Traducteur : Ariane Bataille
Tome 1 de la Saga Beijing
Pékin, ville baignée de tradition mais avide de modernité, une société qui se rue dans le capitalisme moderne mais profondément marquée par le système communiste. Le cadavre carbonisé d'un homme est découvert un matin dans le parce. Le même jour, deux autres corps sans vie sont trouvés à deux endroits différents de la ville. Pour seul indice, un mégot de cigarette à côté de chacun des trois corps, comme une signature. Margaret Campbell, médecin légiste aux Etats-Unis, spécialisée dans les brûlés, qui se trouve à Pékin pour une série de conférences, va se voir embarquée malgré elle dans l'enquête de Li Yan, fraîchement promu commissaire. L'Américaine rigoureuse et le policier chinois, ironique et énigmatique, choisissent deux approches totalement différentes d'un même objectif. Deux mondes s'affrontent, mais devant la complexité d'une affaire qui cache un secret monstrueux, les deux investigateurs vont devoir taire leurs oppositions et unir leurs talents pour découvrir la vérité, fût-ce au péril de leur vie. Car si les lieux sont exotiques et chargés de traditions, les dangers, eux, sont bien du XXIe siècle menace des OGM et remous dans les milieux politiques.
Après la trilogie écossaise que j’ai adoré à tout point de vue. J’ai trouvé déroutant de partir à l’opposé de ce pays sauvage et pluvieux ... la Chine, mais j’étais prête à faire des kilomètres, tant j’aime sa plume et ses personnages. J’ai cherché a savoir pourquoi la Chine et sa mini biographie en fin d’article vous permettra de comprendre ce choix ! Le cadre de cette lecture était tellement aux antipodes de l’Ecosse que ça m’a rebuté un peu au début, je ne suis pas particulièrement attirée par ce côté du globe, mais finalement découvrir la chine en ayant un aperçu de cette culture par le biais de ce roman a été une expérience très intéressante et motivante, je sais déjà que je continuerai cette saga "Beijing" qui compte 6 tomes en tout :
1 Meurtres à Pékin, 2 Le quatrième sacrifice, 3 Les disparues de Shanghai , 4 Cadavres chinois à Houston, 5 Jeux mortels à Pékin et 6 L’éventreur de Pékin.
Nous suivons une jeune femme américaine, Margaret Campbell, légiste, spécialiste des grands brûlés, qui débarque à Pékin pour assurer des conférences à l’université de la sécurité publique. Comme elle, nous prenons contact avec cette culture très particulière, la première rencontre avec son futur partenaire est brutale, elle va donner le ton de leur future collaboration et le type de relation qu'ils vont entretenir. Li Yan, en effet, prend ses nouvelles fonctions de commissaire au département des affaires criminelles de Pékin, et très vite, on va suggérer leur collaboration. Il trouve des cadavres, elle les analyse, allant toujours un peu plus loin dans ses remarques, elle sera d'une aide sûre et ses déductions épateront Li Yan, homme de terrain avant tout. Même si la caricature est assez évidente entre l'américaine et le chinois avec un choc de civilisation inévitable, il n'en reste pas moins que leur humanité trouve du répondant, et pourra dénouer, sur la fin, les ficelles grossières de leurs différences.
Ils ne s'apprécient pas beaucoup au début, et le jeu du chat et de la souris durera suffisamment longtemps pour nous faire sourire et sentir monter la connivence entre eux, l'enquête va les rapprocher. L'arrogance de l'américaine s'étiolera face au regard du pudique chinois, toujours sur la réserve, jusqu'au moment où les préjugés vont tomber pour laisser le désir poindre....
A côté de ces personnages attachants, (une petite mention spéciale pour l'oncle Yifu et sa sagesse) le deuxième point fort est le dépaysement de cette histoire, on imagine assez bien cette ville nébuleuse, encombrée de circulations incessantes et gelée dans ses traditions, on découvre en filigrane, une société encore terrorisée par la révolution culturelle et les séquelles sur un peuple obéissant et respectueux. La politique détient toujours le pouvoir, et l'auteur ne manque pas de nous rappeler des événements connus et les répercutions toujours pesantes sur la vie quotidienne des chinois. Il règle quelques comptes avec les multinationales qui, au risque de porter préjudice à la vie même des populations, n'hésitent pas à tester et à faire consommer des "aberrations génétiques" ... La menace des OGM est là et l'enquête passionnante s'étoffe au fur et à mesure révélant des complots, des trahisons, et des émotions fortes surtout pour Li Yan qui va tomber de haut.
La plume est toujours aussi agréable et, le récit coule tout seul. Aucun temps mort pour ce duo de choc qui comptera parmi mes préférés.
Quand on pense que le seul indice est "un mégot retrouvé à proximité des cadavres"... c'est sans compter sur la perspicacité de l'auteur qui donne corps à une excellente histoire policière, la suite sera au programme de mes prochaines lectures.
1 Meurtres à Pékin, 2 Le quatrième sacrifice, 3 Les disparues de Shanghai , 4 Cadavres chinois à Houston, 5 Jeux mortels à Pékin et 6 L’éventreur de Pékin.
