vendredi 9 février 2018

En ce moment chez Lili ...# 14





Je viens de finir cette bien agréable lecture qui m'a fait voyager avec plaisir dans les secrets de famille entre l'Angleterre et les Etats Unis. Ce livre aurait pu être écrit par Kate Morton  ... Et je pense que je lirai "Pressentiments" prochainement.

L'Ouest américain au début du XXè siècle et la vieille aristocratie anglaise de nos jours, deux époques pour évoquer le destin d'une famille brisée par les non-dits. Un premier roman à l'écriture délicate, dans la lignée d'une Kate Morton ou d'une Maggie O'Farrell. Quand elles étaient enfants, Erica Calcott et sa soeur Beth passaient toutes leurs vacances à Storton, le manoir de leur grand-mère Meredith. Jusqu'au jour où leur cousuin Henry disparaît, brisant d'un coup la famille et le plongeant Beth dans une intense dépression. Vingt-cinq ans plus tard, Meredith vient de mourir et les soeurs Calcott reprennent le chemin de leur enfance. Tandis que Beth s'enfonce davantage dans la souffrance, Erica entreprend de trier les affaires de leur aïeule et tombe sur une photo de leur arrière-grand-mère Caroline avec un petit garçon dans les bras. Qui est-il ? Et, surtout, qu'est-il devenu ? Erica décide de fouiller l'histoire de ses ancêtres, et notamment celle de Caroline. Elle est loin d'imaginer qu'elle s'apprête à mettre au jour leur véritable héritage, un secret si douloureux que quatre générations plus tard, les soeurs Calcott en portent encore le fardeau.



Après cette pause, je vais reprendre les lectures pour le comité polar avec Paula Hawkins, j'ai lu le mois dernier "La fille du train" et me revoilà donc par hasard encore sur le chemin de cette auteure... il faut un peu de concentration pour entamer ce roman choral...

 

Une semaine avant sa mort, Nel a appelé sa sœur, Julia. Qui n’a pas voulu lui répondre. Alors que le corps de Nel vient d’être retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, leur ville natale, Julia est effrayée à l’idée de revenir sur les lieux de son enfance. De quoi a-t-elle le plus peur ? D’affronter le prétendu suicide de sa sœur ? De s’occuper de Lena, sa nièce de quinze ans, qu’elle ne connaît pas ? Ou de faire face à un passé qu’elle a toujours fui ? Plus que tout encore, c’est peut-être la rivière qui la terrifie, ces eaux à la fois enchanteresses et mortelles, où, depuis toujours, les tragédies se succèdent.






Petit rappel de la 1ème sélection

Ils ont tous été lu et voici un avis très succinct sur chaque ouvrage dans l'odre de mes préférences

1 - COUP DE COEUR : Pierre Lemaitre - Alex 
Génial ! Rebondissements qui s’enchainent et qui nous propulsent de surprises en surprises. Nous posant des cas de conscience, un vrai labyrinthe psychologique, Méfiez vous des apparences !
On ne connait notre héroïne Alex qu’a la toute fin, et on comprend alors l’ampleur de l’histoire et de ses motivations, Des personnages charismatiques qu’on aime et qu’on déteste a la fois !. Une écriture nerveuse et des chapitres courts qui donnent du rythme et de la densité.



2 -  JAX MILLER - Les infâmes
Un road movie un peu caricatural mais avec des personnages attachants. Si l’héroïne a un parcours très torturé et tortueux, elle a toujours une once d’espoir qui perdure et qui nous fait avancer dans l’histoire. Il y a des scènes avec beaucoup de justesse et d’émotions.
Des personnages rocambolesques, le ton est tonique et aguicheur Un panorama d’une américaine trash détonnant !


