Une rubrique pour vous parler rapidement de mes lectures ... Quelques mots ... des impressions ...
- La chorale des dames de Chilbury de Jennifer Ryan- Le premier de Nadia Coste
- Haut-Royaume T3 de Pierre Pevel 💕
- Les chevaliers du Tintamarre de Raphael Bardas
- L'archipel du chien de Philippe Claudel
Angleterre, début de la Seconde Guerre mondiale. Primrose Trente,
récemment arrivée à Chilbury, invite les femmes du village à
transgresser le décret du pasteur fermant la chorale en l'absence
d'hommes. Le groupe réunit une veuve inquiète pour son fils, la plus
belle fille des environs, sa petite soeur, une réfugiée juive et une
sage-femme louche. Elles résistent au malheur par le chant.
Une lecture réjouissante qui n'est pas sans me rappeler le roman épistolaire du célèbre "cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" mais sans toutefois le dépasser en intensité. Ces chroniques de petit village sont toujours très plaisantes à découvrir car on se surprend à aimer passer de famille en famille en épiant la vie de chacun.
C'est assez croustillant parfois et les femmes sont nettement mises à l'honneur. Elles déploient toutes leurs capacités à aider et à s'aider dans la tourmente de cet été 1940. Je n'ai pas pu m'empêcher aussi de penser à Granchester, cette série qui tourne autour de la vie du presbytère et dont les femmes sont aussi des figures fortes et charismatiques.
C'est assez croustillant parfois et les femmes sont nettement mises à l'honneur. Elles déploient toutes leurs capacités à aider et à s'aider dans la tourmente de cet été 1940. Je n'ai pas pu m'empêcher aussi de penser à Granchester, cette série qui tourne autour de la vie du presbytère et dont les femmes sont aussi des figures fortes et charismatiques.
Les événements vus à travers les journaux intimes, la correspondance ainsi que par le principe du roman choral rendent le récit très vivant, et mettent surtout en évidence quelques personnages attachants, le tout sur fond de guerre. On sent que la menace de la guerre se rapproche crescendo et la tension est parfois dure pour ces femmes qui attendent des nouvelles du front.
Le ton reste léger avec beaucoup de badinage ce qui contrecarrent certains sujets graves. Cela donne beaucoup d'allant et d'entrain au roman ! Un bon moment !
Présentation de l'éditeur (Scrineo)
Vaïn n'est pas mort. Pourtant, son frère l'a tué.
A-t-il ressuscité ? Pourquoi le soleil brûle-t-il sa peau ? Pourquoi seul le sang le rassasie-t-il ?
Alors que son désir de vengeance augmente, Vaïn se convainc que la Nature l'a sauvé de la mort pour éliminer son frère et sa descendance maudite...
A-t-il ressuscité ? Pourquoi le soleil brûle-t-il sa peau ? Pourquoi seul le sang le rassasie-t-il ?
Alors que son désir de vengeance augmente, Vaïn se convainc que la Nature l'a sauvé de la mort pour éliminer son frère et sa descendance maudite...
Une traque terrible et périlleuse commence... Elle durera des
siècles.
La quête du Premier Immortel depuis la fin du néolithique jusqu'au début de Rome.
La quête du Premier Immortel depuis la fin du néolithique jusqu'au début de Rome.
Quelle surprise à la lecture de ce récit de retrouver Nadia Coste ... On est très loin des "Fedeylins" ! J'avais en effet participé il y a assez longtemps à "un mois de" chez Book en stock où j'avais pu apprécier la plume et l'univers poétique de Nadia Coste.
Rencontrée au salon de Montaigu l'année suivante, j'ai eu envie de voir une autre facette de cette jeune femme souriante...