Nous suivons une jeune femme américaine, Margaret Campbell, légiste, spécialiste des grands brûlés, qui débarque à Pékin pour assurer des conférences à l’université de la sécurité publique. Comme elle, nous prenons contact avec cette culture très particulière, la première rencontre avec son futur partenaire est brutale, elle va donner le ton de leur future collaboration et le type de relation qu'ils vont entretenir. Li Yan, en effet, prend ses nouvelles fonctions de commissaire au département des affaires criminelles de Pékin, et très vite, on va suggérer leur collaboration. Il trouve des cadavres, elle les analyse, allant toujours un peu plus loin dans ses remarques, elle sera d'une aide sûre et ses déductions épateront Li Yan, homme de terrain avant tout. Même si la caricature est assez évidente entre l'américaine et le chinois avec un choc de civilisation inévitable, il n'en reste pas moins que leur humanité trouve du répondant, et pourra dénouer, sur la fin, les ficelles grossières de leurs différences.
Ils ne s'apprécient pas beaucoup au début, et le jeu du chat et de la souris durera suffisamment longtemps pour nous faire sourire et sentir monter la connivence entre eux, l'enquête va les rapprocher. L'arrogance de l'américaine s'étiolera face au regard du pudique chinois, toujours sur la réserve, jusqu'au moment où les préjugés vont tomber pour laisser le désir poindre....
A côté de ces personnages attachants, (une petite mention spéciale pour l'oncle Yifu et sa sagesse) le deuxième point fort est le dépaysement de cette histoire, on imagine assez bien cette ville nébuleuse, encombrée de circulations incessantes et gelée dans ses traditions, on découvre en filigrane, une société encore terrorisée par la révolution culturelle et les séquelles sur un peuple obéissant et respectueux. La politique détient toujours le pouvoir, et l'auteur ne manque pas de nous rappeler des événements connus et les répercutions toujours pesantes sur la vie quotidienne des chinois. Il règle quelques comptes avec les multinationales qui, au risque de porter préjudice à la vie même des populations, n'hésitent pas à tester et à faire consommer des "aberrations génétiques" ... La menace des OGM est là et l'enquête passionnante s'étoffe au fur et à mesure révélant des complots, des trahisons, et des émotions fortes surtout pour Li Yan qui va tomber de haut.
La plume est toujours aussi agréable et, le récit coule tout seul. Aucun temps mort pour ce duo de choc qui comptera parmi mes préférés.
Quand on pense que le seul indice est "un mégot retrouvé à proximité des cadavres"... c'est sans compter sur la perspicacité de l'auteur qui donne corps à une excellente histoire policière, la suite sera au programme de mes prochaines lectures.
"Peter May s'est fait un nom à la télévision britannique en créant et transcrivant les scénarios de séries télévisées, très prisées outre-Manche, telle que "Take the High Road" qui se déroule dans la magnifique region du Loch Lomond, en Ecosse.
Nommé, à 21 ans, "jeune journaliste de l'année", il a abandonné le journalisme lors de la publication de son premier roman, à l'âge de 26 ans. Le livre a été porté à l'écran pour la série "The Standard" sur la BBC à une heure de grande écoute.
A partir de ce moment-là, Peter May est devenu très connu, à la fois comme producteur, scénariste et réalisateur d'oeuvres dramatiques pour la télévision - plus de 1000 scénarios en 15 ans. Pour sa série "Squadron" (l'Escadron), il a réussi à persuader la RAF de lui fournir des avions et des pilotes. Pour "Machair" il a conduit une troupe de 70 comédiens et membres d'équipage jusqu'aux îles Hébrides, pour y tourner, en extérieur, 99 épisodes.
Toujours à la recherche d'un nouveau défi, il a quitté la télévision et l'Ecosse pour s'installer en France et retourner à ses premières amours: l'écriture de romans. Très vite il est parti en Chine, un pays qui le fascinait depuis longtemps, dans le but impensable de se faire ouvrir les portes de la police chinoise.
Il y est retourné chaque année, y séjournant chaque fois plusieurs mois. Grâce à un réseau de contacts extraordinaire, il est parvenu à se faire introduire dans les services de police chargés des homicides, et ceux des experts légistes, à Shangai comme à Pékin.
Très méticuleux sur ses recherches, il a fait une étude exhaustive des méthodes utilisées par les inspecteurs, la police scientifique, et les médecins légistes chinois. Il s’est ainsi fait de nombreux amis dans tous les milieux au cours de ses périples.
Il débute alors l'écriture de la série chinoise, six thrillers situés en Chine et mettant en scène Margaret Campbell, médecin légiste de Chicago, et Li Yan inspecteur de police. En reconnaissance de son travail, il a été nommé membre honoraire de l'association des écrivains de romans policiers chinois à la section de Pékin.
Peter May est en effet très minutieux dans la fiabilité de ses sources documentaires. Pour la trilogie écossaise, il s'inspire de ses différents séjours réalisés dans les années 1990, dans les îles Hébrides du Nord de l'Écosse. Les paysages et l'atmosphère le marquent profondément, au point de décider de lui consacrer une trilogie, cette fois-ci écossaise."