3 -  BARBARA ABEL - Je sais pas
Quand une petite fille tient la vie entre ses mains, c’est flippant … surtout si elle en use et abuse, j’ai trouvé que ce petit bout de chou était un peu trop diabolique et que sa vengeance d’enfant roi était à peine crédible ! A côté de ça le style est agréable à lire, mais on reste un peu sur sa faim devant si peu d’explication ! Tout ce petit monde est finalement assez noir, les personnages n’ont pas vraiment de densité et la vengeance est sans appel pour chacun.


4- M.J. ARLIDGE - Am stram gram
Le moins bon des 4 pour moi, avec une écriture assez pauvre et des situations répétitives. Les personnages ne sont pas attachants. Le seul point fort est le postulat de départ, un procédé inventif qui permet au vrai meurtrier de ne jamais tuer, mais de laisser cette salle besogne a ses victimes. Se pose aussi le problème du choix tuer ou être tuer ! Dilemne qui peut faire réfléchir le lecteur ! Le déroulé de l’histoire monte en tension et retombe sur une fin non prévisible puisque l’auteur ne nous a donné aucun indice pour découvrir le serial killer.

2 ème sélection



Ces 4 ouvrages sont à lire pour mi-mai, et donneront l'occasion d'une deuxième séance de discussion sur nos ressentis et nos préférences argumentées. En connaissez vous certain ?




Terriblement drôle, ce pince sans rire un peu pervers me fait marrer et j'ai été très contente de le retrouver pour ce best-of. "Morales" est un grand classique à présent. 



Didier Bénureau dresse des portraits acerbes, critiques et burlesques de ses contemporains. Il fouine jusqu’à l’hilarité les indignités de ses compatriotes. Il a le goût des métamorphoses, devient une belle mère hystérique, un travesti nostalgique du temps béni de la collaboration, un évêque à perruque, un bobo adepte de la gauche “flottante”, une vieille bourgeoise croyant au miracle de la chirurgie esthétique…
Bénureau se déguise, chante, danse, virevolte, se transforme et ose tout avec une efficacité comique à vous couper le souffle ! Caricaturiste sans interdits, il étrille la bêtise avec une jubilation contagieuse ! Une performance époustouflante !




Vu également et adoré ! je vous le conseille vivement si ce trio passe par chez vous

Les Coquettes, bien plus qu’un phénomène …

Les Coquettes, c’est une présence scénique incroyable, un goût bien affirmé pour la musique et des textes drôles, osés dans lesquels tout le monde se reconnait avec délice.
Elles se moquent d’elles-mêmes pour mieux envoyer valser les clichés, flinguent les relous à coups de syncopes féministes et se jouent des conventions pour mieux en rire.
Les Coquettes, c’est unique et moderne, c’est plus que de la musique, plus que de l’humour.

Ces trois filles-là vont vous mettre K.O.

Laissez-vous porter par leurs voix, leurs énergies et partez avec elles #alacoquettedumonde

Révélation musicale de 2016, ce trio coquin raille les canons de la séduction via des textes décalés qui ne manquent pas de piquant.



Lola, Marie et Juliette jouent désormais dans la cour des grandes, et dans des salles pleines à craquer.
Pour vous donner un aperçu  !

https://youtu.be/XwwZvFjk5Ng
https://youtu.be/KI4RQ2t32HQ
http://www.lescoquettessurinternet.com/index-1.html






Sandro Botticelli, inventeur de l'allégorie mythologique à la Renaissance, conférence à la médiathèque des Sables d'Olonne


Intéressée par toute forme d'art, cette conférence m'a laissé de fortes impressions et permis de concrétiser un peu plus mon envie d'aller visiter Florence prochainement. 
 J'ai découvert un peintre dont je connaissais uniquement les oeuvres majeures, j'en ai appris plus sur le contexte historique et sur certains aspects de sa peinture conditionnée par son quotidien et sous la protection des Médicis.

