Après une longue absence marquée
par la perte d'un parent très cher à mon coeur,
je reviens ici dans mon antre,
je tiens d'abord à remercier mes amies copinautes, sur LA ou ailleurs,
qui m'ont accompagnées et soutenues par des petits messages
tout au long de ces derniers mois. La page se tourne doucement ...
par la perte d'un parent très cher à mon coeur,
je reviens ici dans mon antre,
je tiens d'abord à remercier mes amies copinautes, sur LA ou ailleurs,
qui m'ont accompagnées et soutenues par des petits messages
tout au long de ces derniers mois. La page se tourne doucement ...
et je reviens vers vous avec quelques idées de sorties et reportages,
et prochainement un tour de livres ....
et prochainement un tour de livres ....
Art Mengo est un de mes chanteurs français préférés. Je suis sa carrière avec intérêt et depuis “ la mer n’existe pas …” et "les parfums de sa vie", je suis une fan inconditionnelle, j’ai pu aller l’applaudir dernièrement dans une petite salle près de chez moi ! Un "Miracle" qu’il soit venu par ici, je l’avais vu il y a 20 ans, quasiment au même endroit !
Sa voix est un délice rocailleux, ses paroles, des perles de poésie, et sa musique accompagne le tout comme une cerise sur le gâteau ! A découvrir !
Son dernier album tourne en boucle chez moi ..
Dans cet album qui porte le doux nom de La Maison des Ailes, Art Mengo retourne sur les traces de Saint-Exupéry et Mermoz, les aventuriers de l’aéropostale. La Maison des Ailes, c’est ainsi que Mermoz avait rebaptisé
l’Hôtel du Grand Balcon à Toulouse, là où les pilotes de l’Aéropostale
avaient coutume de descendre, le temps d’une escale…
Peu médiatisé, c'est un toulousain qui le revendique haut et fort, c'est une figure touchante, simple et sympathique, il fuit la notoriété et pourtant, quel talent !
Peu médiatisé, c'est un toulousain qui le revendique haut et fort, c'est une figure touchante, simple et sympathique, il fuit la notoriété et pourtant, quel talent !
L’album est une invitation au voyage et donne vie a cette époque révolue des grands explorateurs. Il mêle ses souvenirs à ceux de ces hommes hors du commun. Une sacrée belle balade !
Ramses II de Sébastien Thiéry- Mise en scène : Stéphane Hillel
Avec François Berléand, Evelyne Buyle, Elise Diamant, Eric Elmosnino
Le pitch : Jean et Elisabeth s’apprêtent à recevoir leur fille et son mari dans leur maison de campagne. Bénédicte et Matthieu, qui rentrent d’un voyage en Egypte sont donc attendus pour le déjeuner... Mais le mari arrive seul. Pourquoi sa femme n’est-elle pas avec lui ?
Matthieu, qui a un comportement très étrange, est incapable d’expliquer l’absence de sa femme. Où est Bénédicte ? Qu’a-t-il à cacher ? Pourquoi cette famille, qui semblait aussi indestructible que la pyramide de Kheops, s’effondre-t-elle brutalement ?
J'ai eu la chance de voir cette pièce le mois dernier aux Atlantes des Sables d'Olonne, très belle salle où ces 3 acteurs ont accompli une prouesse en mêlant dans une même pièce, le comique du boulevard et de situation avec l’étrangeté de l’absurde.
Un trio drôle dans une pièce où un malaise se dégage au fur et à mesure de la tournure des événements, on se demande vraiment comment cette histoire va finir, quelle est la part du réel et de l'imaginaire. On aborde le sujet de la sénilité et de la mémoire avec des scènes fortes qui peuvent faire parties du quotidien de chacun et être digne d'un véritable thriller !
On est captivé, même s'il reste des zones d'ombre sur le message final, le parallèle avec la pyramide de Khéops n'est pas évident, et je ne trouve pas le titre très représentatif. Mais je suppose que chacun pourra y puiser un message et trouver une signification à l'histoire.
Un mot quand même sur Ce "Berléand" , quel acteur ! Cela fait trois fois que je le vois au théâtre, dans Nina et Momo, donnant la réplique à Mathilde Seigner pour Nina et Muriel Robin pour Momo, et c'est toujours un bonheur ! Son ton pince sans rire me bidonne, sans compter ses mimiques !
Bref si ce trio passe par chez vous, vous pouvez tenter l'aventure, Eric Elmosnino est un acteur étonnant qui a beaucoup de charisme, et la confrontation de ces personnages hauts en couleurs donne un spectacle assez inoubliable !
