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mardi 29 décembre 2020

Les sept soeurs Tome 1 Maia - Lucinda Riley


Présentation de l'éditeur (le livre de poche) -
Traduction : Fabienne Duvigneau

 
À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu'elles étaient bébés, Maia d'Aplièse et ses soeurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève.

Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice qui leur permettra peut-être de percer le secret de leurs origines. La piste de Maia la conduit au-delà des océans, dans un manoir en ruines sur les collines de Rio de Janeiro, au Brésil. C'est là que son histoire a commencé… Secrets enfouis et destins brisés : ce que Maia découvre va bouleverser sa vie.



Extrêmement frais et léger, j'ai adoré le premier tome de cette saga familiale. Chaque tome de la série met en scène une des soeurs adoptées qui compose une famille originale et de tous horizons. 
 
Un père qui disparait dans d'étranges circonstances et laisse beaucoup d'ombre et de questions dès le début de l'histoire. Il lègue un mystérieux héritage à ces filles, celui de découvrir leurs propres origines. L'idée de départ va nous permettre de voyager à travers le monde et c'est le signe d'un dépaysement total et d'un bon suspens.
 
Dans ce premier tome, nous sommes au Brésil sur les traces des ancêtres de Maïa. J'ai découvert l'histoire de la construction du Christ Rédempteur sur le Corcovado dans les années 30, et au delà de la romance qui illumine le récit, la vraie histoire donne de l'ampleur et immortalise cet événement. L'auteure a fait un travail de fourmi en usant de vrais détails historiques qu'elle a distillé tout au long du récit, elle nous promène entre les faubourgs de Montmartre, les grands boulevards parisiens et Rio !  Magique !
Elle a choisit une période exaltante, l'entre deux guerres riche dans le domaine de l'art et de la culture, on voit aussi l'évolution de la femme et des moeurs... Bref, un tour de table assez complet qui nous permet de tremper parfaitement dans le roman et l'époque.
 
Ce côté très agréable dans la lecture, n'empêche pas certains passages d'être assez irréalistes, farfelus, prévisibles et sans doute un poil trop "fleur bleue" par moment ! Et pourtant, j'ai hâte de lire ce que Lucinda Riley nous réserve pour les autres sœurs... approfondir les secrets qui entourent le père et sa mort qui me semble suspecte... et de nous faire rêver et voyager à travers de belles romances.



... En ce moment, je suis dans le tome 2 et j'approche de la fin. 
J'avoue être un peu moins emballée que par le premier, il y a une partie assez longue au début qui est une redite des premiers chapitres du premier tome. L'auteur recale de nouveau le fil conducteur des intrigues.

Je reste néanmoins très captivée par cette nouvelle histoire qui nous emmène en Norvège dans le milieu musical. La romance est toujours de mise et la conception des histoires semble un peu redondante avec un cheminement ressemblant. On verra si cela se confirme dans les tomes suivants.

Et vous ? connaissez vous cette saga ? qu'en pensez vous ?






Le Christ Rédempteur est une statue monumentale située à Rio-de-Janeiro, au Brésil. Elle est le symbole de la ville et, au-delà de ça, du Brésil entier. C'est également un symbole du christianisme parmi les plus importants du Monde.



Établie au cœur du parc national de la forêt de Tijuca, à une altitude de 710 mètres, la statue mesure 38 mètres de haut (dont 30 pour le Christ et 8 pour le piédestal, qui occupe une aire de 100 m2). Sa masse est de 1 145 tonnes, la masse approximative de la tête est de 30 tonnes et celle de chaque main de 8 tonnes. La tête mesure 3,75 m, chaque main 3,20 m, la largeur de la tunique est de 8,50 m. L'envergure entre les deux mains est de 28 mètres.


La construction a commencé en 1926 et s'est terminée en 1931. Elle a duré 5 ans.

