jeudi 23 août 2018

Le challenge de la licorne continue pour la ciquième saison !



Le challenge continue pour la 5 année ! eh oui le temps passe, il sera toujours sous le signe des univers imaginaires (fantasy , bit lit, fantastique, SF...) et du Thriller-Policier. Pas de BD, ni de mangas, les livres audio sont autorisés, les romans ou nouvelles.

Je vous invite à me suivre dans ces univers, entre rêves et frissons,
Cette cinquième édition verra le challenge évoluer encore un peu,
il débutera le 1er septembre 2018 et s'achèvera le 31 aout 2019.


LES REGLES

• Celui qui s'inscrit a un potentiel de 24 livres à lire dans l'année sur les deux thèmes (12 de chaque), ainsi il peut continuer ou s'arrêter comme il le souhaite a un des 4 niveaux.

Niveau Elfes psychopathes (3 livres de chaque catégorie = 6 au total)
Niveau Dragons sanguinaires 
(+3 livres de chaque catégorie = 12 au total)
Niveau Trolls tueurs fous
(+3 livres de chaque catégorie = 18 au total)
 pour arriver au BALLROG IMMORTEL qui compte aussi comme un niveau supplémentaire cette année. (+3 livres de chaque catégorie = 24 au total)• DONC Pas la peine d'indiquer votre niveau, vous commencez par un premier livre et rajouterez vos lectures au cours de l'année, vous passerez automatiquement les niveaux des le nombre de lectures atteint. MAIS attention un niveau doit être fini pour passer au niveau supérieur
Si un niveau commencé n'est pas fini, ces points ne compteront pas au final.

• Je ne mettrai pas de lien sur la première page du topic excepté celui vers votre page d'accueil de votre blog, si vous en avez un. j'inscrirai seulement le titre de votre lecture et le nombre de points.


LA NOUVEAUTE

 • Vous avez l’année entière pour lire des livres sur ces 2 thèmes, chaque livre lu rapporte 1 Point, 
ci après, une liste d'options qui donnent des points supplémentaires et sont facultatives.

POUR LE T/P et par NIVEAU si vous lisez 3 livres soit :
-1 policier/ Thriller dont la nationalité de l’auteur est européenne

-1 policier/ Thriller dont la nationalité de l’auteur est Américaine
-1 policier/ Thriller dont la nationalité de l’auteur est Asie ou Afrique ou Oceanie, 
vous aurez 10 points supplémentaires, en plus du point pour chaque lecture

POUR LA SFFF  et par NIVEAU si vous lisez 3 livres soit :
-1 SFFF dont la nationalité de l’auteur est européenne
-1 SFFF dont la nationalité de l’auteur est Américaine
-1 SFFF dont la nationalité de l’auteur est Asie ou Afrique ou Oceanie, 
vous aurez 10 points supplémentaires.

• pour rajouter encore des points ...
• Il y aura 1 PT supplémentaire pour les auteurs français T/P ou SFFF
• Je conserve la possibilité de faire des lectures communes avec des copinautes étant dans le même niveau ou non, il y aura 5 PT supplémentaire sur la lecture en question pour chaque participant.


• Suppression de l'alternance. Il n' y aura plus de PT supplémentaire pour l'alternance des lectures T/P ou SFFF

IMPORTANT
• Vous mettrez sur le fil du forum votre lien ou une chronique de quelques lignes pour valider la lecture, et surtout la nationalité de votre auteur afin que je valide votre lecture et que j'attribue les points. si ce n'est pas précisé j'attribue un point unique du à la lecture.
 
C'est un challenge, un plaisir mais aussi un engagement, Merci de jouer le jeu. Cumulable avec d'autres challenges ! Si vous souhaitez arrêter, n'hésitez pas à le dire également.
Je tiendrai à jour aussi votre avancée également sur mon blog, dans l'onglet prévu à cet effet.
Et pour vos blogs, la bannière est en haut !



BON CHALLENGE
Inscription jusqu'au 15 septembre, pas plus de 20 participants
VOICI LE LIEN LIVRADDICT pour les inscriptions 

lundi 20 août 2018

Tour de livres .... nouvelle rubrique #2


Une nouvelle rubrique pour vous parler rapidement de mes lectures ...Quelques mots ... des impressions ...