Ici, rien à voir, c'est toujours très bien écrit, mais le ton et l'ambiance sont autrement plus sombre et sanguinolent ! A ne pas mettre entre toutes les mains car il y a beaucoup de dureté et de cruauté dans le récit de cette légende. La lecture a été assez hypnotique malgré une suite logique de fait. Le livre se dévore et se lit très vite. On a vraiment envie de savoir comment va finir cette quête impossible et la pirouette finale est une belle naissance au mythe du vampire et à la naissance de Rome avec les petits Rémus et Romulus ! C'est une plaisante lecture qui revisite des mythes connus avec originalité et puissance.
Rencontrée au salon de Montaigu l'année suivante, j'ai eu envie de voir une autre facette de cette jeune femme souriante...
Ici, rien à voir, c'est toujours très bien écrit, mais le ton et l'ambiance sont autrement plus sombre et sanguinolent ! A ne pas mettre entre toutes les mains car il y a beaucoup de dureté et de cruauté dans le récit de cette légende. La lecture a été assez hypnotique malgré une suite logique de fait. Le livre se dévore et se lit très vite. On a vraiment envie de savoir comment va finir cette quête impossible et la pirouette finale est une belle naissance au mythe du vampire et à la naissance de Rome avec les petits Rémus et Romulus ! C'est une plaisante lecture qui revisite des mythes connus avec originalité et puissance.
Présentation de l'éditeur (Scrineo)
Après la mort du Haut-Roi, s’ensuit une période de deuil pour le Haut-Royaume – période durant laquelle les complots se trament et les dagues s’aiguisent avant l’ouverture du testament royal. Le prince Yrdel, héritier légitime, et le prince Alan, soutenu par la reine et son frère le prince-cardinal Jall, se disputent déjà le trône en coulisses. Comme ils se disputent les faveurs de Lorn, capitaine d’une Garde d’Onyx de plus en plus puissante et influente…
De son côté, Lorn poursuit comme toujours ses propres objectifs tout en semblant servir le Haut-Royaume. Et quand la Guerre des Trois Princes éclate, il pourrait bien être celui qui apportera la victoire…
Ah ! c'est mon chouchou toute catégorie !
Ah j'en bave un peu déjà .....
Le tome 3 est toujours à la hauteur et j'ai retrouvé la garde d'Onyx puissante qui aura du fil a retordre à la suite de la mort du Haut-Roi.
Lorn se retrouvera pris au piège entre les vrais princes de sang, Yrdel, héritier légitime et Alan, soutenu par la reine dont il a toujours été plus proche. Le pouvoir du trône se dispute et la guerre se prépare. Lorn se doit de servir avec sa garde, l'intérêt du Haut-Royaume et dans ces conditions cela devient vite un véritable casse tête !
Je vole sur cette écriture cinématographique et le livre est lu en 2 jours !
Présentation de l'éditeur (Mnémos)
Silas, Morue et Rossignol rêvent d’aventures et de grands faits d’armes tout en vidant chope de bière sur chope de bière à la taverne du Grand Tintamarre, qu’ils peuvent à peine se payer.
Lorsque la fantasque et très inégalitaire cité de Morguepierre, entassée sur les pentes d’un volcan, devient le théâtre d’enlèvements de jeunes orphelines et voit des marie-morganes s’échouer sur ses plages, les trois compères se retrouvent adoubés par un vieux baron défroqué et chargés de mener l’enquête. Les voilà lancés sur les traces d’un étrange spadassinge, d’un nain bossu et d’un terrible gargueulard, bien décidés à leur mettre des bâtons dans les roues… et des pains dans la tronche.
Un très court et sympathique roman déjanté ou le ton et les personnages sont vraiment le point fort. Il faut prendre du recul par rapport à l'histoire que j'ai trouvé rafraichissante même si parfois ça part un peu dans tous les sens, il faut aimer la loufoquerie en fantasy ! et j'aurai aimé un peu plus de clarté et de fil conducteur dans la résolution de l'intrigue.
Heureusement, les personnages retiennent vraiment l'attention tout comme l'univers inventé et créatif. J''ai vraiment adoré le personnage de la Morue qui m'a bien fait rire avec ces réparties. Les dialogues apportent le rythme et sont délicieux ! On aimerait se retrouver un peu plus souvent dans cette auberge du tintamarre avec ces trois compères maladroits, roublards et diablement attachant !
