En ce moment chez Lili ...# 22

Concert, Spectacles, Expositions, Séries, Cinéma et Conférences, 

une rétrospective de ces premiers mois de l'année !

 

Les Sand Sisters recréent le swing vocal absolument survitaminé des Andrews Sisters....

Voici que 3 chanteuses nantaises se proclament sœurs de swing, sœurs de sable, sœurs de musique, de plaisir et de cœur. Sœurs parce qu'ensemble, coûte que coûte pour déclarer leur flamme à ce fameux swing qui les possède ! Qu'on se le dise, cette fratrie n'en fait qu'à sa tête : en choisissant le répertoire survitaminé des Andrews Sisters, elle se l'approprie, se joue des époques, mélange les timbres, colore de son tempérament festif le swing de ses aînées qui l'inspire tant !

Le jazz des Andrews Sisters, c’est bien sûr toute une époque. Sur fond de seconde guerre mondiale, ce jazz-là se fait - par la force des choses - optimiste, son tempo s’emballe, ses arrangements vocaux sont serrés, précis et novateurs pour les années 40. Et si les Sand Sisters ont décidé de s’y plonger avec délectation, c'est avant tout pour en faire un spectacle intemporel.

Le spectacle est une invitation au voyage et traverse les époques sans une ride. On ne peut s'empêcher de claquer des doigts en écoutant ces grands succès, je ne savais pas qu'ils étaient tous l'oeuvre de ces 3 soeurs, tous les airs sont connus et reconnus.

Et il y a des petites surprises tout au long du spectacle, chacun dévoilant des talents cachés.
Les musiciens sont excellents et dynamisent par leur présence le trio de charme !

 ... A découvrir

Une pièce de Warren Adler

Traduction de Camilla Barnes et Bertrand Degrémont

Mise en scène Grégory Barco

Avec Mathilda May et Pascal Demolon,

Bertrand Degrémont, Hervé Dubourjal, Jean-Pierre Malignon

Traduction et adaptation : Camilla Barnes et Bertrand Degrémont

Scénographie : Claire Lellouche

Lumières : Thierry Morin - Costumes : Alain Blanchot

La Guerre des Rose est une pièce de Warren Adler. Danny DeVito l'a immortalisé pour le cinéma, avec Michael Douglas et Kathleen Turner, ce carnage entre deux époux à l’heure du divorce.

Plus encore qu’une guerre, c’est une mise à mort. Une montée en puissance de la mesquinerie, de la fourberie et de la haine. Ce qui, au départ, prête à rire devient pathétique et fatal.

 Thierry Frémont et Héléna Noguerra étaient prévus au départ lorsque nous avions réservé nos places, changement de dernière minute, la pièce sera présentée  avec Mathilda May et Pascal Demolon. On ne peut nier l'énergie de ces 2 acteurs, mais les vacheries qui se succèdent finissent pas lasser le spectateur qui ne voit pas assez la montée en puissance, et seulement un enchainement de vengeance sans finesse, le jeu est un peu surfait et il manque quelque chose dans l'interprétation pour y croire vraiment, la fin irrémédiable est aussi sans surprise. Je suis très réceptive habituellement et les acteurs ont prouvé leur talent, mais là ... La magie du scénario n'a pas opéré ! On a aussi en tête le film largement plus divertissant à mon goût !

 

L'exposition "Nantes 1886, le scandale impressionniste" au Musée d'Arts de Nantes. Elle a rassemblé 70 peintures, sculptures, dessins de Rodin, Renoir, Seurat, Monet, Sisley. 

Des oeuvres qui avaient pour la plupart été présentées lors de ce salon de 1886, et choqué le public. 

C'est la salle 9 du salon qui déclenche les critiques car Nantes découvre alors ce courant pour la première fois. Le public nantais fait part de son incompréhension face à des peintres du plein air, ils trouvent que c'est un " un art vulgaire", la perte des repères visuels habituels, l'utilisation des couleurs et le choix des sujets perturbent ... Et pourtant, ce courant propose la modernité et un nouvel élan dans la paysage artistique ! C'est curieux de voir à quel point ce courant pictural a pu faire scandale en province ! Etonnant ! 

Cette exposition instructive m'a permis de revoir quelques joyaux de cet art qui sait capturer l'instant ! Magique !

Nantes, très belle ville, certains quartiers historiques sont parfaitement restaurés, 

autour du château et du musée d'Arts.

Londres, 1827. Inspecteur à la police fluviale, John Marlott est chargé d'enquêter sur la découverte, aux bords de la Tamise, du cadavre d'une enfant composé d'un assemblage de plusieurs corps. Sa propre histoire (décès de son épouse et de sa fille, souvenirs de guerre, syphilis et hallucinations consécutives à son traitement) entre en résonance avec cette affaire, bientôt aggravée par de nouvelles disparitions d'enfants dans les quartiers désœuvrés.

Le contexte de l'époque est marqué par des querelles idéologiques et religieuses sur l'avancée de la médecine, notamment l'anatomie, la dissection et le statut même des cadavres, devenant pour certains marchandises revendues aux Facultés de médecine. Tout au long de son enquête, Marlott croisera des personnalités du monde politique, scientifique et artistique (le poète William Blake, la romancière Mary Shelley, auteur du fameux Frankenstein ou le Prométhée moderne) qui, chacune, apporteront leurs visions et leurs arguments dans cet épineux débat.