Parfois le temps passe et les chroniques restent sur un coin de table ou de papier sans réussir à trouver le chemin du blog, je sais que vous comprendrez la paresse qui nous anime et qui va et vient de temps en temps.

Alors voici mon petit palliatif ....



Un tour de livre qui me permet de vous donner des avis succincts sur quelques lectures de l'été et pour lesquelles je n'ai pas jugé opportun de faire un long commentaire.

LES ROMANTIQUES .........................................................................................................................

Tout d'abord, l'été appelle beaucoup plus à la romance, enfin pour moi ... Alors je vous présente deux lectures charmantes mais sans réelle profondeur et qui exploitent grandement les bons sentiments exacerbés de deux jeunes femmes Lady Meleri Weatherby pour l'un et Carrie McClelland pour l'autre. Pas trop mal notés sur Livraddict, je me lançais vite dans ces romans détentes et plaisir.
Les décors fascinants de l'Ecosse et l'atmosphère rude et mystérieuse de cette contrée sont au centre même des intrigues de coeur qui alimentent ces deux histoires. Deux beaux rôles de femmes fortes et courageuses, et deux romans empreints d'une réalité historique fouillée et passionnante. Ce sera d'ailleurs les gros atouts de ces romances qui ont beaucoup de points communs et avec qui on passe un bon moment. Une petite préférence pour "La mer en Hiver" qui me rappelle "Outlander" par le thème historique et l'enchevêtrement du passé et du présent. Et si votre coeur de midinette n'est pas tenté, je vous laisse passer à la partie POLICIER ci dessous !



Elaine Coffman - Le seigneur des Highlands
Le pitch : Une fresque épique dans le décor envoûtant de l'Ecosse sauvage... Depuis l'enfance, lady Meleri Weatherby, fille d'un baron anglais, est promise au marquis de Waverly. Le bonheur, croit-elle. En fait, le premier acte d'un drame qui mêle déchirures familiales et illusions perdues. Comprenant que son fiancé, sournois et brutal, n'est pas celui qu'elle croyait, Meleri se rebelle. Pour échapper à cette union forcée, elle est prête à tout. Y compris à s'enfuir sans armes ni bagages, et à se donner au premier homme qui croisera sa route... Cet homme, ce sera lord Douglas, un seigneur écossais qui se trouve lui aussi en fâcheuse posture. Non seulement l'Angleterre a ruiné sa famille et causé la mort des siens, mais voilà que le roi George III le somme d'épouser une Anglaise. C'est alors que le destin place sur son chemin lady Meleri Weatherby, la fiancée de l'homme qu'il hait le plus au monde. Enfin, il tient sa vengeance. Et tant pis si, pour l'accomplir, il doit briser la vie d'une innocente. Lady Meleri sera sa femme, soumise jusqu'à son dernier jour à sa volonté...


 
Susanna Kearsley - La mer en hiver 
Traduction:  Marie-Axelle de La Rochefoucauld
Le pitch : Lorsque Carrie McClelland, auteur à succès, visite les ruines du château de Slains, elle est enchantée par ce paysage écossais, à la fois désolé et magnifique. La région lui semble étrangement familière, mais elle met de côté son léger sentiment de malaise afin de commencer son nouveau roman, pour lequel elle utilise le château comme cadre et l’une de ses ancêtres, Sophia, comme héroïne. Puis Carrie se rend compte que ses mots acquièrent une vie propre et que les lignes entre fiction et faits historiques se brouillent de plus en plus. Tandis que les souvenirs de Sophia attirent Carrie encore plus au cœur de l’intrigue de 1708, elle découvre une histoire d’amour fascinante, oubliée avec le temps. Après trois cents ans, le secret de Sophia doit être révélé.



LES POLICIERS ........................................................................................

Les deux romans lus cet été ont un point commun. Il faudra se concentrer sur ces histoires  pour les apprécier autant j'ai adoré le livre de Mr Maisons  que le deuxième m'a ennuyé grandement ...

