jeudi 29 mars 2012

Un peintre figuratif Raphael Toussaint


Raphael Toussaint, né à la Roche-sur-Yon en 1937, il commence à peindre à l'âge de 13 ans, Vincent Van Gogh et les impressionnistes sont ses repères. Il devient peintre professionnel en 1970, il vit et travaille au Poiré-sur-Vie en Vendée.


Je voulais vous parler de ce peintre car j'aime beaucoup son travail, il est reposant pour les yeux et l'esprit, on passe des heures à regarder ces toiles, elles sont fructueuses et gorgées de détails, c'est un ravissement.
Son travail est tout en rondeur, souple, lissé, tout est douceur et tendresse. Les couleurs sont fraîches et les dégradés somptueux, le dessin par petites touches permet un grand réalisme, tous les détails sont minutieusement mis en scène. 
Des scènes de vie dans des paysages magnifiques avec souvent de grandes étendues de ciel, il recherche beaucoup la clarté et la luminosité du ciel pour créer ensuite des ombres ou des renvois de lumière sur les maisons ou les personnages. C'est un regard d'enfant qui dessine sa région natale : la Vendée et qui la décortique avec soin et amour.  
Une petite anecdote, vous remarquerez un personnage récurrent dans quasiment tous ses tableaux, un petit bonhomme en pull rouge, chauve et grisonnant sur les tempes...  je crois qu'il lui ressemblent beaucoup....
Pour en découvrir plus sur Raphael Toussaint

mercredi 28 mars 2012

Le " Printemps du Livre " de Montaigu en Vendée

Cette année plus de 200 auteurs vont se sont donner rendez-vous à Montaigu pour la 24 ème édition. C'est un week-end de fêtes autour du livre et de la culture sur le site du Théâtre de Thalie.
Sous la présidence de Mireille Calmel

Du 30 mars au 1 avril 2012

Au programme :
- Des rencontres et des dédicaces
- Des lectures publiques
- Remises du prix Ouest et Ouest jeunesse
- Echanges avec les auteurs, débats sous forme de cafés littéraires

Pour connaitre les auteurs et plus de renseignements sur l'organisation de ces 2 jours, cliquez sur ce lien "Printemps du livre"

Tous les ans, nous faisons notre balade à Montaigu, près de chez nous. C'est un salon à échelle humaine, il est agréable de s'y promener, on peut rencontrer les auteurs et parler très simplement avec eux. Les stands sont disposés sous un immense barnum, et l'ambiance est conviviale. Ce n'est pas le Salon de Paris, alors bien sûr, il y a très peu de têtes d'affiche, mais c'est aussi la possibilité de découvrir des auteurs plus régionaux et c'est très intéressant.
L'année dernière j'ai pu discuter avec Jean d'Aillon (la série des Fronsac), Evelyne Brissou Pellen, (la série ado des Garin Trousseboeuf), Pierre Bordage, que j'ai découvert et à qui j'ai acheté 'l'enjomineur' un beau récit fantastique et historique. Enfin ce furent de bons instants alors cette année je renouvelle ma présence sur ce site, je vais donc y traîner ce week-end en espèrant trouver de nouveaux auteurs et de belles histoires encore à lire.


jeudi 22 mars 2012

Fedeylins • T.1 Les rives du Monde • Nadia Coste

Je remercie vivement "Book en Stock" et les éditions GRÜND pour m'avoir permis de participer à cette lecture commune et de pouvoir en débattre ensuite avec l'auteur.
Ils ont été sélectionné également :  Lauryn, Lady K, Blackwolf, cerisia.

