Présentation de l'auteur ( le livre de poche) Fantasy - Jeunesse
Traduction : Sylvie Denis
C’est une chose que d’apprendre à faire une révérence comme il faut. C’en est une autre que d’apprendre à faire une révérence en lançant un couteau. Bienvenue au Pensionnat de Melle Géraldine. Angleterre, début du 19e siècle. Sophronia, 14 ans, est un défi permanent pour sa pauvre môman : elle préfère démonter les horloges et grimper aux arbres qu’apprendre les bonnes manières ! Mrs Temminnick désespère que sa fille devienne jamais une parfaite lady… aussi inscrit-elle Sophronia au Pensionnat de Melle Géraldine pour le Perfectionnement des Jeunes Dames de Qualité. Mais Sophronia comprend très vite que cette école n’est peut-être pas exactement ce que sa mère avait en tête. Certes, les jeunes filles y apprennent l’art de la danse, celui de se vêtir et l’étiquette ; mais elles apprennent aussi à donner la mort, l’art de la diversion, et l’espionnage – le tout de la manière la plus civilisée possible, bien sûr. Cette première année au pensionnat s’annonce tout simplement passionnante.
Deuxième expérience avec Gail Carriger, et deuxième avis mitigé !… je m'explique, de façon générale, l'univers est plutôt sympathique, le style steampunk est présent et exploité à fond, on a tout un tas de machineries passionnantes, des loups-garous et des vampires, une couverture suggestive ... Le ton et les dialogues sont très enjoués, mais l'histoire peine à convaincre...
Nous partons pour l'Angleterre, au XIXe siècle, Mlle Sophronia Angélina Temminnick, jeune fille de bonne famille, est un vrai garçon manqué, vivre des aventures l'intéresse plus que l'apprentissage de la bienséance, et on la comprend ! Punie pour ses effronteries, elle va être envoyée dans un pensionnat ! mais attention pas n'importe lequel, celui-ci, ne ressemble en rien au bon vieux pensionnat pour éducation de jeunes filles de bonne famille, non, c'est une école pour espionne en tout genre, on y apprend à manier le couteau et le rouge à lèvres... et ça n'est pas pour lui déplaire (enfin, surtout le couteau !) … Mais avant de poursuivre cette nouvelle éducation assez extravagante, elle doit faire ses preuves, et c'est un peu ce que nous allons découvrir tout au long de ce roman.
L'intrigue de base se présente comme un fil rouge et concerne la quête d'un prototype, un objet que tout le monde cherche, et qui sera au centre des préoccupations de Sophronia et de son entourage. Hélas, cette aventure est mince, on sait, presque à la fin, de quoi il s'agit, et ce fil conducteur peu étoffé sera souvent écarté du récit, laissant place aux anecdotes de la vie quotidienne des pensionnaires. Et là, je dois dire que c'est très très adapté aux pré-ados, entre séance de maquillage, de clignements d'yeux, de jolies robes, de tirage de cheveux, de manigances et complots entre les copines … Ce n'est pas que l'on s'ennuie, mais .... notre quête de l'objet mystère s'essouffle et ne prend pas d'ampleur…
Pourtant, l'imagination créative est là, Mme Garriger nous entraîne dans de magnifiques décors, des machines incroyables et guide notre imaginaire pour que ce fascinant pensionnat volant prenne forme, ses nombreuses salles, ses archives, ses sous-sols … cela donne un petit côté école d'Harry Potter (très léger) mais version Steampunk !
Ayant lu le premier tome des aventures d'Alexia dans le protectorat de l'ombrelle, j'ai retrouvé cet univers, j'ai reconnu aussi quelques noms comme "Maccon" qui font mouche et relie les personnages à travers les époques. Se servant des personnages du passé, elles imaginent une nouvelle épopée pour les générations futures. Comme on suit une héroïne de 14 ans, l'auteur a pris soin de s'adapter aux conversations et aux centres d'intérêt de cette tranche d'âge, elle a exploité parfaitement les petits travers de ces demoiselles, et parfois on sourit de certaines réflexions... Mais cette petite fraîcheur et cette extravagance des personnages ne suffiront pas à me captiver pleinement, et bien que les rebondissements arrivent régulièrement, et que ça bouge tout le temps, la véritable intrigue ne semble pas avoir plus d'importance que les casses-têtes de la vie quotidienne de ses jeunes filles, soit l'apprentissage de la danse et les cours de révérence, l'art de manier les couteaux et les mouchoirs...
Je ne continuerai pas cette série, elle est trop jeunesse à mon goût, et je m'y attendais un peu, mais je suis contente d'avoir essayé, il m'a manqué de la profondeur dans l'histoire avec une intrigue plus fouillée et plus originale, mais une chose est sûre, on ne peut enlever à Mme Carriger, son imaginaire prolixe à la mode "Steampunk", qu'elle nous fait découvrir par de belles images, et dont elle a le secret…
Nous partons pour l'Angleterre, au XIXe siècle, Mlle Sophronia Angélina Temminnick, jeune fille de bonne famille, est un vrai garçon manqué, vivre des aventures l'intéresse plus que l'apprentissage de la bienséance, et on la comprend ! Punie pour ses effronteries, elle va être envoyée dans un pensionnat ! mais attention pas n'importe lequel, celui-ci, ne ressemble en rien au bon vieux pensionnat pour éducation de jeunes filles de bonne famille, non, c'est une école pour espionne en tout genre, on y apprend à manier le couteau et le rouge à lèvres... et ça n'est pas pour lui déplaire (enfin, surtout le couteau !) … Mais avant de poursuivre cette nouvelle éducation assez extravagante, elle doit faire ses preuves, et c'est un peu ce que nous allons découvrir tout au long de ce roman.