Dominique Maisons - On se souvient du nom des assassins
Le pitch : Max Rochefort, dandy parisien et feuilletoniste à succès, croise le chemin de Giovanni Riva, jeune employé du journal Le Matin. L’excentrique Rochefort prend le jeune homme à son service dans son atelier d’écriture. Mais la réalité rattrape les meilleurs scénarios issus de l’imagination de Max: lors d’une soirée mondaine, un cardinal est retrouvé mort, atrocement mutilé dans sa chambre d’hôtel. Sous pression politique, la Sûreté doit désigner un coupable rapidement. Pour sauver une jeune innocente accusée du crime, Max et Giovanni se lancent dans l’enquête… Entourés d’une ligue de gentlemen extraordinaires – l’écrivain Gaston Leroux, l’aéronaute Louis Paulhan, le psychologue Alfred Binet et bien d’autres –, ils seront conduits des splendeurs aux bas-fonds du Paris bouillonnant et amoral de 1909.

Quel chouette roman ! j'ai adoré les courses-poursuites en ballon dirigeables, l'atmosphère des romans feuilletons de la fin XIXe et début du XXe. L'auteur a consacré du temps et usé de stratagèmes pour faire renaître la vie parisienne de l'époque. C'est aussi l'image d'un Paris réaliste et qui fait rêver.  Il y  a une foule de détails et ça regorge de clins d'oeil concernant des événements, des personnages connus ou ouvrages de l'époque, j'ai adoré notamment retrouvé la papa de Rouletabille au travers de l'enquête... Une écriture soignée et envoûtante, on rentre vite dans l'intrigue et les personnages sont attachants, le duo de ces deux hommes, sans être très inventif, fonctionne bien et nous réserve de bonnes surprises et de bons moments. Je recommande vivement ce livre pour les passionnées d'histoires et d'aventures dans le coeur d'un Paris presque "steampunkien" !
A découvrir ! 



 
Andrew Taylor - Le diable dans à Bleeding Heart Square
Traduction:  Danièle Mazingarbe
Le pitch : 1934. Londres. Lydia Langstone fuit la haute société aristocratique anglaise et un mari violent pour
trouver refuge dans une petite pension de famille sise Bleeding Heart Square. Privée des privilèges que lui conférait son statut social, elle tente de renouer avec une vie plus modeste, plus indépendante aussi. Mais très vite dans cet univers nouveau pour elle, Lydia se trouve confrontée à d'étranges évènements. Qu'est devenue Miss Penhow, l'ancienne propriétaire de la pension de famille, mystérieusement disparue quatre ans plus tôt ? Pourquoi un journaliste de retour des Indes, veut-il à tout prix la retrouver ? Qui est cet homme qui semble surveiller nuit et jour les allées et venues dans la maison ? Enfin qui envoie des morceaux de cœur en décomposition à Joseph Serridge, l'un des occupants de la pension de famille, le dernier à avoir vu Miss Penhow vivante ? Selon la légende londonienne, Le Diable danse à Bleeding heart square, cette fois il serait plutôt tapi dans l'ombre, en silence, attendant son heure. Alors que le lecteur suit les aventures de Lydia, entraînée malgré elle dans ce sinistre labyrinthe, il prend connaissance dans le même temps du journal intime de Miss Penhow, commenté par un mystérieux narrateur, dont l'identité ne sera dévoilée qu'à la toute fin du livre. La vérité éclatera alors en un véritable coup de théâtre.


Voila une couverture et un pitch qui me donnaient une furieuse envie de commencer ce roman. L'entrée en matière est bonne, mais très vite l'organisation de l'intrigue et les lettres qui alternent en début de chapitre, ont contribué à me perdre un peu... La vie quotidienne des protagonistes est très imbriquée dans la lecture, cela casse le rythme de l'enquête qui est souvent relayée au second plan. Trop de pistes à suivre, le tout d'une grande lenteur, bon disons le carrément... je suis passée à côté !  je me demandais où l'auteur voulait en venir, et à cette allure, l'ennui a vite gagné du terrain ...
Seuls, le décor londonien, la fange et les quartiers sordides sont remarquablement décrits et c'est le point fort. Les personnages manquent un peu de sel à mon goût, ils sont "brouillon" et mon manque d'attachement à Lydia, l'héroïne vient surement de là ! Le puzzle londonien démoniaque est resté donc sans réponse pour moi ! 


lundi 13 août 2018

En ce moment chez Lili ...# 19


  

