mercredi 25 juillet 2012

Pour ce nouveau défi, j'ai passé une journée chez les Farfadets ...

Ma petite excursion au pays des Farfadets, en Bretagne, ne sait pas passé comme je l'aurai voulu, car lorsque je me suis retrouvée seule dans la magnifique forêt de Huelgoat à la nuit tombante, j'ai entendu des bruits bizarres, des murmures, des rires lointains.... j'ai soudain eu très peur...
Et tout à coup, de petits êtres à l'air aimable et aux sourires malicieux ne sont manifestés...

Très gentils au début, ils m'ont ensuite demandé de leur lire tous les livres de contes, de belles histoires qu'ils avaient accumulés au cours de l'année... Ils ont beaucoup insisté et j'ai bien senti que je n'avais pas le choix.

Assis autour de moi, ils ne m'ont pas laissé une minute de répit, et j'ai du lire des centaines de légendes toute la nuit...

Ils m'ont laissé partir le lendemain matin, après la lecture du dernier livre... Ce livre, je l'ai trouvé par la suite  dans une librairie celtique, c'est le grand livre des Korrigans de Pascal Moguérou et c'est mon coup de coeur, une belle retrospective de ce monde imaginaire et magnifique avec des dessins superbes.






Et pour vous prouver mon histoire, j'ai eu le temps de prendre une photo avant le coucher du soleil, et cette photo est vraiment faite pour le deuxième défi de Stellade et Lisalor.

Vous ne trouvez pas ?



"Lire c'est le pied au milieu des farfadets ..."


mardi 24 juillet 2012


Tous les mardis, vous ouvrez le livre que vous êtes entrain de lire à la page 31 et vous choisissez une phrase. Elle peut-être révélatrice du roman, vous plaire par son style, vous déplaire... 
Bref vous êtes libres ! Pourquoi la page 31 ? Parce que c'est au début du roman, mais pas trop tôt non plus. Et c'est aussi parce que Sophie est née un 31 ! Retrouvez ces phrases sur son blog



".... Au sein du blizzard retentit le hurlement, glacial, sinistre et triomphant d'un loup. Forral se figea, horrifié.
- Oh non, murmura-t-il. Eilin le tira par le bras, le visage illuminé par la joie.
- Ils l'ont trouvé ! s'écria-t-elle.
Forral frémit. Dieux, avait-elle réellement perdu l'esprit ? Ecœuré au delà du supportable, il leva le poing pour la frapper.
- Forral, non ! hurla Eilin. Ce sont les loup d'Aurian - ses amis. Je leur ai demandé de la chercher.
Stupéfait, Forral baissa lentement le bras. Le loup hurla de nouveau.
- Hâtons-nous, dit Eilin. "

Extrait de "Les artefacts du pouvoir" - Tome 1 - Aurian de Maggie Furey

De la belle fantasy, une histoire intéressante, des paysages et des scènes de vie bien décrites. Les personnages sont assez stéréotypés mais très attachants. Une belle découverte pour l'instant !

mercredi 18 juillet 2012

L'historienne et Drakula - Tome 1 et 2 - Elizabeth Kostova




Présentation de l'éditeur (Pocket) - Policiers - Thrillers 

J'ai tout découvert un après-midi de 1972, en fouillant dans la bibliothèque de notre maison d'Amsterdam. Un livre ancien a attiré mon regard : toutes ses pages étaient vierges, sauf une, comportant un dessin. Jamais je ne l'oublierai : un dragon entourant de ses griffes un seul mot, DRAKULA. Enfin le mystérieux passé de mon père s'éclairait : la soudaine disparition de son directeur de thèse, ses propres recherches, ses voyages … pour cerner cette figure de l'Histoire, Vlad l'Empaleur. J'ai su alors qu'à mon tour rien ne pourrait me détourner de cette quête. Même si, à l'ombre de Drakula, la vérité est sortie de la légende, plus terrifiante encore.


Avant lecture : Twilight, ainsi que de nombreuses séries américaines sont en passe d'immortaliser le mythe du vampire, et il devient dans l'air du temps de lire sur ce sujet, on en voit partout ... Avant de m'essayer à ce genre littéraire sanguinolent et plein d'actions comme "13 balles dans la peau" qui va suivre dans mes lectures, je voulais lire une histoire plus édulcorée avec des connotations historiques, et en relation avec le "vrai" Vlad Dracula, prince de Valachie.
A ce sujet, il convient pour la petite anecdote de dire que le titre de "Dracula" est un héritage de son père VLAD II qui le reçut de l'empereur Sigismund de Luxembourg, lors de son intronisation au sein de l'ordre chevaleresque du Dragon. "Dracula" est donc un grade au sein de cet ordre "Draco" qui signifie Chevalier du Dragon. En même temps, le mot "Dracul" signifie "diable" en roumain contemporain… On comprend mieux l'amalgame...