La vue qu'offre le site exerça une fascination sur les premiers colons portugais, qui le baptisèrent mont Pináculo da Tentação (Pinacle de la Tentation) au XVIe siècle, avant de le rebaptiser Corcovado (« Bossu » en portugais) un siècle plus tard. La route qui mène à son sommet est construite en 1824. La ligne de chemin de fer du Corcovado, au départ de la gare de Cosme Velho, est quant à elle inaugurée le 9 octobre 1884 par l'empereur Pierre II du Brésil. Longue de 3 824 mètres, elle est la première du pays à être construite à des fins exclusivement touristiques. Le train, plus ancien que la statue elle-même, transportera pendant les cinq années de travaux les pièces nécessaires à sa construction.

L'idée de construire un monument religieux au sommet du Corcovado est suggérée une première fois en 1859 par le père lazariste Pedro Maria Boss. À son arrivée à Rio, il est séduit par l'endroit et demande à la princesse héritière Isabelle du Brésil de lui octroyer les moyens nécessaires à la mise en œuvre de son projet, mais son dessein, bien qu'en accord avec la monarchie d'alors, reste sans suite.

Il faudra attendre 1921 pour que l'idée soit reprise, dans le cadre des commémorations du centenaire de l'Indépendance du Brésil l'année suivante.

Le projet sélectionné en 1923 après concours est celui de l'ingénieur brésilien Heitor da Silva Costa. Il se rend en Europe afin d'exécuter la maquette définitive et d'étudier les problèmes liés à la construction. Il y rencontre le sculpteur français Paul Landowski, d'origine polonaise par son père, à qui il confie la réalisation du projet. Entre-temps, une campagne de collecte de fonds est menée, essentiellement auprès de donateurs catholiques, mais les dons tardent à arriver. 



Aujourd'hui le Christ de Rio, ou le Corcovado comme on l'appelle plus fréquemment, est un monument très visité, il est parmi les monuments les plus visités du Brésil. Le Christ rédempteur de Rio tient la 3e place des 7 nouvelles merveilles du monde.




mercredi 5 août 2020

La trilogie de la petite boulangerie de Jenny Colgan

Le mot de l'éditeur ( Pocket) - Histoires de vies

Polly Waterford coule des jours heureux sur la paisible île de Mount Polbearne. Sa petite boulangerie connaît un franc succès : les habitants du village continuent de s'y presser et un journal régional souhaite même la sélectionner dans son prochain guide ! Polly est aussi comblée par son histoire d'amour avec Huckle, le séduisant Américain qui a su conquérir son cœur. Les deux amoureux se sont installés ensemble dans le grand phare qui domine l'océan. Malheureusement, lorsque le nouveau propriétaire de la boulangerie de Polly débarque sur l'île avec une lueur malicieuse au fond des yeux, celle-ci réalise soudain que son bonheur est bien fragile. Et le départ précipité de Huckle pour les États-Unis ne l'aide guère à envisager l'avenir avec sérénité. Face à cette nouvelle tempête qui se prépare, Polly va devoir se battre pour ne pas laisser sa vie prendre l'eau. Réussira-t-elle à surmonter les obstacles qui se dressent sur sa route ?

Quand son mariage et son entreprise familiale font naufrage, Polly Waterford quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles. Elle s'installe seule dans un minuscule appartement situé au-dessus d'une boutique laissée à l'abandon. Pour se remonter le moral, elle se consacre à son plaisir favori : fabriquer du pain. Alors qu'il n'y a plus dans le village qu'une boulangère irascible au pain sans saveur, les arômes de levain qui s'échappent de chez elle attirent très vite la curiosité et la sympathie des habitants. Petit à petit, d'échanges de services en petits bonheurs partagés, elle ravive l'esprit d'entrai
de et de partage dans le village. Au fil des rencontres farfelues (un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands) et au gré des événements heureux ou tragiques qui touchent la communauté, ce qui ne devait être qu'un simple " break " devient l'entreprise de sa vie. Polly se révèle enfin à elle-même : une femme déterminée et créative, prête à mordre dans la vie comme dans une mie de pain chaude et croustillante.

