Présentation de l'éditeur (10/18) - Histoire de vies
Traduction : Claire Allan et Dominique Haas
Layla Beck, une jeune citadine fortunée, fille d'un puissant sénateur du Delaware, refuse d'épouser le riche parti que son père a choisi pour elle et se voit contrainte d'accepter un emploi de rédactrice au sein d'une agence gouvernementale. Elle n'a jamais travaillé de sa vie, mais en ces temps de grande dépression, nécessité fait loi. Sa mission : se rendre dans la petite ville de Macedonia, interroger ses habitants hauts en couleur, et rédiger l'histoire de cette ville sur le point de célébrer le cent-cinquantenaire de sa fondation. Elle prend pension chez les Romeyn, des excentriques désargentés, autrefois propriétaires d'une grande fabrique de chaussettes et autres articles de bonneterie – Les Inusables Américaines – qui a été ravagée par un incendie plusieurs années auparavant. Ce drame, qui a coûté la vie au grand amour de Jottie Romeyn, reste gravé dans les mémoires et suscite encore bien des questions. Ce même été, Willa Romeyn, douze ans, grande admiratrice de Sherlock Holmes, décide de tourner le dos à l'enfance et d'utiliser ses dons de déduction pour percer les mystères qui semblent entourer sa famille. De question en réponse, de soupçon en révélation, Layla et Willa vont bouleverser le cours des choses, changer profondément et à jamais l'existence de tous les membres de leur petite communauté, et mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées.
Après le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, ce nouveau roman d'une des deux auteures, Mme Barrows la nièce de Mme Shaffer, m'aura laissé dubitative, j'avais tellement apprécié "les patates", et je me suis tellement ennuyée dans cette histoire...
Annie Barrows a apporté dans ce roman un savoir faire certain, celui de quelques échanges épistolaires qui sont très appréciables, et peuvent rappeler le premier titre, mais mis à part cela, rien de commun, le style est vraiment simple, sans accroche, et j'y ai vu un bon nombre de coquilles. Je pense qu'il devait y en avoir beaucoup car je ne vois pas grand chose d'ordinaire, et surtout si je suis vraiment happée par l'histoire. Le choix d'alterner le conteur de l'histoire aurait été intéressant mais j'avoue que ce fut un peu fouillis au début, il y a beaucoup de personnages et on se perd facilement. On cherche un peu où veut en venir l'auteur, ce qui est un tort, il faut sans doute se laisser bercer par la vie un peu compliquée de cette famille, et ne pas chercher midi à quatorze heure, ce que j'ai fait bien sûr !
Annie Barrows a apporté dans ce roman un savoir faire certain, celui de quelques échanges épistolaires qui sont très appréciables, et peuvent rappeler le premier titre, mais mis à part cela, rien de commun, le style est vraiment simple, sans accroche, et j'y ai vu un bon nombre de coquilles. Je pense qu'il devait y en avoir beaucoup car je ne vois pas grand chose d'ordinaire, et surtout si je suis vraiment happée par l'histoire. Le choix d'alterner le conteur de l'histoire aurait été intéressant mais j'avoue que ce fut un peu fouillis au début, il y a beaucoup de personnages et on se perd facilement. On cherche un peu où veut en venir l'auteur, ce qui est un tort, il faut sans doute se laisser bercer par la vie un peu compliquée de cette famille, et ne pas chercher midi à quatorze heure, ce que j'ai fait bien sûr !
Le titre original " The thrue according to us " cadre mieux avec l'histoire que le titre traduit qui sonne un peu "ronflant" et qui n'apporte aucune gaiété, ni joyeuse ambiance au récit. Pourtant cette manufacture est bien le point de départ d'un événement devenu un cruel souvenir et qui va toucher le quotidien de plusieurs familles, cette fois-ci la quatrième de couverture est très ..trop bavarde... Tout est quasiment dit !