AU PROGRAMME
Balades en Eure et Loir : Anet, Dreux, Maintenon
 La Golden Globe Race aux Sables d'Olonne
Le musée de Cluny à Paris ( Réouverture du site)

mardi 7 août 2018

DUST - Sonja Delzongle

Présentation de l'éditeur ( Folio) - Policier-Thriller

Quelque part en Afrique, la mort rôde...
2010. Dans un terrain vague de Nairobi, un gamin à vélo s'amuse à rouler dans une grande flaque sur le sable ocre. Du sang humain, répandu en forme de croix. Sans le savoir, le garçon vient de détruire une scène de crime, la première d'une longue série.
2012, à Nairobi. Une femme albinos est décapitée à la machette en pleine rue. Le tueur a emporté la tête, un bras aussi. Elle a été massacrée, comme beaucoup de ses semblables, parce que ses organes et son corps valent une vraie fortune sur le marché des talismans.
Appelée en renfort par le chef de la police kényane, Hanah Baxter, profileuse de renom, va s'emparer des deux enquêtes.
Hanah connaît bien le Kenya, ce pays où l'envers du décor est violent, brûlant, déchiré entre ultra modernité et superstitions.Mais elle ne s'attend pas à ce qu'elle va découvrir ici. Les croix de sang et les massacres d'albinos vont l'emmener très loin dans les profondeurs du mal.

Le roman policier est mise à rude épreuve en ce qui me concerne car mes choix sont double, j’aime le fait de résoudre une enquête et j’ai aussi envie d’en apprendre un peu plus sur l’histoire, la géographie ou tout autre sujet qui rajouterait une atmosphère particulière à ma lecture, je dois dire qu’il me tardait d’essayer cette auteure car je savais déjà que sous la violence annoncée, il y aurait une histoire humaine même si elle laisse un goût amer...

Outre le voyage palpitant au coeur de l’Afrique, la beauté du paysage et des grands espaces contrastent encore plus grandement avec la morbidité et l'horreur des situations qui s'enchaînent au fil du roman.

La galerie de personnages est assez intéressante, néanmoins, je n’ai pas accroché tout de suite avec Hannah baxter, une héroïne qui manque un peu de charisme à mon goût, elle tourne trop à la cocaïne, elle semble vite dépassée et manque d'assurance dans sa vie privée, elle dégage finalement un grand mal-être, tout comme elle a du mal à se faire une place dans l'équipe avec laquelle elle va travailler d'arrache-pied pour résoudre l'enquête. (D'ailleurs j'ai beaucoup pensé à Zulu de Ferey pendant ma lecture) J’espère la voir évoluer au fil des tomes car autant vous le dire tout de suite, j'ai déjà la suite des aventures de la profileuse "quand la neige danse" que j'espère lire très vite.

Le style est encore un peu incertain par moment, il est simple et sans bavardage inutile, mais j'ai noté quelques imperfections dans le maniement de l’enquête et de certaines tournures, parfois les choses avancent trop lentement ou trop vite, avec par exemple le revirement de son collègue mexicain avec qui elle ne s'entend pas et qui se retrouvent à faire ses 4 volontés. Les passages où elle s'aide de son amulette pour avancer dans l'enquête, et qui apportent à l'auteur des solutions de facilité pour découvrir des pistes, et faire avancer l'intrigue ! Ce sont parfois de grosses ficelles, et on devine assez rapidement qui sont les vrais prédateurs de l'histoire ! mais c'est une jeune auteur dans le genre et je verrai sans doute son style et sa maitrise évoluer dans les prochains tomes.

A côté de tout cela, et malgré quelques débordements dans l'enquête, l'ensemble reste cohérent et maintient l'attention. L 'inspira

tion de l'auteur sur un sujet aussi dramatique est originale, j'ai appris beaucoup de choses sur le sujet de l'albinisme en Afrique et je ne savais pas à quel point les croyances archaïques de certains peuples peuvent engendrer de telles horreurs ! Quelle sauvagerie !

C'est d'ailleurs ce que j'ai retenu de ma lecture, j'en ressors enrichie par des faits historiques mais consternée par ces massacres d'albinos. J'ai passé un bon moment intéressant et dense, l'action est présente et le travail de Mme Delzongle sur ces événements et leur mise en scène est indéniable. Alors, si vous ne la connaissez pas, il sera tant d'y remédier !








Depuis 2015, le 13 juin est la journée mondiale de sensibilisation à l'albinisme. Une maladie rare dont la répartition est très aléatoire dans le monde.

 Pourquoi y-a-t-il plus d'albinisme en Afrique qu'en Europe ?