Présentation de l'éditeur  (Gründ) - Fantasy
Comme tous les fedeylins, petits êtres ailés vivant au bord d'une mare qui constitue leur monde, Cahyl éclot sur un nénuphar. Comme tous les fedeylins, il doit braver la noyade et de dangereux poissons avant d'atteindre le rivage, Comme tous les survivants de cette première épreuve, Cahyl se présente devant les Pères fondateurs, avide de connaître la caste choisie pour lui et l'avenir tout tracé qui l'attend. Mais Cahyl est différent : il lui manque la marque qui le lierait à son destin. Son existence même fait trembler les bases de sa société et cela, tout le monde n'est pas prêt à l'accepter.


Avant la lecture : Je ne suis pas habituée à lire des livres "plutôt" consacré à la jeunesse, mais les quelques avis que j'avais pu voir, m'avait fortement donné l'envie de m'y plonger. Une belle couverture qui laisse présager un monde fascinant à découvrir. Alors, à nous deux, Fedeylins ! 

Après la lecture : Les bases d'un monde se posent dans ce premier tome :  Les "Fedeylins", petits êtres ailés, vivants dans les marais, sont doux et travailleurs (genre petite fourmis avec des ailes...). Ils sont entourés de prédateurs tels que les "gorderives",  des êtres brutaux et gluants (qui ressemblent beaucoup à de gros crapauds baveux), leurs pires ennemis depuis des décennies...
Cette société très hierarchisée, se définit en castes, les créateurs, les batisseurs, les récolteurs, les prieurs, les transmetteurs... Tout ce petit monde est supervisé par les 5 pères fondateurs, qui sont seuls à pouvoir féconder les  œufs des "Fedeylins". Ces êtres sont très attachés au concept du "destin", et une marque derrière l'oreille les associe pour la vie à une caste, donc pas de marque, pas de caste, et pas d'appartenance à un groupe... et là, on n'est touché par ce petit être, qui s'apercevant qu'il n'a pas de marque, se retrouve avec le moral est bien bas (quasiment dans les chaussettes). Il me fait alors beaucoup pensé "au vilain petit canard"... Cet anti-héros nommé Cahyl, vit mal cette différence, et on le comprend puisque cela signifie un rejet des siens, et l'amour de sa mère n'y suffira pas. Seule son amitié grandissante avec un gorderive lui donne du bonheur, mais cette amitié est contre nature...

C'est une belle écriture, douce et poétique, elle est légére, et ce ton cotonneux transcrit très bien l'ambiance que dégage ce petit peuple, il vit comme dans une bulle, faite de routine et de tranquillité. Et comme collant parfaitement à l'histoire, le ton s'accélère lorsqu'il commence à se passer enfin quelque chose dans la vie du "fedeylin".

.Je dois dire que j'attendais un univers plus fantaisiste et charmant. Il n'y a pas assez de description, à mon goût, qui permettent de se faire une idée de l'environnement de Cahyl, c'est un monde de marécage assez banal à nos yeux. En effet, mis à part les "fedeylins", les autres protagonistes sont assez ordinaires, crapauds, insectes et oiseaux de marais en tout genre. Un microcosme qui ne m'a pas assez fait rêver, je le regrette, mais sans doute est-ce voulu !? car tout semble suggérer que le monde de Cahyl est triste et simpliste, et que son plus grand désir, (qu'il n'ose encore s'avouer clairement), est de le quitter. On a bien envie de la secouer ce petit fedeylin, et de lui dire ne pas écouter les préceptes de ces pères.
 "....troubler l'ordre établi empêche d'accéder au bonheur."
... Non, non, non, on sent bien que la rébellion va forcèment poindre !!!!  Car  ne rien changer, c'est : ne pas avoir de projets, pas d'espoir, pas d'envie ... et alors pas d'histoire intéressante. Cette première partie est un peu répétitive, Cahyl se pose souvent les mêmes questions, il souffre d'un don d'empathie qu'il ne comprends pas et qu'il ne maîtrise pas. L'auteur nous rappelle le cycle de leurs métamorphoses, les saisons qui passent... Et on a l'impression que la "vraie" histoire n'a pas véritablement commencé, ces passages restent un peu long à la lecture, car on a envie qu'il se lance dans une aventure.... Les dernières pages du livre nous apportent enfin ce plaisir, et l'histoire on le sent va décoller, en même temps que s'envolent les deux amis vers l'inconnu...