L'intrigue de base se présente comme un fil rouge et concerne la quête d'un prototype, un objet que tout le monde cherche, et qui sera au centre des préoccupations de Sophronia et de son entourage. Hélas, cette aventure est mince, on sait, presque à la fin, de quoi il s'agit, et ce fil conducteur peu étoffé sera souvent écarté du récit, laissant place aux anecdotes de la vie quotidienne des pensionnaires. Et là, je dois dire que c'est très très adapté aux pré-ados, entre séance de maquillage, de clignements d'yeux, de jolies robes, de tirage de cheveux, de manigances et complots entre les copines … Ce n'est pas que l'on s'ennuie, mais .... notre quête de l'objet mystère s'essouffle et ne prend pas d'ampleur…
Pourtant, l'imagination créative est là, Mme Garriger nous entraîne dans de magnifiques décors, des machines incroyables et guide notre imaginaire pour que ce fascinant pensionnat volant prenne forme, ses nombreuses salles, ses archives, ses sous-sols … cela donne un petit côté école d'Harry Potter (très léger) mais version Steampunk !
Ayant lu le premier tome des aventures d'Alexia dans le protectorat de l'ombrelle, j'ai retrouvé cet univers, j'ai reconnu aussi quelques noms comme "Maccon" qui font mouche et relie les personnages à travers les époques. Se servant des personnages du passé, elles imaginent une nouvelle épopée pour les générations futures. Comme on suit une héroïne de 14 ans, l'auteur a pris soin de s'adapter aux conversations et aux centres d'intérêt de cette tranche d'âge, elle a exploité parfaitement les petits travers de ces demoiselles, et parfois on sourit de certaines réflexions... Mais cette petite fraîcheur et cette extravagance des personnages ne suffiront pas à me captiver pleinement, et bien que les rebondissements arrivent régulièrement, et que ça bouge tout le temps, la véritable intrigue ne semble pas avoir plus d'importance que les casses-têtes de la vie quotidienne de ses jeunes filles, soit l'apprentissage de la danse et les cours de révérence, l'art de manier les couteaux et les mouchoirs...
Je ne continuerai pas cette série, elle est trop jeunesse à mon goût, et je m'y attendais un peu, mais je suis contente d'avoir essayé, il m'a manqué de la profondeur dans l'histoire avec une intrigue plus fouillée et plus originale, mais une chose est sûre, on ne peut enlever à Mme Carriger, son imaginaire prolixe à la mode "Steampunk", qu'elle nous fait découvrir par de belles images, et dont elle a le secret…
L'Ecole du Prieuré : lire un livre se déroulant dans un pensionnat |
Bon de ce que je lis, ça va vite m'agacer... Ce livre me tentais pourtant pour le côté steampunk en pensionnat anglais, mais il redescend dans ma wishlist.
RépondreSupprimerC'est aussi ce qui m'avait tenté et ce n'est pas mal mis en scène d'ailleurs... mais, j'ai perdu mes couettes depuis longtemps! ;) donc je recherche des intrigues moins jeunesse et moins axées sur leurs petits problèmes quotidiens ... il reste agréable à lire tout de même.
Supprimermoi aussi je pense que ça n'est pas pour moi. Surtout si ça fait trop jeunesse
RépondreSupprimerPasse ton chemin, Chris ! essayée mais pas complètement convaincue !
SupprimerJe l'ai dans ma Pal, il faudrait que je l'en sorte. J'aime beaucoup l'univers de Gail Carriger alors même en roman jeunesse je pense que ça me plaira :)
RépondreSupprimerJ'avoue que je ne suis pas emballée par les histoires mais l'univers est sympathique, parfois un peu trop fourre tout à mon gout ! J'espère qu'il te plaira ! ;)
SupprimerJ'ai bien aimé le premier tome du Protectorat de l'ombrelle, sans que cela soit non plus un coup de cœur ! En revanche cette saga-ci me tente nettement moins car j'avais pressenti le côté trop jeunesse. Tu me confortes dans mon choix de l'avoir laissé de côté ^^ Je crois que nous trouverons du steampunk bien plus corsé à nous mettre sous la dent ;-) Des bisous, en te disant à bientôt ma Lili !
RépondreSupprimerJ'espère Lupa ... le steampunk est difficle à définir maintenant. Pour moi, c'était avant tout un style de mode et d'architecture que j'aime beaucoup, mais ce qui me gêne c'est qu'on y mette des loup garous, des lycanthropes, des vampires et même des sorcières ... ça fait fourre tout et ça enlève le charme premier ! Mais il y a bien d'autres chosesà lire et d'univers à découvrir ! heureusement ! ;)
SupprimerJ'ai le même avis que toi... j'ai trouvé que la série est trop fade ; par contre, j'avais beaucoup aimé le Protectorat de l'ombrelle. J'ai donc hâte de découvrir The Custard Protocol.
RépondreSupprimerJe suis passée aussi à côté du protectorat de l'ombrelle, c'est la même veine et le même style je trouve ...Les histoires ne sont pas assez élaborées ... C'est pas mon truc, je crois ! Merci de ton passage Acro ; )
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