Présentation de l'éditeur (Albin Michel) - Thriller
Une véritable épidémie de meurtres ravage la France.
Plus que des rituels, les scènes de crimes sont un langage.
Et les morts semblent se répondre d’un endroit à l’autre.
Plusieurs tueurs sont-ils à l’œuvre ? Se connaissent-ils ?
Et si c’était un jeu ?
Mais très vite, l’Hexagone ne leur suffit plus : l’Europe entière devient l’enjeu de leur monstrueuse compétition.
Pour essayer de mettre fin à cette escalade dans l’horreur, une brigade de gendarmerie pas tout à fait comme les autres et un célèbre profiler, appelé en renfort pour tenter de comprendre.
De Paris à Québec en passant par la Pologne et l’Écosse, Maxime Chattam nous plonge dans cette terrifiante Conjuration primitive, qui explore les pires déviances de la nature humaine.
L'histoire met en scène principalement 3 personnages très attachants, Alexis, Ludivine, deux policiers et coéquipiers et Mikelis, un retraité profiler que l'on supplie de reprendre du service pour aider la gendarmerie dans une affaire déconcertante...Je n'en dirais pas plus sur l'histoire, je veux vous laisser dans l'intégralité des découvertes, mais sachez que Chattam atteint le paroxysme du mal ici, son pari est gagné. De péripéties en rebondissements, tout s'accélère dans leur enquête vers une fin magistrale. Les cadavres pleuvent sur le parcours du MAL et personne ne sera épargné. La description de la folie primitive humaine fait peur, elle tire son pouvoir de la vengeance, et quand cette vengeance se déploie comme une spirale infernale, rien ne semble lui résister....
Les émotions fortes secouent les âmes sensibles, appuyées par un style d'écriture très visuel, l'auteur va droit à la sensation et vous scotche littéralement ....Un style épuré qui frappe, et martèle la folie, c'est glauque et malsain, cela me rappelle le style de Karine Giebel, l'homologue féminin de Chattam à mes yeux. Deux grands pointures.
Instructif à certains égards, j'ai appris ce qu'étaient des "Lebensborn nazis", je connaissais l'existence de ces maisons mais si près de Paris ! ça laisse dubitatif !. Un voyage initiatique qui nous entraîne à travers l'Europe, "bel et morbide" arrêt dans les mines de sel en Pologne, pour finir quelque part au fin fond du Canada !
Ah ! Dernière chose, l'auteur nous réserve une petite surprise finale très sympathique, elle nous fait sourire, encore faut-il bien connaitre les oeuvres de l'auteur pour en apprécier la primeur. Les perspectives d'une suite pourrait même prendre corps ...
C'est sûrement parce que la réalité et la fiction deviennent trop proche que ce thriller fascine autant, et nous déstabilise. Je ne peux m'empêcher de terminer cette chronique par un sujet qui me préoccupe, comment puis-je aimer à ce point lire et découvrir de telles abominations ? Je suis révoltée quand je les lis, mais je les LIS quand même ces horreurs..!!!
Quelle claque encore ce Chattam !
Je tourne la dernière page et je reste encore sous le charme, enfin sous le choc devrais-je dire ... Mais comment imaginer à chaque fois qu'il puisse inventer une histoire aussi diabolique, toujours un peu plus cruelle, un peu plus forte et angoissante, et je suis bluffée à chaque fois, la barre monte toujours et notre insconscient est réveillé par le comble de l'horreur et de la vulnérabilité du genre humain...L'histoire met en scène principalement 3 personnages très attachants, Alexis, Ludivine, deux policiers et coéquipiers et Mikelis, un retraité profiler que l'on supplie de reprendre du service pour aider la gendarmerie dans une affaire déconcertante...Je n'en dirais pas plus sur l'histoire, je veux vous laisser dans l'intégralité des découvertes, mais sachez que Chattam atteint le paroxysme du mal ici, son pari est gagné. De péripéties en rebondissements, tout s'accélère dans leur enquête vers une fin magistrale. Les cadavres pleuvent sur le parcours du MAL et personne ne sera épargné. La description de la folie primitive humaine fait peur, elle tire son pouvoir de la vengeance, et quand cette vengeance se déploie comme une spirale infernale, rien ne semble lui résister....
Les émotions fortes secouent les âmes sensibles, appuyées par un style d'écriture très visuel, l'auteur va droit à la sensation et vous scotche littéralement ....Un style épuré qui frappe, et martèle la folie, c'est glauque et malsain, cela me rappelle le style de Karine Giebel, l'homologue féminin de Chattam à mes yeux. Deux grands pointures.
Instructif à certains égards, j'ai appris ce qu'étaient des "Lebensborn nazis", je connaissais l'existence de ces maisons mais si près de Paris ! ça laisse dubitatif !. Un voyage initiatique qui nous entraîne à travers l'Europe, "bel et morbide" arrêt dans les mines de sel en Pologne, pour finir quelque part au fin fond du Canada !
Ah ! Dernière chose, l'auteur nous réserve une petite surprise finale très sympathique, elle nous fait sourire, encore faut-il bien connaitre les oeuvres de l'auteur pour en apprécier la primeur. Les perspectives d'une suite pourrait même prendre corps ...
C'est sûrement parce que la réalité et la fiction deviennent trop proche que ce thriller fascine autant, et nous déstabilise. Je ne peux m'empêcher de terminer cette chronique par un sujet qui me préoccupe, comment puis-je aimer à ce point lire et découvrir de telles abominations ? Je suis révoltée quand je les lis, mais je les LIS quand même ces horreurs..!!!
Qui est le plus dérangé, celui qui écrit ou celui qui lit ?
Je préfère laisser cette réflexion en suspens ! Pas vous ?
chez Randall, l'organisateur de cette lecture commune.