Pour conclure, c'est une belle histoire de sentiments, on y retrouve les ingrédients de la comédie humaine, joie, tristesse, remise en question, haine, jalousie, amitié, à travers deux êtres différents et complémentaires. Le cadre de l'histoire est très actuel finalement et nous donne réflexion sur les choses simples de la vie et sur le bonheur... Et la tristesse latente du début se transforme peu à peu par l'envie et la joie de partir à la découverte du monde... A méditer.


mardi 13 mars 2012

L'Indésirable - Sarah Waters

Présentation de l'éditeur (10-18) - Frissons
Depuis la seconde Guerre mondiale, la demeure d'Hundreds Hall n'est plus que l'ombre d'elle-même : loin de sa splendeur passée, d'étranges événements se succèdent et distillent entre les murs un vent de terreur. Faraday, médecin de campagne, assiste la famille Ayres qui s'efforce de cacher la débâcle. A moins que le coeur du manoir ne soit rongé par un lugubre secret.

Avant la lecture : Il m'arrive très régulièrement de choisir un livre grâce aux commentaires persuasifs des copines de blog, et cette lecture en fait partie, elle est parmi de nombreux de coups de coeur. La couverture de la première édition chez Denoel en grand format était assez alléchante, par contre, celle du livre de poche, manque de raffinement par rapport à l'intrigue. Alors coup de coeur ou pas ?

Après la lecture : J'avoue que lorsque hier soir, j'ai refermé le livre sur cette histoire, j'ai eu du mal à m'endormir ressassant plusieurs questions. Il est des livres où l'on passe comme un simple voyageur, on est spectateur de l'histoire, il nous manque les informations d'une fin classique et nous pouvons envisager notre suite.... C'est une façon d'entretenir un certain flou, et c'est aussi le charme qui se dégage de ce livre, il marque profondément l'esprit.

L'histoire est terrifiante. Plantons le décor : Un vieux manoir perdu dans la campagne britannique dans un grand état de dégradation. Trois personnages principaux y vivent, La vieille veuve mère de famille qui pleure la perte de son aînée plusieurs décennies auparavant, Roderick, un fils qui semble souffrir de séquelles, après la guerre, et Caroline, une vieille fille au caractère fort. Cette famille désargentée de la gentry britannique vit de façon taciturne, dans une perpétuelle nostalgie. Le docteur Faraday va se retrouver mêlé à leurs histoires de famille, il va s'attacher à eux et à l'imposante maison qu'il avait découvert trente ans auparavant avec des yeux d'enfants. Cette maison qui semble receler un secret, d'étranges phénomènes vont bientôt s'y produire et dégrader peu à peu les esprits de leurs occupants...

Les scènes angoissantes sont parfaitement décrites, le style est fluide et fait monter la terreur en intensité, ces passages sont suivis de moments plus agréables qui détendent un peu l'atmosphère. Ce portrait de l'Angleterre des campagnes avec des éléments fantastiques nous rappelle que c'est le lieu idéal pour évoquer "les fantômes du passé".

Pour conclure, c'est un excellent livre d'ambiance et d'atmosphère que l'on dévore parce qu'on veut savoir comment ce pauvre docteur Faraday va s'en sortir, entre les fantômes du passé et son amour grandissant pour la fille de la famille... J'ai beaucoup pensé à un autre livre en lisant celui-ci, et qui m'avait plu fortement, il est dans cette même veine, il s'agit de "la séance" de John Harwood, que je recommande vivement pour les amateurs d'ambiance gothique, britannique, avec une goutte de fantastique...