Lors de mes navettes à Paris, j'ai eu l'occasion de visiter le Musée Cognacq-Jay pour une exposition sur la fabrique du luxe. Cet endroit rassemble des œuvres du XVIIIe siècle acquises entre 1900 et 1927 par Ernest Cognacq, fondateur des Grands magasins de la Samaritaine, et son épouse, Marie-Louise Jaÿ. A sa mort en 1928, Ernest Cognacq lègue ses collections à la Ville de Paris afin de perpétuer une présentation de ses œuvres, évocatrices du siècle des Lumières.
Ouvert en 1929 sur le boulevard des Capucines, dans un bâtiment jouxtant la Samaritaine de Luxe, le musée a rejoint l’Hôtel Donon, demeure historique du Marais, en 1990.
À l’exception notable d’un important tableau de jeunesse de Rembrandt,
l’essentiel des oeuvres présentées date du XVIIIe siècle : peintures de
Canaletto, Tiepolo, Boucher, Fragonard, Greuze, Reynolds, pastels de La
Tour et Perronneau, sculptures de Houdon, Lemoyne, Clodion, porcelaines de Saxe, objets d’orfèvrerie, meubles estampillés ...
Un vrai régal pour les yeux !
pour en savoir plus : CLIQUEZ CE LIEN
Un peu de "culturation" ..... JÉRÔME BOSCH......1453-1516
... Adepte des lectures de l'imaginaire, j'ai été très souvent interpellé par les peintures de Jérôme Bosch au plutôt devrais je dire Hieronymus van Aken. Il est né vers 1453 à Den Bosch (traduit en français Bois-le-Duc, bosch signifiant bois), commune située au sud des Pays-Bas (Brabant septentrional). Il a donc emprunté le nom de sa commune de naissance pour former son pseudonyme d'artiste et il est désormais universellement connu comme Hieronymus Bosch ou Jérôme Bosch.
Bosch. Saint Jean-Baptiste dans le désert (1504-05)
Huile sur bois, 48 × 40 cm, Museo Lázaro Galdiano, Madrid.
SA VIE Sa période de formation se déroule donc dans l’atelier familial dans lequel travaillaient également ses oncles. En 1478, il épouse la fille d’un bourgeois aisé, de vingt ans son aînée. Il acquiert ainsi une aisance financière qui lui donnera une plus grande liberté de création. En 1480, il apparaît comme peintre dans les archives de sa commune. Les deux époux deviennent membres de la confrérie Notre-Dame de Bois-le-Duc en 1486, suivant en cela une tradition familiale. Cette confrérie se consacrait au culte de la Vierge et à des œuvres de charité. Mais elle est également considérée comme proche d’une secte hérétique Les Frères du Libre-Esprit. On ignore si le peintre fit partie de cette secte...
A cette époque, Bosch travaille pour les grandes familles de Bois-le-Duc, pour la confrérie Notre-Dame et d’autres communautés du même type ainsi que pour les bourgs environnants. Sa réputation va s’étendre rapidement : le duc de Bourogne Philippe le Beau (1478-1506) et le cardinal vénitien Grimani (1461-1523) lui adressent des commandes. La biographie de Bosch comportant beaucoup de lacunes, il n’est pas exclu qu’il ait voyagé en Italie, comme le faisait parfois les peintres de cette époque.
La vie de Jérôme Bosch se poursuit ensuite paisiblement à Bois-le-Duc entre son épouse, son atelier et la confrérie Notre-Dame. Il y meurt en 1516 et sera vite oublié. Karel Van Mander (1548-1606) le signale dans son Livre des peintres de 1604, mais à partir du classicisme on ne verra en lui qu’un fou ou un extravagant ; cela jusqu’à la première moitié du 20e siècle.
SON OEUVRE Le hasard n'est pour rien dans la redécouverte de Bosch au 20e siècle. La psychanalyse peut y déceler le langage de l'inconscient, le surréalisme celui d'un visionnaire, etc. Mais de telles interprétations sont beaucoup plus anciennes et ont seulement été accommodées au goût du jour. En 1605, Jose de Sigüenza (1544-1606), historien et théologien espagnol, écrivait déjà : « Les autres cherchent à peindre les hommes tels qu'ils apparaissent vus du dehors ; celui-ci a l'audace de les peindre tels qu'ils sont au-dedans. »
Bosch. Le portement de croix (1515-16)
Huile sur bois, 74 × 81 cm, Museum voor Schone Kunsten, Gand.
