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Réalité virtuelle, exposition, spectacles ....

Scan Pyramids, ma première expérience de réalité virtuelle en compagnie d'un guide et de 5 autres voyageurs ! GRANDIOSE !

La visite se passe au musée de l'architecture et du patrimoine à Paris - Trocadéro. J'ai eu la chance lors d'un voyage en Egypte de voir de près les pyramides, ce voyage virtuel m'a remémoré de bons souvenirs et revisiter un pan de l'histoire que j'affectionne particulièrement.

Belle pensée sur ce frontispice

Pour cette première expérimentation,  les visiteurs-explorateurs sont équipés d’un sac à dos et d’un casque de réalité virtuelle. Ils se téléportent par groupe de 6 avec leur guide conférencier pendant un voyage de 45 minutes, sur le plateau de Gizeh, en Égypte, et arpente la Grande Pyramide en taille réelle avec un guide conférencier, durant une visite de 45 minutes.

La mission ScanPyramids

En novembre 2017, les membres de la mission ScanPyramids annonçaient dans la revue scientifique Nature la découverte, au cœur de la pyramide de Khéops, d’un vide inconnu jusque-là : le ScanPyramids Big Void . La mission ScanPyramids, à la croisée de l’art, de la science et de la technologie, véritable laboratoire d’innovation, a permis d’avancer dans de nombreux domaines comme la radiographie pénétrante muographique,* la robotique, la simulation 3D ou la réalité virtuelle.

* Muographie : Technique non invasive, permettant à l'aide de capteurs de piéger les particules cosmiques qui bombardent en permanence la Terre, et qui comme des rayons X naturels capables de franchir des roches de grande épaisseur, livrent une radiographie en profondeur des édifices, signalant des zones denses ou vides. 

Rappelons-nous : la détection au cœur de l'édifice vieux de 4200 ans d'une cavité inconnue de plus de 30 m de long, annoncée dans la revue Nature en novembre 2017, avait ébranlé le monde de l'égyptologie…


La présence de ce gigantesque "vide" situé au-dessus de la Grande Galerie, entre 60m et 70m de hauteur, avait été révélée grâce à l'utilisation d'une technologie non invasive, la muographie*. Celle-ci permet de "radiographier" –comme le feraient des rayons X– les monuments en profondeur en détectant les particules cosmiques qui le traversent, comme elles le font en permanence et en continu pour toute la matière qui nous entoure. 

 L'égyptologue Zahi Hawass, ancien ministre des Antiquités égyptiennes, très réservé jusque-là sur les premières annonces d'une cavité inconnue qu'il avait tenté de minimiser, a en effet récemment pris de court les équipes de ScanPyramids. Dans un entretien au Daily Express du 14 novembre 2019, il a exprimé sa conviction que "le corps de Kheops pourrait effectivement être caché dans ce vide", entérinant d'un coup l'ensemble des résultats tout en créant un suspens inédit ! 

Selon ce spécialiste, toujours très influent en Egypte, la pyramide renfermerait beaucoup de vides cachés dont l'un d'entre eux "pourrait avoir contenu le corps longtemps perdu de l'ancien pharaon", souverain de la IV dynastie. L'actuel ministre égyptien des Antiquités, Khaled El-Enany, a quant à lui précisé qu'il travaillait actuellement "avec des archéologues du monde entier" pour résoudre ce mystère. La réponse pourrait être apportée dans les prochains mois. ScanPyramids va en effet poursuivre ses mesures en pénétrant encore plus profondément au sein des 2,6 millions de m3 de la monumentale construction. L'une des Sept Merveilles du monde est peut-être sur le point de révéler son secret grâce aux célestes muons.

 © ScanPyramids - Plus d'infos , cliquez ici

Au musée Maillol, rue de Grenelle dans le 7e à Paris
"Du Douanier Rousseau 
à Séraphine Les grands maîtres naïfs"

L'art naïf me plait beaucoup par sa diversité, le souci du détail et l'atmosphère qui s'en dégage. Je partais donc pour cette exposition de peinture fraîche et colorée. Une façon précieuse et naïve de peindre qui rend les choses simples et insolites parfois. 


Dominique Peyronnet, Bauchant, Rimbert et Séraphine ont apporté un charme fou à ce courant pictural de l'entre deux guerres. Il s'attachent à représenter leur environnement quotidien. On les appelle "Les naifs de Dina". Je vous présente quelques-unes de leurs oeuvres, celles que j'ai préféré, mais rien ne vaut l'oeil !

Dominique Peyronnet

 

Dominique Peyronnet

 

André Bauchant

 

 

Séraphine Louis

Plus médiatisée peut-être, la flore de Séraphine est un monde en soi.

Domestique dans un couvent puis chez des particuliers en Picardie, 

elle entend vers quarante ans, de voix qui lui demandent de se mettre à la peinture. 

Les teintes vives de la peinture au RIPOLIN 

qu'elle emploie par commodités et par gout donnent une luminosité particulière.

 

 Camille Bombois

 

René Rimbert et son " vue sur la ville" 1929
L'influence de Vermeer est particulièrement visible dans cette toile où Rimbert glisse une reproduction de "la jeune fille à la perle" sur le mur, à droite de la fenêtre. Il se sent proche de sa palette douce, des effets de la lumière et de la quiétude silencieuse. Contraste entre les zones obscures et subtilement éclairées, teintes chaudes et touches très fines. J'aime !

Pour toutes information, voici le site du musée. www.museemaillol.com

N'hésitez pas à vous perdre dans ce quartier de Paris.