Genre Fantastique-Drame Policier
Création Benjamin Ross - Barry Langford
Acteurs principaux Sean Bean
Anna Maxwell Martin

Excellente série qui met en scène un acteur que j'adore, le célèbre Sean Bean qui dégage un charisme certain et nous emmène, malgré un jeu pudique, dans des univers toujours plus étonnant, fantasy et maintenant fantastique. On va suivre une enquête passionnante et une revisite du mythe de Frankenstein originale et prenante ! Un gros coup de coeur 

Green Book : Sur les routes du sud est un film américain réalisé par Peter Farrelly. Il s'agit d'un film biographique sur une tournée réalisée dans les États du Sud en 1962 par le pianiste noir Don Shirley et son chauffeur et garde du corps blanc Tony Lip.

En 1962, Tony Lip, agent de sécurité italo-américain, est engagé pour conduire et protéger le Dr. Don Shirley, célèbre pianiste de jazz d'origine jamaïcaine, lors de sa tournée dans le très conservateur Sud des États-Unis, là où les ségrégationnistes lois Jim Crow sont appliquées. Ils devront utiliser The Negro Motorist Green Book, ou livre de Green, du nom de l'auteur de ce guide indiquant les lieux acceptant les gens de couleur...

Réalisation : Peter Farrelly
Scénario : Nick Vallelonga, Brian Hayes Currie et Peter Farrelly
Direction artistique : Scott Plauche
Décors : Tim Galvin
Costumes : Betsy Heimann
Photographie : Sean Porter
Montage : Patrick J. Don Vito
Musique : Kris Bowers

Le sujet n'est pas particulièrement original, car il s'agit tout juste d'un témoignage sur la ségrégation raciale. Et pourtant, quel beau film ! Un énorme coup de coeur pour ces deux artistes qui sont parfaits et se donnent magnifiquement la réplique. L’opposition entre le prolétaire videur de boîte de nuit, gentiment beauf et xénophobe dans les années 1960, et son élégant patron noir, qui n’a jamais mangé de poulet frit avec les doigts, échappe à la caricature et offre un divertissant moment, on sourit beaucoup, on grince aussi des dents. Et quand on sait que tous ça est vrai, on comprend que le sujet de la tolérance et le devoir de se rappeler sont fait dans un bel esprit, avec émotion et pudeur. Je ne veux pas en dire trop, mais on aborde de façon détournée des sujets de société encore très actuels.  A voir !

 

 

CAFE RENCONTRE organisé par la médiathèque des Sables d'Olonne 

La Police Technique et Scientifique (PTS) ! une  conférence très intéressante animé par un charmant jeune homme qui est au coeur de scènes de crimes tous les jours à Paris et sa petite couronne. 

Qu’est ce que la police scientifique ? Quelles sont ses missions ? et quelles techniques met elle en oeuvre pour aider l’enquête ? Sébastien Aguilar, à l'occasion de la sortie de son livre  nous révèle que l’expérience du terrain est étonnante et passionnante. 

 

"Les experts au coeur de la scène de crime" De Sébastien Aguilar, Benoit de Maillard

Sébastien Aguilar est titulaire d’une licence en Biologie marine et d’un master en Sciences criminelles spécialisé en identification forensique de l’Université de Lausanne. Technicien principal de PTS affecté à la Préfecture de Police de Paris, il exerce le rôle de chef de service de police technique et scientifique.

Il participe à diverses présentations et rédactions d’articles ou d’ouvrages. Passionné par la Recherche et le Développement de nouvelles techniques, il pilote depuis 2015 un projet expérimental en matière de traces d’oreille et réalise ainsi plusieurs expertises judiciaires dans le domaine.

Longtemps considéré comme «la reine des preuves » l’aveu ne permet plus d’emporter la conviction du magistrat ou des jurés. La méthode du célèbre Sherlock Holmes « basée sur l’observation des riens » prend tout son sens au XXIème siècle et ce qui pouvait ressembler à de la fiction est devenu réalité. Les progrès de la science et l’arrivée de nouvelles technologies permettent aujourd’hui de découvrir et d’exploiter des traces de plus en plus infimes dans des conditions toujours plus difficiles.

La dénomination « police technique et scientifique » concerne l’usage de la criminalistique visant à administrer la preuve matérielle dans le procès pénal. Celle-ci est différente de la criminologie qui étudie le phénomène criminel. Par extension les gendarmes comme les policiers seront désignés par les termes « policiers scientifiques ».

Les « experts » de la Police Scientifique sont aujourd’hui capables de procéder à la révélation de traces de sang effacées ou même de reconstituer en trois dimensions le visage d’une personne décédée à partir de la découverte de son crâne. Les sciences criminelles permettent également d’identifier un criminel avec une fibre capillaire plus de vingt ans après les faits, de déterminer un intervalle Post-Mortem à l’aide d’insectes nécrophages ou d’orienter des enquêtes judiciaires à l’aide de traces d’oreille, de traces de semelles, d’odeurs ou encore à partir de signatures et d’écritures manuscrites…

propos recueillis sur le site - https://www.police-scientifique.com/