La deuxième moitié du XVeme siècle dans les pays du nord de l’Europe connaît une véritable frénésie religieuse où l’on attend avec certitude la fin des temps annoncée par les écritures et entretenue par le clergé officiant. L’inquisition s’attaque aux sorcières et aux alchimistes, les premières tensions envers le catholicisme romain apparaissent, les sectes en tous genres s’implantent dans tous les niveaux de la société, les condamnations au bûcher en place publique sont monnaie courante...
Jérôme Bosch est profondément croyant mais il rejette aussi bien le peuple laïc que les membres du clergé. Pour lui, l’homme est mauvais, il vit dans le vice et le plaisir facile, qu’il soit prêtre ou paysan. La majorité des scènes qu’il représente dénonce l’existence de ses contemporains auxquels il n’offre qu’une perspective : l’enfer.
Son imagination débordante lui permet de s’exprimer dans un style très personnel ou des créatures fantastiques composés d’animaux, d’êtres humains, de végétaux et d’éléments de mécanique évoluent dans des mondes, miroirs du notre, sortis directement de ses visions les plus hallucinantes. On a souvent rapproché Bosch des peintres surréalistes ; ces derniers
utilisent en effet les techniques picturales avec le même état d'esprit :
Max Ernst, ou Salvador Dali. Bosch est à la fois un dessinateur et un coloriste de génie. Les démons de Bosch et les
monstres de Dali sont cousins. Ainsi, au-delà de son inspiration
religieuse initiale, l'œuvre de Jérôme Bosch touche à l'universel parce
qu'elle évoque le plus intime de l'être humain.
Le jardin des délices -Musée du Prado- 220 × 386 cm -sur bois (chêne)
La Nef des fous. Huile sur panneau de 58 × 32 cm, réalisé vers 1500
Après ces images un peu perturbantes,
revenons à l'ambiance magique de nos fêtes !
Je vous souhaite de bonnes préparations pour les festivités !
revenons à l'ambiance magique de nos fêtes !
Je vous souhaite de bonnes préparations pour les festivités !
voici mon sapinou !
je suis contente de te relire. j'espere que tu vas mieux si je puis dire. le musée cognacq-jey, cela fait un moment que je veux le visiter, il faudra que je m'y mette
RépondreSupprimerMerci Chris ! oui ça va mieux ! J'ai été voir une exposition dans ce musée "La fabrique de luxe" que j'ai trouvé sympa mais pas assez explicative, par contre les collections permanentes sont très jolies, mais bien sûr il faut aimer Fragonard ou Boucher ... Moi j'adore ! Il n'est pas très grand ! mais c'est un bel hôtel particulier.
SupprimerEncore toutes mes condoléances, Licorne. Et merci encore de nous régaler avec ces sorties et ces photos. Et ton sapin est superbe. Joyeux Noël !
RépondreSupprimerMerci Frankie ! J'ai vu ta belle petite famille sur IG ! Je pense que tu as passé de bonnes fêtes, c'est un grand bonheur d'être en famille ! bisous !
SupprimerOui c'était bien, mais malheureusement trop court car les deux enfants sont repartis (mais mon fils revient dans une semaine ! :)) Bisous et bonne fin d'année !
SupprimerJe comprends. Je tembrasse bien fort et te souhaite de belles fetes ce soir. 😘
SupprimerWaouhhh une conférence sur Hieronymus Bosch! Ça devait être passionnant.
RépondreSupprimerTrop bien ! j'ai appris plein de choses sur l'art de l'époque, et notamment que ce monsieur reste, lui, un grand mystère ...
SupprimerDésolée, j'étais passée à côté de ce billet... C'eût été trop dommage !
RépondreSupprimerTon focus sur les peintures de Jérôme Bosch est vraiment passionnant ! C'est vrai que nos lectures de l'imaginaire nous rapprochent de son univers, merci :)
Ohhh, tous les cadeaux au pied de joli sapin 🎄 Alors tu as été gâtée ? 🎁🎁🎁🎁🎁
Encore une brassée de mille pensées réconfortantes pour toi ma Lili 😘
Merci ma Lupa ! oui j'ai été gâté d'avoir mes proches autour de moi !
SupprimerPour en revenir à Bosch ! je dois dire qu'il avait vraiment un regard terrible sur l'homme mais tellement en avance sur son temps pour le coté pictural et imaginaire ! Il devait passer le plus grand des fous à cette époque !
Bisous ma Lupa !