Environ 1 personne sur 17 000 a développé la pathologie en Europe. La population occidentale est donc relativement épargnée par cette atteinte de la pigmentation oculaire et cutanée. Pourtant l’albinisme, maladie rare autant qu’invalidante, touche en proportion très différente les pays à travers le monde. Dans de nombreuses zones d’Afrique comme au Niger, le taux de prévalence de la maladie atteint 1 naissance sur 1 000.

Ce trouble lié à un déficit en mélanine d’origine génétique induit une déficience visuelle majeure parfois associée à une dépigmentation cutanée et pileuse.
Mais dans certaines parties de l’Afrique, la permanence de zones isolées et le peu de brassage génétique inhérent ont accru la présence de cette mutation parmi la population. Les deux membres d’un couple peuvent donc plus fréquemment être porteurs de l’anomalie et la transmettre.

De fausses croyances africaines font des Albinos un produit magique très onéreux et nécessaire à l'élaboration de potions magiques. Certains "sorciers" et guérisseurs traditionnels estiment avoir besoin du sang, des parties intimes ou du membre d'un Albinos pour mener à bien le projet demandé par le client: succès professionnel, financier, sentimental.
Les croyances de la population ne s'arrêtent pas à la concoction de potions censées apporter la réussite. Ainsi, la légende raconte que la consommation des parties intimes d'un albinos offre le pouvoir. Au Zimbabwe, avoir des rapports sexuels avec une femme souffrant d'albinisme guérirait du VIH. Cette croyance a considérablement augmenté le nombre de viols commis à l'encontre des femmes atteintes d'albinisme. Au Cameroun, une légende dit que "seul le sang d'un albinos peut calmer le dieu de la montagne" lorsqu'un volcan entre en éruption.

Ces croyances archaïques sont donc à l'origine des pires horreurs. Les victimes sont démembrées et d'autres égorgées pour pouvoir récupérer leur sang. La Croix-Rouge a tenté de dénoncer ces crimes abominables dans son rapport " A travers les yeux des Albinos". Les chiffres des assassinats et mutilations sur les albinos s'élèvent à des dizaines et des centaines par année. Cependant, ils ne seraient pas tout à fait précis selon la population locale. En effet, il arrive même que des bébés soient tués dès la naissance puisqu'ils sont considérés, par certains, comme une malédiction.
Les Albinos ont un prix. Rabaissés au rang de produit, ces êtres humains subissent les pires calomnies. Considérés comme une denrée rare, la Croix-Rouge rapporte les informations données par des responsables de la police de Dar es-Salaam en Tanzanie : "des responsables de la police de Dar es-Salaam ont déclaré que la panoplie complète des organes d'un albinos, y compris les quatre membres, les organes génitaux, les oreilles, la langue et le nez, coûtait l'équivalent de 75 000 dollars US".

En 2013, sous pression internationale, la justice de certains pays africains s'est saisie de ce dossier. En 2015, plus de 200 "sorciers" ont été arrêtés en Tanzanie. Selon l'ONU, les crimes à l'encontre des Albinos aurait augmenté suite aux éléctions tanzaniennes qui s'organisaient en octobre 2015. Certains candidats souhaitaient gagner et, à défaut de proposer un programme convaincant aux électeurs, payaient des sorciers pour des potions qui apporteraient plus de chance et de réussite.
Une autre raison a été donnée concernant cette chasse de "l'enfant blanc". L'odieuse expression "offre et demande" concernant les Albinos trouve son principal centre en Tanzanie, où le boom industriel de la pêche et la ruée vers l'or, autour du Lac Victoria, ont augmenté les crimes. Selon les mêmes croyances saugrenues, le sang d'un Albinos permettrait de faire jaillir des pépites d'or sans avoir à creuser la terre ou de pêcher un poisson au ventre rempli d'or. Le combat risque d'être long encore. Même si la justice s'est emparée du dossier, les peines de mort appliquées à certains des criminels sont-elles réellement dissuasives ? Combattre le crime par la peine de mort dans "la chasse aux Albinos" est-elle plus appropriée qu'une leçon sur cette maladie génétique ? Le combat tant moral que judiciaire n'est pas près de fermer la page.

propos tiré d'un article sur LIBERATION 


Consigne 57 - roman qui se passe en Afrique