mercredi 28 mars 2018

En ce moment chez Lili ...# 15



Cette semaine au programme : une exposition dans un très beau musée, 
mes lectures, une séance de cinéma et une balade en Bretagne...

Voilà un petit moment que je ne suis passée par ici, les activités n'ont pas manquées pourtant et je fais un petit choix ici parmi les choses que je veux partager. 
Lors d'une excursion à Nantes, nous avons décidé une visite de son musée d'Arts, très sobre, lumineux et agréable, l'après midi fut parfaite, j'ai découvert Nicolas Régnier, mis à l'honneur dans une très belle exposition, et j'ai découvert aussi un peintre nantais dont je raffole littéralement à présent, James Tissot,  je vous ai mis ci-dessous quelques-unes de ses oeuvres, il est très prolixe et parle beaucoup à mon imaginaire, sa peinture est élégante et raffinée. Je vous laisse découvrir tout ça et n'hésitez pas à me donner votre avis sur les styles très différents mais magiques de ces deux peintres.


Nicolas Régnier, dit Regnier ou encore Niccolò Renieri (né à Maubeuge vers 1588 et mort à Venise en 1667) est un peintre baroque influencé par le caravagisme qui a peint une grande partie de son œuvre en Italie, d'abord à Rome puis surtout à Venise. Son lieu et son époque de naissance font de lui un homme à double culture, flamande et française. Peintre apprécié, il devient aussi collectionneur et entrepreneur à succès et construit une vaste fortune.
Ci dessous une de ses oeuvres la plus connue et que je préfère nettement à toutes les autres qui, elles sont plus sombres et dont les sujets sont attachés à la religion et à la mythologie essentiellement.


 Dormeur réveillé par une jeune fille tenant une mèche, Stockholm, Nationalmuseum. 
Elle compte lui faire une bonne farce à son réveil. On appréciera le sourire et l'esprit espiègle de la jeune fille.



James Tissot - AutoPortrait (1865)


James Tissot, pseudonyme de Jacques-Joseph Tissot, né à Nantes le 15 octobre 1836 et mort à Chenecey-Buillon le 8 août 1902, est un peintre et graveur français qui a passé une partie de sa vie en Angleterre où il était apprécié comme peintre de la haute société de l'époque victorienne.

Après des études à l'École des beaux-arts de Paris, il expose au Salon de 1859 des œuvres plutôt traditionnelles avant de devenir le peintre des toiles féminines et de la société mondaine de la fin du Second Empire. Après la guerre de 1870 et la Commune de Paris, il s'installe à Londres en 1871 où il réussit brillamment comme peintre de l'élégance féminine et comme caricaturiste pour Vanity Fair. À la mort de sa compagne Kathleen Newton en 1882, il revient à Paris et expose avec succès des portraits de femmes de diverses conditions sociales dans leur environnement quotidien. À partir de 1888, il vit une révélation religieuse et se consacre dès lors jusqu'à la fin de sa vie à des sujets bibliques, nourrissant son art d'observations effectuées lors de voyages en Palestine et à Jérusalem : ces œuvres chrétiennes largement éditées en français et en anglais lui assurent alors une grande renommée.

James Tissot - Young Ladies Looking at Japanese

James Tissot - Room Overlooking the Harbour

James Tissot - The Ball

James Tissot - Seaside

James Tissot - La Partie carrée
James Tissot - Young Lady in a Boat
James Tissot - the flight of the swallows john henry lorimer
James Tissot - The Gallery of HMS Calcutta (Portsmouth)





• Voici mes dernières lectures, on ne peut pas faire plus hétéroclite, un SF, un policier, un fantastique ( genre bit-lit)

L'espace d'un an de Becky Chambers, ci contre dont je rédige en ce moment l'avis, mais je peux déjà vous dire que je n'ai pas été complètement conquise par ce roman.


• Pour le comité polar, j'ai lu Seules les bêtes de Colin Niels, encore un roman choral, bien maitrisé. 



• Une pause détente avec Bec McMaster et sa fugitive de Whitechapel, j'ai beaucoup aimé cette vision d'un monde revisité et assoiffé de sang à cause d'un virus. Les personnages sont attachants et sensuels à souhait ! 

et me voici maintenant dans le dernier Bernard Minier qui sortira la semaine prochaine en librairie ! je remercie Babelio et XO pour cette lecture passionnante.
je le déguste, et c'est  toujours aussi bon ! On retrouve notamment Servaz à ces débuts.

Le pitch : Mai 1993. Deux sœurs, Alice, 20 ans et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes, elles se font face, attachées à deux troncs d'arbres.
Le jeune Martin Servaz, qui vient d'intégrer la PJ de Toulouse, participe à sa première enquête. Très vite, il s'intéresse à Erik Lang, célèbre auteur de romans policiers à l’œuvre aussi cruelle que dérangeante.