vendredi 9 mars 2012

Emmanuel Le Bret - Conan Doyle contre Sherlock Holmes


Présentation de l'éditeur (Editions du moment) - Biographie
Quand Arthur Conan Doyle voulut faire disparaître son héros, Sherlock Holmes, toute l'Angleterre victorienne s'est dressée pour protester. En fait, nombre de ses lecteurs pensaient que le plus célèbre détective du monde existait vraiment. Il était censé avoir résolu un bon millier d'affaires criminelles, maîtriser la boxe française, la canne, l'escrime, les arts martiaux, être chimiste et toxicologue, bibliophile, bon connaisseur du bouddhisme, violoniste talentueux, musicologue amateur et apiculteur à ses heures... 
A l'image de ce mythe, son créateur fut aussi un homme aux multiples talents. Tout à la fois athlète émérite, fou de boxe et de cricket, médecin, ophtalmologue et, bien entendu, écrivain prolifique. Passionné d'histoire et travailleur infatigable, cet aventurier fut, en outre, un visionnaire qui imagina par exemple le tunnel sous la Manche. Animé d'idées chevaleresques, il défendit à maintes reprises devant les tribunaux des victimes d'erreurs judiciaires. Le plus étrange, c'est que l'écrivain, à ce point identifié à son Sherlock,  fut souvent consulté par Scotland Yard sur des enquêtes difficiles. Ce héros, qu'il ne pouvait plus supporter, car il aurait aimé être reconnu pour ses oeuvres historiques. Cette biographie passionnante consacrée à Conan Doyle nous fait découvrir un authentique personnage romanesque.


Avant la lecture : La vie de l'auteur du plus illustre des détectives devrait être passionnante, j'attends beaucoup d'informations de ce genre de biographie, qu'est-ce qui a pu déclencher chez Doyle la création de ce héros ? Beaucoup de générations sont fans, ces romans policiers sont assez édulcorés, mais on se souvient tous du "Chien des Baskerville " immortalisé par le cinéma, il se dégage une atmosphère inquiétante un peu kitch, et c'est charmant. 
Il y a quelques années, j'ai lu l'autobiographie d'Agatha Christie, sa vie est intéressante à plus d'un titre, mais je n'ai pas trouvé les explications que j'attendais, la source de ses inspirations, ces méthodes d'investigations... j'aurai du choisir de lire une biographie plutôt qu'une autobiographie, car le recul de l'auteur est nécessaire, et il recherche souvent les anecdotes trucculentes qui rendent plus significative la vie de son sujet. A ce titre, le livre de François Rivière "Agatha : duchesse de la mort" est plus prolixe en renseignement. Enfin revenons à nos moutons ... Alors est ce que la vie de Doyle a déteint sur son héros ou est-ce le contraire ?

Après la lecture :  Penser que des personnes ont pleuré la mort de sherlock Holmes à la sortie de sa dernière histoire, cela parait démesuré pour un personnage de fiction, il a fallu donc un grand talent pour tromper les foules et faire croire que le bonhomme existait... Cela laisse songeur.
Arthur Ignatius Conan Doyle est né en 1859 à Edimburg, dès son plus jeune âge, ce jeune écossais se  passionne pour l'histoire. Sa lecture préférée, "Ivahnoé "de Walter Scott. Il écrit d'ailleurs très tôt des récits historiques. Pensionnaire à l'école, sa famille lui manque, il se crée une carapace physique et pour oublier le dur enseignement qu'il reçoit auprès de pères jésuites, il se donne à fond dans le sport et devient un redoutable athlète, cricket, rugby, boxe, football... Plus tard à Cambridge, il prend vraiment goût à la littérature et à la poésie, il aime Jules Verne et les voyages extraordinaires que le font rêver. Il écrit quelques essais, mais sa mère voudrait qu'il devienne médecin. Il reste néanmoins enthousiasmé par l'écriture, c'est l'heure d'Edgar Allan Poe, c'est aussi l'époque de Vidocq...
Arthur, élevé dans une famille pétrie de religion, développe aussi un esprit très rationnel,  il s'inscrit donc en 1876 à la faculté de médecine et rencontre celui qui va changer son destin, le docteur Joe Bell. C'est un grand médecin et chirurgien, amateur de sport et qui a un sens de l'observation inné... On voit là, poindre l'image du futur Sherlock Holmes !. Il sent qu'il lui faut un héros hors du commun pour sortir de l'anonymat, ce sera "Holmes", nom d'un grand chirurgien de sa connaissance, il lui trouve un accolyte Watson, en référence également à un médecin rencontré à Edimburg. Les premiers écrits ne marchent pas fort, le succés sera tardif mais sans précédant grâce au "The strand magazine". Ce journal publie sous forme de feuilleton les histoires policières de Doyle. Ce dernier préfére écrire des romans historiques et regrette l'engouement des gens pour ce détective complexe, mais c'est le public qui décide !

