en scène, c'est exaltant et presque plus intéressant pour moi que de jouer. Vous savez maintenant pourquoi j'ai choisi La Licorne comme pseudonyme, c'est aussi le nom de ma compagnie. Ce nom symbolise mon amour pour la Fantasy, les histoires imaginaires, les rêves, et elle est aussi la force et sa corne représente l'épée que j'aime manier. Et si vous voulez en savoir un peu plus sur notre travail, vous pouvez jeter un oeil sur le blog de la Compagnie de la licorne ... Je vais être un peu occupée pendant ces deux semaines...

Les 6 acteurs de cette année en costumes