Les deux sœurs n'étaient-elles pas ses fans ? L'un de ses plus grands succès ne s'appelle t-il pas La communiante ? L'affaire connaît un dénouement inattendu et violent, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime t-il, une pièce manque, une pièce essentielle.

Février 2018. Par une nuit glaciale, l'écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée... elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l'affaire. Le choc réveille ses premières craintes. Jusqu'à l'obsession.
Une épouse, deux sœurs, trois communiantes... et si l'enquête de 1993 s'était trompée de coupable ?
Pour Servaz, le passé, en ressurgissant, va se transformer en cauchemar. Un cauchemar écrit à l'encre noire.



Date de sortie 21 février 2018
De Guillermo del Toro 
Avec Sally Hawkins, Michael Shannon, Richard Jenkins

 
Le réalisateur mexicain, récompensé par quatre Oscars dont celui du meilleur film, nous immerge dans un conte sous-marin, baroque et captivant, aux multiples références, de Jules Verne à Jean-Pierre Jeunet.

Elisa. Muette, qui vit seule, travaille le soir comme femme de ménage dans un laboratoire gouvernemental tenu secret. C’est la fin des années 1950, en pleine guerre froide. Un agent ambitieux à l’allure de milicien sadique débarque sur les lieux, accompagné d’une mystérieuse cargaison : une créature capturée dans un fleuve d’Amérique du Sud, enfermée dans un caisson. Il s’agit pour les autorités d’en tirer un pouvoir contre les Soviétiques. Sauf que les méthodes pour l’obtenir tournent à la torture…

Quel drôle de mélange ce film !  Un peu l'esprit mitigé par un mélange de genre et de messages. L'histoire est simple et plutôt fleur bleue, et alors qu'on se perd dans la fraîcheur de certains instants accompagnés par une gentille petite musique de fond, on est souvent et soudain ramené sur terre par des scènes plus crues, réalistes et voire carrément gradouille... C'est assez déstabilisant. 
Bien sûr, l'histoire aidant, on se retrouve très vite du côté du monstre qui ne semble faire peur à personne et surtout pas à Elisa qui d'emblée va vers lui, un peu rapidement à mon sens. Et on comprend cette attirance implicite à la toute fin , elle était inévitablement faite pour lui.

De beaux effets visuels, de belles couleurs, un monstre marin un peu trop sexy ! mais bon ! La belle et la Bête ! quoi ! on ne connait rien de lui, on ne connait rien d'elle... bref on vit l'instant présent et il ne faut pas chercher pas à comprendre car alors le film devient un écueil de questions sans réponses.  

On aborde à travers ce conte fantastique beaucoup de sujets de société, c'est joliment balancé, il n'en reste que je m'attendais à quelque chose de plus fort, de plus travaillé, peut-être un poil déçue à cause de toutes ces récompenses. Enfin, on passe un agréable moment dans ce scénario très fantaisiste et enchanteur où finalement je crois, on ne voit jamais la couleur du jour ! A découvrir.




Vous êtes à la limite entre les côtes d'Armor et L'Ille et vilaine.... N'hésitez pas à faire un détour pour vous perdre dans BECHEREL, un village qui est un petit paradis pour les lecteurs que nous sommes ! Une cité du livre où il fait bon passer un après midi ! Salon de thé, libraires d'occasion et un excellent restaurant !



La part des anges ! Il faut réserver ... c'est un délice et les patrons des amours de gentillesse !

  

Dans le prochain salon,  je vous parlerai de mon séjour
à Paris pour le salon du livre 2018 ...

10 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas Jacques Tissot mais ses peintures sont impressionnantes on dirait des photos !
    J'ai beaucoup aimé Le forme de l'eau qui est un très beau film mais je m'attendais à avoir un coup de coeur que je n'ai finalement pas eu. Et le petit village dont tu parles a l'air chouette :)

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    1. Merci de ta visite Frankie !
      Oui, Tissot à l'oeil d'un photographe, l a une belle maîtrise de l'instant volé.

      Je n'ai pas eu non plus le coup de coeur que j'espérais pour "La forme de l'eau" ! dommage ! je prévois d'aller voir le dernier Spielberg la semaine prochaine ! ;)

      Le retour n'a pas été trop dur après ce mois en France ? bises

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    2. Hi hi, je suis toujours en France :D Je devais repartir le 3 avril mais finalement je ne repartirai que le 8 car mon petit mari vient me rejoindre le samedi et on rentrera ensemble. Donc j'ai un peu de rab. Et je vais aller voir Ready Player One aussi, avec ma fille, dimanche.