A découvrir !
Présentation de l'éditeur (le livre de poche)
« Le dimanche qui suivit, différents signes annoncèrent que quelque chose allait se produire. Ce fut déjà et cela dès l’aube une chaleur oppressante, sans brise aucune. L’air semblait s’être solidifié autour de l’île, dans une transparence compacte et gélatineuse qui déformait ça et là l’horizon quand il ne l’effaçait pas : l’île flottait au milieu de nulle part. Le Brau luisait de reflets de meringue. Les laves noires à nu en haut des vignes et des vergers frémissaient comme si soudain elles redevenaient liquides. Les maisons très vite se trouvèrent gorgées d’une haleine éreintante qui épuisa les corps comme les esprits. On ne pouvait y jouir d’aucune fraîcheur. Puis il y eut une odeur, presque imperceptible au début, à propos de laquelle on aurait pu se dire qu’on l’avait rêvée, ou qu’elle émanait des êtres, de leur peau, de leur bouche, de leurs vêtements ou de leurs intérieurs. Mais d’heure en heure l’odeur s’affirma. Elle s’installa d’une façon discrète, pour tout dire clandestine. »
« Le dimanche qui suivit, différents signes annoncèrent que quelque chose allait se produire. Ce fut déjà et cela dès l’aube une chaleur oppressante, sans brise aucune. L’air semblait s’être solidifié autour de l’île, dans une transparence compacte et gélatineuse qui déformait ça et là l’horizon quand il ne l’effaçait pas : l’île flottait au milieu de nulle part. Le Brau luisait de reflets de meringue. Les laves noires à nu en haut des vignes et des vergers frémissaient comme si soudain elles redevenaient liquides. Les maisons très vite se trouvèrent gorgées d’une haleine éreintante qui épuisa les corps comme les esprits. On ne pouvait y jouir d’aucune fraîcheur. Puis il y eut une odeur, presque imperceptible au début, à propos de laquelle on aurait pu se dire qu’on l’avait rêvée, ou qu’elle émanait des êtres, de leur peau, de leur bouche, de leurs vêtements ou de leurs intérieurs. Mais d’heure en heure l’odeur s’affirma. Elle s’installa d’une façon discrète, pour tout dire clandestine. »
L'ambiance est pesante dès le départ, et on se demande bien de quoi il s'agit car la 4e de couverture ne nous prépare pas au récit qui va suivre.
Peu habitué à cet auteur, je suis un peu déçue de ce court recueil qui déverse beaucoup de maux et fait un mélange de toutes sortes de travers humains. Quelque peu moralisateur, le récit n'apporte pas de solutions et témoignent juste de l'enfer de façon trop manichéenne. Personnellement, je me suis sentie très voyeuriste, et ça m'a peut-être gênée de voir crûment cette misère humaine, aussi bien l'égoïsme et la lâcheté des gens. Il y a sans doute tout un côté poétique et purement visuel que je n'ai pas ressenti mais l'essentiel est que l'histoire ouvre une réflexion sur la complexité des rapports humains, et ici, ceux des migrants et du racisme de façon générale.
Peu habitué à cet auteur, je suis un peu déçue de ce court recueil qui déverse beaucoup de maux et fait un mélange de toutes sortes de travers humains. Quelque peu moralisateur, le récit n'apporte pas de solutions et témoignent juste de l'enfer de façon trop manichéenne. Personnellement, je me suis sentie très voyeuriste, et ça m'a peut-être gênée de voir crûment cette misère humaine, aussi bien l'égoïsme et la lâcheté des gens. Il y a sans doute tout un côté poétique et purement visuel que je n'ai pas ressenti mais l'essentiel est que l'histoire ouvre une réflexion sur la complexité des rapports humains, et ici, ceux des migrants et du racisme de façon générale.