Après lecture : J'ai donc enchaîné à quelques semaines d'intervalle, les deux tomes de cet ouvrage. Un récit plein de charme, qui m'a enthousiasmé jusqu'à la fin, et que je recommande vivement aux amateurs du genre "vampire soft", pas de sang à toutes les pages, pas de tueries, mais de belles émotions et une histoire accès sur des recherches historiques pour retrouver des personnes disparus étrangement.

Elizabeth Kostova nous donne des précisions historiques sur l'ensemble du règne de Vlad Drakula, ces recherches sont complètes et fouillées, elles ont duré 10 ans d'après ces dires. Sa documentation est riche sur les régions, les croyances et les traditions des pays d'Orient, valachie, roumaine, Bulgarie… Je n'ai pas cherché à savoir si toutes ces informations étaient exactes, mais elles ont suffit pour me faire entrer dans cet univers et me faire savourer pleinement le récit. Cette multitude de détails donnent une grande véracité à l'histoire, et malgré cela, on ne s'ennuie jamais. Enfin ce fut mon cas ! 

Le découpage des chapitres est bien exploité. L'héroïne raconte son histoire et celle de son père en même temps, "une histoire dans l'histoire". C'est bien rythmé, le style est fluide, et on ne se perd jamais entre les deux intrigues qui sont aussi captivantes l'une que l'autre. En effet, l'héroïne recherche son père  qui a disparu étrangement en recherchant lui-même son professeur de thèse et mentor. A l'aide de lettres et de documents laissés par son père, elle va peu à peu suivre le chemin qu'il a parcouru pour le retrouver et apprendre à ses dépends l'histoire de sa propre existence.

Le tome 1 plante bien l'intrigue et le décor, et nous donne une profusion d'éléments historiques qui vont permettre de bien camper l'histoire. Avec le tome 2, nous rentrons dans la partie le plus "sportive" du livre, on voyage de villes en villes, de monas­tè­res en biblio­thè­ques, de salles d’archi­ves en cryp­tes aban­don­nées... les révélations et les actions s'enchainent avec force et nous surprennent ... Dans cette deuxième partie, l'histoire des vampires passent souvent en second plan, par rapport à l'histoire familiale qui lie les principaux protagonistes.

Attention, les mordus d'actions, de cadavres et de sang dégoulinant, risquent de ne pas y trouver leur compte, c'est assez "soft" dans l'ensemble. J'ai beaucoup aimé la fin assez émouvante qui donne toute son envergure à l'histoire de cette famille dont on suit les pérégrinations depuis le début. Vraiment, ce fut pour moi, une très belle découverte !

Et comme l'écrit Astrid de Laminat du figaro. "La fiction utilise astucieusement la grande histoire. On est mordu !"

mardi 17 juillet 2012

L'enfant des cimetières - Sire Cédric


Présentation de l'éditeur (Pocket) Thriller
Un fossoyeur vivant près d'un cimetière est pris de folie hallucinatoire et toute sa famille avant de se suicider. Un adolescent, se croyant poursuivi par des ombres, menace de son arme les occupants d'un hôpital et tue Kristel, une artiste peintre. David, photo-journaliste - et compagnon de Kristel -, décide de découvrir l' origine de cette vague de meurtres sordides, et de suicides, qui ne cesse d'augmenter. Bientôt, il va être confronté à l'inimaginable …

Avant lecture : Comment peut-on ignorer plus longtemps cet auteur que beaucoup considère comme le maître du genre ? J'ai finalement décidé qu'il était temps de le lire, de me faire ma propre idée, et surtout de savoir si j'allais être victime à mon tour de cet engouement. Cet auteur se distingue déjà par son nom de plume et son physique soigné, androgyne, un visage qui m'inspire un savant mélange d'elfe noir et de vampire gothique… Tout un programme.