Découvrez enfin le dernier tome des aventures gourmandes de Polly, l'héroïne emblématique de La Petite Boulangerie du bout du monde,
la série aux centaines de milliers de lectrices !
Polly Waterford ne voit pas le temps passer... Sa petite boulangerie l'occupe du matin au soir, au désespoir d'Huckle, son compagnon, qui rêve de profiter d'une simple grasse matinée avec elle. À l'approche des fêtes de fin d'année, Huckle rêve aussi d'un Noël en amoureux, bien au chaud dans leur grand phare, avec leur petit macareux Neil.
Mais quand Kerensa débarque à Mount Polbearne pour dévoiler à sa meilleure amie un terrible secret sur son passé, Polly voit soudain son avenir s'assombrir. D'autant que la révélation de Kerensa menace la belle histoire qu'elle a construite avec Huckle.
Jusqu'à présent, Polly a toujours réussi à surmonter les épreuves en cuisinant. Pourtant, cette fois-ci, préparer de bons petits pains risque de ne pas suffire à la sortir d'affaire.
Polly est-elle prête à affronter son passé ? Réussira-t-elle à remettre sa vie sur de bons rails pour passer un joyeux Noël auprès de ceux qu'elle aime ?




Comment se divertir et se détendre les neurones ! Cette trilogie a été toute trouvé pour moi. A la fin du confinement, je n'avais qu'une envie, suspendre mes lectures policières et sanguinolentes pour un rafraichissement momentané avec des histoires simples et romantiques.

Bingo ! Polly Waterford, ses doutes, sa sensibilité et sa bonne humeur m'ont conquises, tout comme les personnages qui l'entourent. Des gens sincères, charismatiques et pourtant simples, des âmes qu'on pourrait croiser chaque jour près de chez nous. Cet entourage présent et réconfortant l'aide à prendre en mains sa nouvelle vie, et de Plymouth, la voilà perdue au milieu de nulle part dans le magnifique petit village de Mount Polbearne en Cornouailles. Terrain de jeu idéal pour les amateurs d'ambiance mystérieuse, un endroit que Polly m'a fait connaitre et que je prévois un jour de visiter.

Des gens sympas ! un endroit de rêve et pour finir, un régal pour les papilles. Il suffit de lire les succulentes descriptions et d'imaginer la préparation de ses petits pains tout chauds et croustillants ! J'en ai l'eau à la bouche rien que d'y penser et j'ai aussi eu l'envie irrésistible de me mettre à la confection de viennoiseries ... (elle nous donne quelques recettes à la fin de chaque ouvrage.)

Donc derrière ce roman gorgé de bons sentiments, d'entraide et de solidarité, il y a un message de courage et de responsabilité pour prendre son destin en mains, réaliser ses rêves et détourner les obstacles pour en faire de véritables opportunités. Et Polly, en se motivant, nous donne de belles leçons de vie !

Un peu moins captivée par le second tome, j'ai trouvé beaucoup de plaisir à retrouver tous les protagonistes dans le dernier tome "Noël à la petite boulangerie" qui finit joliment cette trilogie romantique, les anecdotes s'enchaînent et on est charmé aussi tout au long de ce roman par un "très spécial" animal de compagnie qui reste le fil rouge de cette histoire ! Je vous laisse le découvrir ...

Je lirai sans aucun doute ces prochains roman, et ce sera comme un petit vent de légèreté et de simplicité, on en a bien besoin parfois !



Le St Michael's Mount est une île accessible à marée basse de forme pyramidale de granite qui culmine à 60 m, située dans Mount's Bay en Cornouailles, à environ un kilomètre de la ville de Penzance, au sud-ouest de la Grande-Bretagne.