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    3. Genial ! Alors Profites a fond de cette semaine. On en reparle pour le ciné;) bises

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  2. Bob, bon, bon il y a tant à dire après la lecture de cet article ! Je te remercie déjà de partager cette expo avec nous, je suis une inconditionnelle du Caravage dont j'étais tombée en amour à Rome, je suis certaine que cette expo là m'aurait beaucoup plu. Je suis triste de l'avoir ratée, vraiment ... Coté lecture, étrangement j'ai bien envie de me laisser tenter par la Futigive de Whitechapel à l'occasion, cette année je sors de ma zone de confort de lecture et je me frotte à l'imaginaire, moi la contemporaine ! Pour la forme de l'eau que dire ... il y a des films comme ça hyper visuels mais qui finalement t'emmènent un peu nulle part. Beau mais ... ?! Merci merci pour ce beau billet ma Lili <3

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    1. Ma June ! ce sont des expos qui tournent, espérons qu'elle passe par chez toi.
      Pour la fugitive, j'ai vraiment bien aimé ! je suis assez "select" sur le sujet car comme toi surement, je recherche de la consistance derrière le mythe du vampire, pas seulement sexe et bagarres comme c'est trop souvent le cas.
      Pour le ciné, il y a aussi comme pour la lecture, des moments plus adéquates pour apprécier. je reste en effet sur le visuellement beau. Il n'avait pas l'étoffe d'un film oscarisé pour moi.
      Bises ma June

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  3. Un rendez vous bien fourni et donc très plaisant.
    Bon choix pour la peinture, ce tableau donne le sentiment d'être de mèche avec la jeune femme. Ça fait sourire.

    Je ne connaissais pas Tissot. Quel beau travail ces peintures. Elles permettent de saisir plein de petites choses sur son époque, notamment le code vestimentaire des femmes.

    Côté lecture, j'attends avec curiosité de lire ton avis sur le Chambers, que j'ai apprécié au final de mon côté.
    Les 2 autres que tu présentes m'intriguent...

    La forme de l'eau, vu avant les récompenses donc pas influencées par elles. J'ai aimé l'ambiance et l'histoire, même si elle emprunte qqs raccourcis. Le mutisme d'Elisa est plein de bruits, d'émotions, j'ai bien aimé son rôle. La bête est belle oui mais pourquoi serait-elle être moche en même temps?
    Les 2 se sont trouvés dans leurs différences aux autres et dans leurs similarités. C'est un joli conte fantastique avec qqs messages qui font sens.

    Merci pour la visite bretonne en prime. C'est une belle terre. :)

    bises Lili

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    1. Merci ma c era ! je n'ai pas encore trouve le temps pour rédiger mes chroniques... un paquet en attente du coup !

      Pour le film, on pourrait dire aussi que la belle est bête et la bête est belle ! enfin je voulais surtout parler au départ de la belle et la bête en hommage au film de Cocteau ! ;)
      Je suis d accord pour le sens des messages qui renvoient à notre réalité quotidienne, mais dejà trop souvent exploité de cette façon... joli conte sans plus !

      Contente d'avoir animé la visite par ce final breton ! un coin de paradis ;)

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  4. Il y a de quoi papoter pendant des heures dans ton convivial petit salon ma Lili ! J'ai d'ailleurs apporté des chocolats de Pâques pour me joindre à vous :-)

    Côté peinture, je ne connaissais ni Nicolas Régnier, ni James Tissot. Deux styles très différents, mais qui invitent à la même réflexion : On s'y croirait !
    J'ai retenu "L'espace d'un an" chez C'era, je suis donc curieuse d'avoir ton retour moins enthousiaste pour mes délibérations futures...
    Quant à "La fugitive de Whitechapel", elle remonte d'un cran dans mon désir de la rencontrer ;-)
    "La forme de l'eau" m'attire beaucoup, mais j'attends que l'enthousiasme retombe un peu avant d'y plonger à mon tour. Cela m'évitera peut-être aussi d'en attendre trop, comme c'est souvent mon cas avec Guillermo del Toro ^_^
    Merci pour cette jolie balade, qui clôture merveilleusement bien cet agréable moment passé en ta compagnie *_* Bises :)

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    1. Merci pour les chocolats, en indécrottable gourmande j'apprécie le geste ! ;)
      eh bien je suis un peu en retard sur mes chroniques, mais j'espère en publier d'ici peu.
      C'est vrai que ce film est plutôt surprenant dans l'oeuvre de ce cinéaste, alors bon futur visionnage ! ;)
      Merci de ce passage par ici ma Lupa ! je t'embrasse fort.

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