Présentation de l'éditeur (pocket) - Policier - Thriller
« Tu l'as laissée mourir... » Christine Steinmeyer croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée. Mais l'homme qui l'interpelle en direct à la radio, dans son émission, semble persuadé du contraire... Bientôt, les incidents se multiplient, comme si quelqu'un avait pris le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s'effondre. Avant que l'horreur fasse irruption. Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d'une chambre d hôtel. Une chambre où une artiste plasticienne s'est donné la mort un an plus tôt. Quelqu'un veut le voir reprendre du service... ce qu'il va faire, à l'insu de sa hiérarchie et de ses collègues. Et si nos proches n'étaient pas ce que nous croyons ? Et si dans l'obscurité certains secrets refusaient de mourir ? Non, n'éteignez pas la lumière, ou alors préparez-vous au pire..
« Tu l'as laissée mourir... » Christine Steinmeyer croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée. Mais l'homme qui l'interpelle en direct à la radio, dans son émission, semble persuadé du contraire... Bientôt, les incidents se multiplient, comme si quelqu'un avait pris le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s'effondre. Avant que l'horreur fasse irruption. Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d'une chambre d hôtel. Une chambre où une artiste plasticienne s'est donné la mort un an plus tôt. Quelqu'un veut le voir reprendre du service... ce qu'il va faire, à l'insu de sa hiérarchie et de ses collègues. Et si nos proches n'étaient pas ce que nous croyons ? Et si dans l'obscurité certains secrets refusaient de mourir ? Non, n'éteignez pas la lumière, ou alors préparez-vous au pire..
Comme toujours, je commence un roman de Bernard Minier avec enthousiasme, il a le don de me tenir river à ses lignes et de me faire découvrir de nouveaux décors dans des mises en scène sophistiquées. J'apprécie son approche et son audace pour détourner un polar et lui donner des allures de thriller. L'écriture n'est pas spécialement ciselée à mon goût, mais elle est éloquente et je suis emportée dès que je prends pieds dans l'intrigue. La lecture se fait alors rapide et ça coule tout seul.
Ayant lu SOEURS dernièrement, je reviens en arrière pour reprendre l'ordre chronologique, LE CERCLE m'avait un peu moins surprise, j'avais trouvé des petites longueurs car il y avait un peu trop de mystères à résoudre et de pistes à suivre, mais celui-ci est vraiment très bon, et me rappelle les sensations que j'ai eues en lisant GLACE.
Je ne peux pas dire que le postulat de base soit très original, car on a la sensation d'avoir lu des choses similaires, on pense à Karine Giebel et le supplice de la femme suivie et harcelée avec son très bon "juste une ombre"... Mais ... le ton va aller crescendo dans cette diabolique histoire, et Minier nous emmène dans un tout autre délire, je salue son inspiration car c'était étonnant d'avoir la tête dans l'espace et de découvrir que l'histoire aborde la vie des spationautes, des héros que notre conscience voudrait laisser au firmament ! Mais rien n'est rose avec notre maître du polar et aucun cadeau n'est fait. C'est ainsi qu'on se retrouve encore dans un engrenage dérangeant, et franchement certaines scènes sont "hitchcockiennes" ! On apprend vite que la violence physique n'est souvent rien comparée au harcèlement moral qui peut conduire très vite une personne à franchir ses dernières limites. Et tout ça sur un fond d'air d'Opéra, le contraste est encore plus saisissant !
Je ne peux pas dire que le postulat de base soit très original, car on a la sensation d'avoir lu des choses similaires, on pense à Karine Giebel et le supplice de la femme suivie et harcelée avec son très bon "juste une ombre"... Mais ... le ton va aller crescendo dans cette diabolique histoire, et Minier nous emmène dans un tout autre délire, je salue son inspiration car c'était étonnant d'avoir la tête dans l'espace et de découvrir que l'histoire aborde la vie des spationautes, des héros que notre conscience voudrait laisser au firmament ! Mais rien n'est rose avec notre maître du polar et aucun cadeau n'est fait. C'est ainsi qu'on se retrouve encore dans un engrenage dérangeant, et franchement certaines scènes sont "hitchcockiennes" ! On apprend vite que la violence physique n'est souvent rien comparée au harcèlement moral qui peut conduire très vite une personne à franchir ses dernières limites. Et tout ça sur un fond d'air d'Opéra, le contraste est encore plus saisissant !
Nous suivons l'histoire de Christine Steinmeyer, qui, en très peu de temps, devient le souffre douleur d'une vengeance démesurée et pourrait presque nous faire basculer dans une histoire fantastique avec des esprits frappeurs ou des mauvais fantômes. On sursaute autant que cette jeune femme qui se voit acculée et poussée à l'impensable, on s'attache à elle, mais on sent aussi qu'elle doit avoir des choses à cacher, on ne s'acharne pas sur quelqu'un sans raison ... n'est ce pas ?
Son seul allié dans cette histoire sera notre commissaire Servaz, héros récurrent qui n'aura pas la vedette dans ce chapitre, il faudra même attendre assez longtemps pour qu'il reprenne du service, il se remet d'une vilaine dépression dans une maison de repos pour flic en détresse. Le coupable n'aurait d'ailleurs pas dû le mêler à cette affaire car c'était ne pas connaitre la détermination de Martin Servaz à résoudre des enquêtes complexes !
Il faut quand même que je relève quelques petites coïncidences trop bien venues et des éléments qui frôlent l'improbabilité... Mais au final, un très bon suspens, aucun temps mort, et des révélations qui s'enchainent dans les dernières pages à un grand rythme. On referme le livre secouée par cette histoire ! Vivement le prochain NUIT (Je viens d'en attaquer la lecture d'ailleurs ! Quand on aime on ne compte pas !)
En lecture commune avec Chris, sa chronique c'est par ici !