Historiquement l'île semble avoir formé le pendant du mont Saint-Michel, en France. Elle a été offerte aux Bénédictins du Mont-Saint-Michel au XIe siècle par le roi d'Angleterre Édouard le Confesseur (1042-1066) pour que les moines y construisent une abbaye.





lundi 1 octobre 2018

Outlander - Tome 4 - Les Tambours de l'automne - Diana Gabaldon

Présentation de l'éditeur (J'ai lu) - Romance histrorique
Traduction : Philippe Safavi

Juin 1767. Afin de vibrer pleinement à l'unisson de leur profond amour, Jamie et Claire voguent vers la Caroline du Nord. Restée seule dans un XXe siècle sans saveur, Brianna, leur fille, n'a qu'une hâte : percer le secret de sa naissance, pénétrer dans ce "cercle des fées" qui peut lui ouvrir les portes du passé comme l'anéantir à jamais, et agir sur le destin qui réserve à ses parents une mort atroce. Pour qu'enfin, dans la paix, tous les Fraser répondent d'une seule voix à l'appel de leur clan.

Ici ma chronique du tome 3 - Le voyage



Voilà la 3e saison en série DVD qui vient de s’achever pour moi, un peu en retard pour le visionnage mais j’ai surtout essayé de faire durer le plaisir, car cette série est tout bonnement parfaite ! Décors et costumes somptueux et réalistes, rebondissements exaltants, personnages attachants … Bref une excellente saison encore qui illustre aussi une excellente saga romanesque et historique semée d’aventures trépidantes.

Ayant enchainé ce tome 4 directement après la série, j’ai pu me replonger exactement là où celle-ci s’arrête … au mot près, c’est dire le respect des producteurs pour le texte de Mme Gabaldon. 

J’ai donc continué avec plaisir ma lecture en ayant à l’esprit les visages choisis pour cette série et qui colle parfaitement bien au roman. 


Je ne vous raconterai rien de la suite des aventures de nos héros, déjà parce que ce serait impossible tellement il se passe de choses, il y a une foule d’histoires dans les histoires qui sont entraînantes et nous emporte dans des paysages différents. 
Le neveu de Jamie "little Yan" et sa famille, Brianna sa fille, Lord John Grey, autant de personnages, parfois au second plan, qui prennent dans ce tome une place importante et nous régale de leurs présences rafraichissantes. Je regrette de ne plus être en Ecosse, mais l’histoire se prête à ce changement de latitude et les colonies d’Amérique, notamment la Caroline sont des lieux décrits avec précision, révélant aussi un pays rude, grandiose, parfois inhospitalier et surtout peuplé d’animaux sauvages et d’indiens édifiant ...C'est un univers qui nous transporte tout autant que la magie des collines écossaises. 
L'aspect historique en toile de fond nous projette dans une Amérique est à l'aube de son Indépendance, plaisante à découvrir, mais difficile à vivre, Claire comprend tout le poids historique de cet imbroglio qui conduit doucement à la guerre. L'évolution  des personnages s'adapte à la grande histoire donnant de la crédibilité et du sentiment à toutes leurs action.

Rien que d'en parler, j’ai déjà la nostalgie de retrouver ce petit monde exilé en Amérique, et le tome 5 est désormais sur ma table de chevet. Dès que mes lectures en cours seront achevées, je reprends le chemin du mystérieux Craigh na Dun, un cercle de pierres mégalithiques au sommet d'une colline qui me laisse rêveuse et attendrie…


Le tartan en quelques mots

Il s'agit d'un tissu formé de rayures horizontales et verticales de différentes couleurs, sur un fond coloré. Les rayures entrelacées sont connues sous le nom de motif (sett). Il est originaire des Highlands.

Le tartan fut mentionné pour la première fois en Écosse en 1538. À l'origine, les membres des clans utilisaient les plantes, les mousses et les baies locales pour teindre la laine.

Le tartan est utilisé pour fabriquer les kilts.

Un kilt est un lé de tartan porté autour de la taille. Cependant, un « vrai » kilt est généralement accompagné de :
• Une bourse (ou sporran) : un petit sac porté autour de la taille, sur le kilt. « Sporran » est le mot gaélique pour « porte-monnaie ».
• Une épingle à kilt : elle sert à tenir les deux pans du kilt par devant.
• Une sgian dubh (prononcer ski-ane dou) : un petit poignard placé dans la chaussette.