Je ne vais pas dévoiler toute l'histoire de sa vie, mais si le style et l'écriture sont très simple, il n'en reste pas moins que l'essentiel est dit, et que le livre fourmille de petites anecdotes sympathiques comme par exemple, saviez vous que la fameuse phrase "Elementaire, mon cher Watson !" n'est pas de Doyle, mais vient du premier film parlant "Le retour de Sherlock" et c'est une réplique du cinéaste mais pas de l'auteur. Intéressant aussi, de savoir que Jules Bonnot, célébre fondateur de la "bande à Bonnot" a été le chauffeur de Doyle, Sherlock ne l'aurait-il pas inspiré ?

Pour finir, voilà comment Doyle voyait Sherlock Holmes " ....Je le voyais très grand, d'une taille dépassant six pieds mais d'une minceur qui l'allongeait encore, figure en lame de couteau, un grand nez en bec de corbeau et deux petits yeux très rapprochés...."  C'est bien comme ça que je le vois aussi  et vous ? ...

Pour les inconditionnels, je conseille la deuxième saison de la série britannique"Sherlock", à la télévision le 21 et 28 mars sur France 4. C'est une excellente fiction qui revisite le mythe de Holmes de façon moderne mais en gardant un flegme et un humour anglais exquis...


jeudi 8 mars 2012

"Mon théâtre" à l'honneur !

Mon goût et mon amour de la lecture m'ont conduit à aimer également le théâtre, ma deuxième passion. Il y a 5 cinq, ma moitié et moi-même avons crée une compagnie amateur dans notre bourg. Les deux prochains week-end, nous nous produisons sur scène en jouant une pièce écrite par nos soins, nous faisons aussi nos décors. C'est ce qui fait notre originalité et notre "petit" succés. Notre amour pour la lecture et les histoires bien faites nous ont permis de mettre par écrit nos envies, et comme nous pratiquons aussi l'escrime artistique, nous y insérons des combats d'escrime souvent en costumes d'époque, les gens en raffolent.... L'année dernière, je me suis lancée à mon tour dans l'écriture, et j'ai "pondu" une comédie policière genre Agatha Christie "Le mystère du sarcophage", inspiré de notre voyage en Egypte. Evidemment, il y a une affreuse histoire de momie, des courses poursuites dans une pyramide et de beaux combats aux sabres... Cette année, c'est une pièce qui se passe dans une abbaye "Ô mon dieu, mon dieu !" dont j'assure la mise en scène, c'est exaltant et presque plus intéressant pour moi que de jouer. Vous savez maintenant pourquoi j'ai choisi La Licorne comme pseudonyme, c'est aussi le nom de ma compagnie. Ce nom symbolise mon amour pour la Fantasy, les histoires imaginaires, les rêves, et elle est aussi la force et sa corne représente l'épée que j'aime manier. Et si vous voulez en savoir un peu plus sur notre travail, vous pouvez jeter un oeil sur le blog de la Compagnie de la licorne ... Je vais être un peu occupée pendant ces deux semaines...

Les 6 acteurs de cette année en costumes