Après lecture : Ah ! Ça y est, je suis piquée comme on dit, une belle surprise, une écriture fluide, simple et efficace qui vous fait tout de suite entrer dans le vif de l'histoire. Inutile de dire que j'ai dévoré ce livre. Le suspens est haletant et maintient bien, chez le lecteur, la petite boule d'angoisse suscitée par la peur.
Rien de plus perturbant pour l'esprit que de voir s'engouffrer dans sa vie de tous les jours, une bonne dose de fantastique. C'est ce qui arrive à David, un héros attachant qui se voit confronté à deux phénomènes surnaturels intenses et contradictoires. Le fantôme de Kristel qui symbolisent à mon sens, la force blanche et bénéfique de l'au-delà et le spectre de Nathaniel, cet enfant des cimetières qui a souffert et représente la noirceur et les forces maléfiques. Ces antithèses pourrait paraître assez simplistes, mais replacées dans le contexte de cette histoire, ce combat des forces opposées est exploité de façon originale et intéressante.

Un juste équilibre a été trouvé entre le monde réel et l'au-delà, et l'histoire nous fait perdre pied parfois, on pourrait y croire...On est transporté par des sentiments contrariés, la vengeance d'Emilie, la femme du docteur, la confiance de Vauvert envers David, l'amitié d'Aurore, la haine de Nathaniel, et tout cela dans un univers magique, fantastique et assez sanguinolent, il faut bien le dire. Seul petit bémol à mon goût, le respect des pratiques de sorcellerie : incantations et pentacles, qui sont un peu faites à la vite et semblent assez sommaire pour arrêter "les méchants"...
Sans doute ne faut-il pas trop décortiquer cette histoire sous peine de se perdre dans la folie car la barrière entre ces deux mondes est fragile. Tout cela est très paradoxal, mais j'ai trouvé qu'il se dégageait beaucoup d'amour au final dans ce roman, et c'est sur cette impression que je suis restée, une belle sensation. Une expérience que je renouvellerai avec plaisir car cette folie est très contagieuse !

mardi 10 juillet 2012

Les Reliques D'Avalon - Phil Rickman


Présentation de l'éditeur (City) - Thriller Historique
An de grâce 1560. ELisabeth Tudor est reine d'Angleterre depuis un an. John Dee, l'astrologue personnel de la souveraine, est connu dans toute l'Europe. Et parce que c'est un homme de confiance redoutablement intelligent, il a été envoyé a Glastonbury pour tenter de retrouver les reliques du roi Arthur, dont la possession est devenue vitale pour la famille royale.
Lorsqu'il arrive à Glastonbury, John Dee découvre qu'un mystère plane sur la condamnation et l'exécution du père supérieur de l'abbaye. Les moines semblaient detenir un incroyable secret. Un secret qui déchaine toujours les passions et pousse à tous les excès. Dans ce lieu étrange et fascinant, sur lequel plane l'ombre du roi Arthur et de ses chevaliers, l'astrologue cherche des réponses. Mais un assassinat d'une extrême sauvagerie bouleverse les cartes et sème la terreur...

Avant lecture : Une belle couverture, quelques passages lus au hasard et voilà ce livre dans mon escarcelle. Tout est là pour me convaincre, d'abord l'époque, le moyen-âge, le lieu, une abbaye mystérieuse en Angleterre et enfin le côté légendaire avec le Roi Arthur … Quel bon moment en perspective ! 

Après lecture : Inutile de tergiverser, mes espoirs ont été quelque peu déçu. Malgré un bon scénario, une histoire prometteuse, on s'enlise vite dans des détails historiques et insignifiants qui n'apportent rien à l'histoire, et la compliquent inutilement. 

Les personnages ne sont pas attachants, le héros se laisse entraîner dans l'histoire sans vraiment y croire. On ne vibre pas pour lui, ni avec lui … 

Je l'ai lu jusqu'au bout car malgré tout, j'avais envie de savoir qui avait perpétré ses horribles crimes au sein de l'abbaye et l'histoire par elle-même à de quoi tenir en haleine. Je pense que c'est le style de l'écriture et de l'ordonnancement des chapitres qui m'ont déplu. Le rythme est cassé régulièrement, et parfois c'est nébuleux à souhait, il n'y a pas de fluidité. Il est assez dans la lignée de CJ.SAMSON que j'avais beaucoup aimé mais sans arriver à égaler son style littéraire et ses intrigues plus chiadées. 

J'ai été parfois perdu dans l'histoire… J'avoue que ce n'était peut être pas le moment pour moi de lire cette histoire et j'ai pu manqué de concentration… 

Le gros point positif c'est l'ambiance qui se dégage de ce roman, celle des temps passés, des temps reculés loin des villes, Glastonbury apparait comme un village sombre et glauque, l'atmosphère de magie noire est aussi très bien rendue. Dommage que l'histoire ne soit pas plus cohérente et fluide, le suspens qui montent régulièrement est perturbée par des passages ou les informations historiques ou hors propos sont trop abondantes et cela m'a empêché de savourer pleinement ce thriller …