Le kilt est également originaire des Highlands. À l'origine, il s'agissait d'un pan de tissu de 5 mètres de long, non confectionné. En gaélique, il était connu sous le nom de féileadh mor (prononcer philamore), ce qui signifie « grand kilt ». Il était porté autour de la taille, comme les kilts modernes, mais le tissu restant était passé sur l'épaule puis épinglé. La partie supérieure pouvait être ajustée en fonction du temps, de la température ou de la liberté de mouvement requise.

Le kilt gagna en popularité après avoir été choisi par les régiments des Highlands au service de l'armée britannique.

Aujourd'hui, les kilts sont plus souvent portés lors de mariages, des jeux des Highlands, et lors ceilidhs, danses traditionnelles par les danseurs et les membres du groupe de musique.

lundi 23 avril 2018

La dame du manoir de Wildfell Hall - Anne Brontë

Présentation de l'éditeur ( Archipoche) - Romance, histoire de vie
Traduction :  Denise et Henry Fagne
Publié en 1848, La Recluse de Wildfell Hall, qui analyse sans concession la place des femmes dans la société victorienne, est considéré comme l'un des tout premiers romans féministes. Ce titre méconnu entretient, comme l'a souligné la critique moderne, de nombreux liens avec Les hauts de Hurlevent d'Emily Brontë. on y retrouve notamment les mêmes thèmes: alcoolisme, violence masculine corruption de l'enfance... Qui est la mystérieuse nouvelle locataire de Wildfell Hall? On ne sait pas d'où vient cette artiste qui se fait appeler Mrs Graham, se dit veuve et vit comme une recluse avec son jeune fils. Son arrivée alimente toutes les rumeurs dans la petite communauté villageoise et éveille l'intérêt puis l'amour d'un cultivateur, Gilbert Markham. La famille de Gilbert. est apposée à cette relation et petit à petit, Gilbert lui-même se met à douter de sa secrète amie. Quel est le drame qu'elle lui cache ? Et pourquoi son voisin, Frederick Lawrence, veille-t-il si jalousement sur elle ?
Titre original : The Tenant of Wildfell Hall (1848)



A l'occasion du challenge des 12 thèmes organisé par A-little-bit-dramatic, j'ai sorti de ma pile, un classique, chose rare en ce qui me concerne et je n'ai vraiment pas été déçue, j'ai même beaucoup aimé lire ce "romantique" roman ! On connait peut-être mieux les deux soeurs aînés d'Anne, Charlotte, née le 21 avril 1816 et Emily, née le 30 juillet 1818. Elles ont toutes trois, deux ans d'écart et leur fraicheur apporte une autre approche de cette période, perturbée politiquement par les fragilités internes de la société impériale britannique naissante et la fin des guerres Napoléoniennes. Cette vision nouvelle est aussi celle d'un mouvement littéraire qui ne cesse de prendre de l'ampleur alors, celui de l'amour et des sentiments exacerbés, on est vraiment dans le romantisme associé au naturalisme, et si on se remet dans le contexte, c'est très courageux pour ces jeunes femmes d'affronter le monde en dévoilant les problèmes de société tels que la place de la femme dans la société, les vices de la boisson, la violence conjugale, l'éducation, le mariage... autant de thèmes toujours d'actualité, et qui suscitent déjà l'intérêt. A l'époque, ces récits ont dû faire bondir les bonnes familles de leurs corsets !

Toutes ces émotions sont d'ailleurs très bien mises en scène, et j'avoue ne pas m'être ennuyée une seconde malgré quelques passages répétitifs et l'envie bien souvent de mettre un coup de pied dans cette fourmilière de gens bien pensant qui se laissent constamment entortiller et mener par le bout du nez. C'est le cas de notre héroïne Helen, attachante et naïve, elle finira par prendre conscience de son propre malheur auprès d'un homme charismatique qui deviendra vite détestable pour sa femme et son entourage. Mais en bonne épouse, elle gardera sa dignité malgré l'humiliation, et trouvera finalement la voie du repos et du bonheur, mais je vous laisse découvrir cette belle histoire qui offre une grande palette d'émotion et de couleur.