Willa et Jottie, la nièce et la tante, sont des personnages marquants et qui sont aussi les plus attachants, j'ai trouvé Layla, sans consistance, et son rôle, qui permet au départ de nous faire entrer dans l'histoire de ce bourg de Virginie, évolue, mais sans vraiment trouver sa place. J'attendais beaucoup des moments où elle fait des recherches sur la ville, j'ai même pensé que par ce biais une partie de l'intrigue pouvait être exploitée, mais au contraire, la vie de Macédonia est ennuyeuse à souhait, les comptes rendus de ces travaux n'apportent rien et coupent le récit trop longuement. Quand je dis "intrigue" c'est un grand mot, je me suis sentie un peur bernée à ce sujet, tout retombe un peu comme un soufflet dans cette histoire, pas beaucoup de mystère... c'est vraiment une histoire de vie, l'étude d'une petite société en Virginie dans une période de
dépression, les habitants redoutent la faillite de la fabrique de chaussettes, leur unique gagne-pain. Le tableau peint par Mme Barrows est donc plutôt morose, cette intrigue est un
prétexte pur nous dévoiler les dessous politiques et économiques de cette entreprise qui conditionne la vie quotidienne des gens, avec une attention particulière pour un petit noyau familial qui lutte pour son travail et son indépendance, dévoilant ses secrets de famille et mettant aussi leur coeur à nu.
J'ai eu du mal à m'embarquer, les repères se mettent difficilement en place, c'est très long. Quelques passages plus accrocheurs comme les dialogues entre Willa et sa tante, et notre envie de faire la lumière sur cet incendie mystérieux nous pousse à continuer la lecture, mais les différents procédés d'écriture (lettres, compte-rendus, flash-backs...) évoqués plus haut n'ont pas réussi à me motiver dans ma lecture, j'ai été jusqu'au bout, entrevoyant une fin sans surprise. Peut-être que cette histoire a manqué un peu de sel, et que ce n'était pas le bon moment pour moi !
Un petit bonjour à Mina que je remercie pour nos échanges sur cette lecture.
Un petit bonjour à Mina que je remercie pour nos échanges sur cette lecture.
622 pages |
Ah mince ! dommage le titre était prometteur pourtant !
RépondreSupprimerJe tenais à faire honneur à notre challenge, mais il a fallu que je me motive beaucoup pour le finir ! ;)
Supprimerc'est vrai que c'est assez long et qu'il y a pas mal de personnages, mais j'ai été un peu plus emballée que toi et j'ai fini par passer un bon moment, une fois bien installée dedans.
RépondreSupprimerOui, j'ai trouvé aussi sur la fin plus de motivation dans ma lecture... Mais il a manqué quelque chose dans son style pour rendre cette histoire plus attendrissante, "plus accrocheuse" et plus attachante. Merci de ton passage Stephanie ;)
SupprimerLe Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates sortira prochainement de ma PAL, mais celui-ci n'y entrera sans doute pas ^^ Pour une fois, le doute n'a pas pointé le bout de son nez, et cela me donne l'illusion de devenir raisonnable, chouette !!! :D Merci Lili :)
RépondreSupprimerJe n'aime pas trop déstabiliser le futur lecteur, et comme beaucoup de gens ont apprécié cet ouvrage, il faudra peut-être ne pas l'écarter trop vite, enfin tu peux te lancer dans les patates ! ce livre est un excellent roman plein d'émotions ! ;)
SupprimerBises ma Lupa !
ah des fois la sauce ne prend pas!! en tout cas la couverture est sympathique mais je vais faire comme lupa, j'avoue que ce n'est pas mon style de livre
RépondreSupprimerOui elle est d'autant plus sympathique qu'elle ne correspond pas du tout au contenu ... c'est trompeur parfois !
SupprimerUne bonne surprise pour moi du coup, car j'ai apprécié ma lecture.
RépondreSupprimerJe me suis laissée bercée, c'est bien cela le terme, par les discussions des personnages, de la chaleur. Je crois que cette elcture est tombée pile au bon moment pour moi.