Autoportrait de Botticelli, publié vers 1475.
Détail issu de L'Adoration des mages


Alessandro di Mariano di Vanni Filipepi, dit Sandro Botticelli, est un peintre italien né à Florence le 1er mars 1445 et mort le 17 mai 1510 dans la même ville a l'âge de 66 ans. Botticelli est l'un des peintres les plus importants de la Renaissance italienne et de l'histoire de l'art.. Il grandit dans une famille modeste. Selon Vasari, Alessandro tient son surnom du nom du maître orfèvre chez qui il a été placé comme apprenti, Botticello ( veut dire tonneau en Italien !)

Botticelli entre à l'âge de vingt ans dans l'atelier de Fra Filippo Lippi (entre 1464 et 1467), moine et peintre de Florence, auteur de peintures religieuses. Cet apprentissage de l’orfèvrerie, de la gravure et de la ciselure influence la ligne de son dessin. Botticelli travaille beaucoup avec les artisans et notamment avec son frère Antonio, orfèvre avec qui il partage son atelier.

Il reçoit sa première commande publique en 1470 quand il ouvre son propre atelier. Devenu l'ami des philosophes néoplatoniciens, en accueillant pleinement leurs idées, il réussit à rendre visible cette beauté qu'ils théorisent, en y rajoutant son interprétation personnelle du caractère mélancolique et contemplatif, qui le distingue des autres artistes de son temps.

Botticelli fréquente le cercle de la famille Médicis, ce qui lui offre protection et garantie de nombreuses commandes. À partir de 1481, Botticelli est appelé à Rome par le pape Sixte IV pour décorer la chapelle Sixtine accompagné par Cosimo Rosselli, Domenico Ghirlandaio et Le Pérugin pour illustrer les vies de Jésus et Moïse sur les murs latéraux de la chapelle. La rivalité qui existe entre le pape et les Médicis, ses mécènes, fait que son talent n'est pas reconnu.
Il réalise trois grandes fresques : Les Épreuves de Moïse, La Tentation du Christ et La Punition des Rebelles Lévites.

Il revient à Florence, mécontent de l'accueil réservé à ses fresques, et décide de ne plus jamais quitter sa ville natale. Aussitôt rentré, il peint pour la villa Medicea di Castello de Laurent de Pierre-François de Médicis, cousin de Laurent le Magnifique, Le Printemps en 1482 et La Naissance de Vénus vers 1485, ses deux œuvres les plus connues.

En 1497, le moine Savonarole et ses disciples élèvent le bûcher des Vanités. Des jeunes garçons sont envoyés de porte en porte pour collecter tous les objets liés à la corruption spirituelle. Des chefs-d’œuvre de l’art florentin de la Renaissance ont ainsi disparu dans le bûcher, y compris des peintures de Sandro Botticelli, que l’artiste avait lui-même apportées et allait se consacrer aux peintures religieuses. Il devint adepte de Savonarole, il abandonna la peinture, et comme il ne possédait aucune ressource, il tomba dans le plus grand embarras. Il mourut infirme et fortement diminué. Son tombeau est situé dans l'église Ognissanti.


La Naissance de Vénus, 1485, Galerie des Offices, Florence.

Commandé par Lorenzo di Pierfrancesco, parent de Laurent de Médicis, comme pendant du Printemps ( ci dessous, bas d'article), ce tableau était destiné à décorer sa villa de Castello, proche de Florence.
 Seuls pouvaient l'admirer les amis de son propriétaire, des néoplatoniciens amateurs de mythologie gréco-romaine et souvent collectionneurs de statues antiques, que la nudité ne pouvait choquer.
Botticelli représente dans cette œuvre une Vénus pudique. Il montre la déesse sous les traits de Simonetta Vespucci, la femme du frère de Laurent le Magnifique, en dépit du fait que cette jeune femme était morte depuis au moins huit ans quand il a peint d'elle ce portrait idéalisé. Déesse de la beauté et de l'amour, la Vénus nue de Botticelli est au contraire très chaste, se couvrant d'une main la poitrine, dissimulant de l'autre son pubis derrière une mèche de sa longue chevelure flottant au vent. En outre, le peintre a estompé la pointe des seins et le nombril de Vénus, et il lui a donné un regard rêveur qui supprime toute équivoque dans l'esprit du spectateur. Botticelli a représenté la Venus Humanitas des platoniciens, pour lesquels la contemplation de la beauté donnait aux hommes une image de la perfection divine.
 