L'originalité du récit tient beaucoup dans sa conception même, car l'auteur nous dévoile l'histoire par les différents points de vue des protagonistes, et toujours d'une manière détournée, soit par une correspondance, soit par la lecture d'un journal intime, et cette manière d'assembler tous les témoignages est très vivante. Le style est fluide et agréable, il n'est pas trop descriptif et suggère une ambiance mélancolique et anglaise à souhait. C'est un peu la marque de fabrique des soeurs Brontë qui nous font souvent voyager dans des manoirs sinistres, perdus dans des landes désolées et avec des personnages tourmentés et mystérieux. Et si ce voyage romantique vous tente ! vous risquez de passer un bon moment dans cette campagne anglaise !




Le romantisme est un mouvement culturel apparu à la fin du XVIIIe siècle en Angleterre et en Allemagne et se diffusant à toute l’Europe au cours du XIXe siècle, jusqu’aux années 1850. Rejet du classicisme et du siècle des Lumières, Il s’exprime dans la littérature, la peinture, la sculpture, la musique, la politique et la danse. Il se caractérise par une volonté de l'artiste d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer ses états d'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique.


 
• Les précurseurs :  Rousseau avec les rêveries du promeneur solitaire, Chateaubriand,
• Les grands auteurs romantiques :  Lamartine, Hugo, Musse, Stendhal.

Image souvent associée au romantisme :
Caspar David Friedrich, Le Voyageur contemplant une mer de nuages, 1817-1818 (Kunsthalle de Hambourg).

Si vous souhaitez pousser plus loin :
-http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/le_romantisme_en_litt%C3%A9rature/185879
- http://www.espacefrancais.com/le-romantisme/

lundi 6 février 2017

Oulander - Le voyage tome 3 - Diana Gabaldon


Présentation de l'éditeur ( J'ai lu) - Romance - Aventure - Histoire 
Traduction : Philippe Safavi

Vingt ans après avoir été inexplicablement ramenée en plein coeur du XVIIIe siècle, dans une Écosse à feu et à sang qui luttait pour son indépendance contre l'éternel ennemi anglais, Claire Randall n'est jamais parvenue à oublier Jamie Fraser. Les années qu'elle a vécues à ses côtés demeurent pour toujours gravées dans sa mémoire. Aussi, apprenant qu'il a survécu, elle voyage de nouveau dans le temps et retourne dans ce passé chargé de souvenirs et d'émotions, prête à braver tous les dangers pour tenter l'impossible : retrouver Jamie.




C'est une drôle d'aventure pour moi cette saga ! Lira ...Lira pas ... En fait, j'ai lu il y a quelques temps, le tome 1 dont voici la chronique ici.
L'idée de départ est géniale, le rêve de beaucoup d'entre nous, se retrouver projeté dans le passé et y découvrir une vie meilleure, l'amour de sa vie et des être charmants, charismatiques. Un peu idyllique tout ça.. Le ton tournant trop à la romance, je m'arrêtais en plein milieu du tome 2...  Et puis, j'ai trouvé à la médiathèque les deux premières saisons en DVD ... La curiosité l'emporte... et vous l'aurez compris, je n'ai pas été déçue ! 


Une série magistrale au niveau de l'ambiance historique, des costumes et des personnages très attachants, ils sont dans le ton du livre et franchement, j'ai dévoré les deux saisons en un clin d'oeil ! Claire et Jamie nous charment sans jeu surfait, ils sont très naturels et donnent vraiment envie d'y croire, je ne vous parle pas de cette "saloperie" de Randall qui est à baffer tout au long de la série, et qu'ils ont vraiment bien choisi pour ce rôle !  
Tellement désespérée de les quitter, et en attendant les saison 3 et 4 prévues en milieu d'année 2017, je décide de reprendre la lecture exactement là où finit la saison 2 et qui correspond au tome 3 " Le voyage".