Après son triomphe à Paris puis au cinéma, la pièce de théâtre « Le Prénom » débarque aux Sables d’Olonne pour une tournée inédite ! J'en suisssss ! 

Le pitch, je vous le rappelle mais beaucoup connaissent l'histoire grâce au film notamment.
Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Elisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale… Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.

De Matthieu Delaporte, Alexandre de la Patellière. Mise en scène Bernard Murat.
Distribution : Florent Peyre, Jonathan Lambert, Juliette Poissonnier, Matthieu Rozé, Lilou Fogli en alternance avec Julie Farenc.

Jouée 243 fois au théâtre Edouard VII à Paris, cette pièce à rencontré un immense succès auprès du public.

Que dire ! un grand moment de pure bonheur ! Scénario efficace, texte rythmé, drôle et fin à la fois, les personnages sont bien dans l’air du temps...Vraiment une soirée mémorable ! Ne pas louper si cette pièce passe dans votre coin !  Florent Peyre et Jonathan Lambert sont excellents, tout comme les autres comédiens qui assurent leurs rôles caricaturaux avec humour et conviction !

« Le canard à l'orange  »  

Deuxième comédie vu ce mois en ce début d'année ! 

un régal !  Une pièce que l'on revoit toujours avec grand plaisir. Encore des acteurs excellents qui proposent un trio sulfureux et drôle à souhait. La comédie de boulevard par excellence !

Le pitch : Hugh Preston est un animateur-vedette de télévision, marié depuis 15 ans à Liz qu’il trompe avec de nombreuses maîtresses.

Un vendredi soir, Hugh apprend que sa femme a un amant. Au pied du mur, elle avoue alors à Hugh sa liaison avec un homme avec qui elle compte partir le dimanche matin suivant. Hugh offre à sa femme de prendre les torts à sa charge, et de se faire prendre en flagrant délit d’adultère au domicile conjugal avec sa secrétaire, et invite l’amant à passer le week-end à la maison.

Voici donc les quatre personnages, plus la gouvernante et un canard récalcitrant, réunis pour un week-end au cours duquel Hugh, en joueur d’échecs qu’il est, va tout faire pour reconquérir sa reine.

De William Douglas-Home. Adaptation : Marc-Gilbert Sauvajon Sauvajon - Mise en scène : Nicolas Briançon assisté de Pierre-Alain Leleu - Décors : Jean Haas assisté de Bastien Forestier Costumes : Michel Dussarat assisté de Aimée Blanc - Lumières : Franck Brillet - Maquillage, perruques : Michèle Bernet - Avec : Nicolas Briançon, Anne Charrier, François Vincentelli, Sophie Artur, Alice Dufour.

La comédie du moment nommée 7 fois aux Molières 2019. Molière du meilleur comédien dans un second rôle pour François Vincentelli.

MAYRA ANDRADE

Après cinq ans d’absence le retour tout en douceur de la chanteuse capverdienne.

La jeune chanteuse d’origine capverdienne Mayra Andrade n’en est pas à son coup d’essai. Se jouant des styles musicaux comme des langues qu’elle chante (portugais, espagnol, français, anglais) elle apporte à chacun de ses morceaux, couleurs radieuses et rythmiques soyeuses.

Après avoir accompagné de grands noms de la musique, notamment le maître brésilien Gilberto Gil, la chanteuse revient sur scène avec un cinquième album : « Manga ». Chanté, cette fois, uniquement en créole capverdien, ce nouvel album est l’occasion pour Mayra Andrade d’embrasser ses origines et d’entraîner le public dans un concert solaire et énergique.

Entre tonalités occidentales, sensualités modernes d’Afrique et pop tropicale, la griffe de Mayra Andrade est généreuse, élégante et inattendue. Ses compositions, tendres et chaleureuses, donnent à ses chansons des airs d’été éternel qui effacent la brume et le froid. Un vrai beau spectacle où il est difficile de ne pas se lever pour se dandiner !

C'est le grand retour à la musique pour Marc Lavoine : un nouvel album, le douzième, intitulé «Je reviens à toi ». On le voit partout en ce moment ! et quel homme charmant, sensible et vrai ! 

Pas particulièrement fan, j'ai été charmé par le personnage, une voix rauque incroyable, un "garou bis" à la poésie vibrante.

Deux heures, accompagnées de musiciens, où il nous invite dans son monde ! un grand monsieur, humble, beau et poétique ! 

Pour finir ce petit salon, une bonne surprise ! 

j'ai gagné au  GpP 2020 de BookenStock, 

une lecture qui me tentait à coeur, ça m'a l'air bien déjanté, 

 juste comme j'aime !  Vous connaissez ?

PITCH : Silas, Morue et Rossignol rêvent d’aventures et de grands faits d’armes tout en vidant chope de bière sur chope de bière à la taverne du Grand Tintamarre, qu’ils peuvent à peine se payer.

Lorsque la fantasque et très inégalitaire cité de Morguepierre, entassée sur les pentes d’un volcan, devient le théâtre d’enlèvements de jeunes orphelines et voit des marie-morganes s’échouer sur ses plages, les trois compères se retrouvent adoubés par un vieux baron défroqué et chargés de mener l’enquête. Les voilà lancés sur les traces d’un étrange spadassinge, d’un nain bossu et d’un terrible gargueulard, bien décidés à leur mettre des bâtons dans les roues… et des pains dans la tronche. 

Voilà, un beau début d'année agrémenté de surprises et de petits bonheurs ! 

Je vous souhaite un beau mois de Mars en attendant de revenir 

bientôt avec un tour de livres !