Au moment où Botticelli meurt, de jeunes artistes donnent à la Renaissance une orientation nouvelle : Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange, entre autres. Sa peinture, déjà démodée, va tomber dans l'oubli. C'est au XIX siècle qu'elle retrouvera la place qu'elle mérite.

Les plus belles oeuvres de Botticelli sont conservées aux Uffizi et à l'Académie des Beaux-Arts de Florence, à Londres et à Paris, surtout au musée de Berlin, où elles forment la principale richesse du fonds italien. Un certain nombre de petits tableaux religieux et de dessins sont dispersés dans des collections particulières.

Il a inspiré au XIXe siècle les préraphaélites et les esthètes anglais, et il faudrait aller jusqu'à Gustave Moreau pour trouver un peintre qui égale cette finesse de sentiment, cette intelligence de l'allégorie. La tendresse de ses madones, si chastes et si douloureuses, qui dans la douceur de leur maternité prévoient les souffrances à venir, résume tout le sentiment des primitifs florentins et siennois, avec une profondeur d'expression qu'on ne retrouvera plus chez personne, que ce soit même Léonard ou Raphaël. Cependant Botticelli n'occupera jamais le premier rang parmi les grands maîtres de la Renaissance.

Le Printemps, 1478-1482, Galerie des Offices, Florence.
J'espère que ce petit salon vous aura des idées de lectures, de spectacles et de visites à faire !

11 commentaires:

  1. Une vraie revue culturelle ton rendez vous du jour. C'est éclectique.

    Côté livre, Alex sera lu. Le reste???

    Je retiens le trio de girls pour une sortie au cas où dans le coin.

    Merci de nous filer des pistes à exploiter dans plein de directions :)

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  2. Mon cœur balance toujours entre "Alex" et "Robe de marié" à propos de Pierre Lemaitre. En tout cas ce comité Polar semble vraiment très chouette !
    J'aurais adoré assister à cette conférence sur Sandro Botticelli, j'aime tellement ses peintures ! Florence est absolument magique *_* Et pour y être allée plusieurs fois, je t'encourage fortement à découvrir cette ville exceptionnelle. L'art est partout là-bas, à chaque coin de ruelle ! Et la lumière elle-même y est unique !
    Merci pour cette bouffée de beauté et de souvenirs merveilleux *_* Bises florentines pour la peine ;-)

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    1. Alex...Alex..ALex... bon moi ce que je dis ....

      Pour Florence, ce voyage est à l'étude ! surement le prochain ... Alors j'étudie avant car je ne veux rien louper de cette ville prestigieuse où les arts sont florissants. Si tu as des conseils plus précis a me donner, n'hésites pas à me les confier ;) grosso bacio !

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    2. Avec plaisir ! Lorsque tu seras en phase de préparation de ce beau voyage, fais-moi signe, je t'enverrai par MP quelques suggestions parmi mes plus beaux souvenirs ! Mais je peux déjà te conseiller de réserver une place de choix à la visite du Musée des Offices, grandiose *_* Bacioni !

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    3. Oui je l'avais noté celui-là. La conférencière nous l'a bien précisé, c'est le temple de l'art ! ;) Merci je n'y manquerai pas ! Ma fille y part fin avril, elle va me briefer également ! bises

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    4. Super ! Bises :)

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  3. Ah ! j'adore Les coquettes !! je ne connaissais pas du tout, mais je suis trop triste, je viens de vérifier elles ne passent pas par chez moi :/

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    1. Elles y passeront un de ces 4 car elles sont trop marrantes ! on va surement en entendre parler dans les années à venir ! ;)

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  4. C'est sympa ce comité polar :-)
    tu me fais penser qu'il faut que je surveille le programme de la médiathèque.

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