Ne pas lire si vous ne connaissez pas la suite .....
 Je risque de dévoiler des petites choses ......

Et voilà, les quelques 1000 pages dévorées en à peine deux semaines, un excellent tome sur la suite des aventures de Claire et Jamie ! ça n'arrête pas ! le rythme est effréné et c'est sans doute grâce à l'écriture fluide de Diana Gabaldon qu'on avance aussi vite dans l'histoire et dans le livre. Aucun temps mort ... Une grande première partie nous permet de voir ce que Jamie est devenu quand Claire est revenue dans notre époque, pauvre bougre, il en a bavé mais on ne peut pas s'empêcher de penser qu'il a une sacré bonne étoile sur sa tête ! L'auteur veille sur lui ...

Dès le retour de Claire,  Brianna et son ami de leur côté, ne cessent de chercher à trouver des traces de Jamie dans les livres d'histoire. Ils cherchent à prouver qu'il n'est pas mort sur le champ de bataille de Culloden, et même si le lecteur se doute bien de ce fait, c'est très émouvant et bien mené au point qu'on y croirait, il faut dire que l'auteur mêle à la perfection l'histoire du pays et celle de ces protagonistes et tout cela n'est pas dénué de charme. Je continuais donc à lire avec de plus en plus d'avidité car il me tardait de les voir réunis à nouveau ... et cette attente est assez longue,  la tension montent beaucoup, et du coup, j'ai presque trouver leurs retrouvailles un peu fade, je m'en faisais une telle joie ... mais là c'est moi qui me fait un film ! 

Ensembles de nouveau, la vie ne les laissera pas prendre du bon temps à Lallybroch, il semble que leur sort en soit jeté et que leur vie ne va être qu'un enchainement de courses-poursuites, de chasse au trésor, de chasse à l'homme qui va les mener au bout du monde ...D'ailleurs, j'ai eu du mal à quitter les côtes écossaises, et j'avais même peur que l'histoire m'intéresse moins ... nanananan, je vous rassure  c'est aussi agréable de suivre leurs péripéties sous les tropiques ... même si on espère bien les retrouver au pays du tartan, des cornemuses et des highlanders ... Le tome 4 est sur ma table de chevet, il n'y restera pas longtemps !







La bataille de Culloden

La bataille de Culloden (16 avril 1746) marque l'échec du quatrième des débarquements royalistes en Écosse, après ceux de 1692, 1708, et 1715, et la fin des espoirs de restauration de la lignée des Stuarts sur les trônes d'Écosse et d'Angleterre. 
Charles Edouard Stuart

Du point de vue militaire, il s'agit d'une victoire tactique des canons Hanovriens, face à une armée formée principalement de Highlanders écossais issus des clans fidèles à la lignée jacobite. Pour la première fois, la spontanéité des guerriers jacobites sera mise en échec par la rigueur et la discipline des fusiliers du duc de Cumberland.
Duc de Cumberland

Cette défaite entraîna une répression sauvage qui valut à Cumberland le surnom de « boucher ». Il ordonna à ses hommes de tuer les blessés, les prisonniers et même des spectateurs. Les rescapés furent poursuivis. Les maisons proches du champ de bataille furent systématiquement incendiées, pour qu'elles ne servent pas de refuges aux survivants.



Par ailleurs, la défaite eut pour conséquence la défiance de Londres envers l'Écosse, ce qui amena à expulser les paysans écossais de leurs propres clans. La volonté anglaise de briser l'identité écossaise était profonde : interdiction de posséder une arme, d'exhiber le tartan, de porter un kilt et même... de détenir une cornemuse ! En 1747, Londres vote l'abolition des juridictions héréditaires. Cela supprimait les liens féodaux entre les chefs et leur clan. Dès lors, les chefs s'assimileront à de simples gros propriétaires terriens dégagés de tous liens avec les populations et seulement soucieux de faire fructifier leurs terres. Beaucoup furent poussés à émigrer aux États-Unis.




38- Le Pince-Nez en Or : lire un livre comportant un objet en or sur sa couverture
Février - Romance